Chapitre 49

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Chose promise, chose due. Voici le chapitre. Bonne lecture !

Je grimace de douleur.

- Doucement.

Il est vivant ? Il est vraiment vivant ?

Je me crispe.

Elena ! Il faut que je sache !

Je me redresse d'un coup et me lève précipitamment du lit pour atteindre la porte, que je reconnais être celle de la chambre d'Erwin.

Ce dernier me rattrape in extremis avant que je ne m'étale par terre, sa poigne solide refermée sur mon bras.
Ma tête tourne violemment, tandis que mes jambes s'affaissent sous mon poid. Une douleur brûlante s'étend sur tout mon abdomen, m'arrachant un gémissement de douleur.

Une douleur bien pâle comparé à celle qui me broit la poitrine. La peur. Une peur dévorante qui détruit ma raison.

Une voix rauque que je ne reconnais pas s'échappe de ma bouche.

- Il faut que...il faut que je la vois...

- Tu n'iras nul pars dans cet état.

Je tente vainement de me dégager de ma prise.

- Non...je...la Shaman...La Shaman a dit que...qu'elle s'était battu...que...

- Elle est partis avec l'armée se battre à la terre neutre.

Ma tête tourne trop. Une violente nausée me prend.

- Elle n'a rien dit....

Ma respiration se coupe.

- Elle n'a pas répondu...à ma question...

Des points noirs dansent devant mes yeux.

- Elle n'a rien dit...elle...n'a pas parlé. ..

Mon front se pose sur le parquet, trop faible pour me redresser.

- Elle...elle...elle n'a pas répondu...elle....

Je ne veux pas y croire. Je veux pas y penser. Je me veux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas imaginer sa mort. C'est trop dur.

Je sombre petit à petit dans l'inconscience. La peur me rongeant de l'intérieur.

.....

Je rouvre doucement les yeux.
Le monde tourne autour de moi, comme si il était doté d'une vie propre.

L'air me brûle la gorge tandis que ma blessure me tiraille vivement. Je suis mal au point, et mon corps me le rend bien.

Mes mains se crispent dans mes cheveux tandis que je referme douloureusement les yeux.

- Tu aurais dû rester tranquille.

Ma gorge se serre tellement que mon souffle se bloque dans ma gorge.

- Enfin...tu t'en remmettra....

Une chaise grince pendant qu'un froissement de tissus m'indique que le maître s'est levé.

- Comment peux-tu rester ici à attendre que ça se passe ?

Ma voix dur m'arrache la gorge, mais m'empêche aucunement de fusiller du regard l'homme.

- Parce que je ne suis plus apte à me battre. Et toi non plus.

Je serre les dents et me redresse doucement.

Il n'y a que moi qui peut décider si je suis capable ou non de me battre !  Et personne d'autre !

- Es-tu devenus un pauvre incapable entre temps Edwin ? Où est passé le combattant qui n'avait peur de rien ?

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant