Métamorphose

Chapitre 58

Excusez moi, hier j'ai complètement zappé de publier le chapitre. Vu mon âge il serait peut être temps d'apprendre et de retenir qu'après samedi il y a dimanche je sais XD
Encore un chapitre un peu raplapla mais les choses intéressantes arrivent enfin. Je vous promet un prochain chapitre intéressant X)
Bonne lecture !

Je relève lentement les yeux sur cette personne qui daigne enfin venir pour me sortir de cette solitude forcé.

Et qu'elle surprise de voir débarquer Diego. À croire que je suis abonné à sa personne et que je doive être obligé de me le coltiner jusqu'à ce que le destin en décide autrement. Heureusement qu'il n'est pas incarné sous une forme faite de chair et d'os sinon je serais déjà en train de préparer sa tombe.

- Encore toi.

Son air sincèrement désolé dont je ne me suis aucunement ému et remplacé par son habituel sourire moqueur que je rêve d'ailleurs de lui faire ravaler. À croire que la pluie inspire trop mes pulsions obscures. Il faudrait peut être que je me méfie de ça.

- Je vois que tu es sincèrement touché que je ne me sois déplacé une nouvelle fois jusqu'ici. Cela me réchauffe le cœur.

- Qu'est ce qui t'a pris autant de temps pour qu'en plus de ta présence je doive me coltiner des heures d'attentes sous la pluie ?

Pas que je sois déçue de le voir mais c'est plus que ça. J'avais imaginé beaucoup de personnes à sa place mais sûrement pas lui. Une belle désillusion qui a abattue sans remord mes espérances qui se sont alors brisées  aussi facilement qu'un château de cartes.

- J'ai eu une affaire importante à régler avant. D'ailleurs j'espère que tu as apprécier ma petite surprise.

Pour toute réponse je le fusille du regard.

Et en plus il se croit drôle ? Il sait très bien que je ne serais sans doute pas venu si j'aurai su que c'était lui que je devais attendre. Il s'est joué de moi, encore une fois.

Je pousse un long soupir.

- Puisque tu es venu me chercher je suppose que tu vas pas me laisser encore poireauter ici. Où est-ce que l'on va ensuite ?

Son sourire s'agrandit.

Je sens que je ne vais pas aimer.

- Surprise. Ne sois pas aussi impatiente, tu vas vite le savoir puisque l'on va se promener avec des portails. Prend tes affaires on décolle pour l'île metamorphe.

On peut dire que je peux déjà me déjà me contenté de ça....

.....

L'attente au centre de contrôle du portail nous prend la nuit et je ne parle même pas de la queue immense pour la traversée. Des centaines de gens rapatriés sur l'île de l'eau pour être soigné ont été relâché aujourd'hui, ou peut être hier vu l'heure avancée de la nuit, et sème une désordre des plus totale à ce petit portail qui doit nous emmener à notre destinations.

Les responsables ont mis plusieurs heures à décider d'envoyer par groupe de destination les personnes et bien attendu l'île metamorphe arrive en dernière position. Il doit être pas loin de midi du jour suivant quand nous pouvons enfin traverser. Et loin d'arriver à destination nous a fallu toute la journée suivante pour arriver à notre destination finale qui n'est autre que la maison de mon maître.

C'est deux jours d'attentes ont été d'une lenteur insupportable. N'ayant aucune envie de discuter, ou plutôt de me faire mener par le bout du nez par l'autre escroc, je me suis résigné au silence, et loin d'avoir envie de converser avec un mur, Diego à fait de même, laissant planer une ambiance glaciale tout le long du chemin.