Chapitre 28

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Je regarde le plafond effrité de ma cellule.

Le cœur en vraque et les pensées emmêlées.

Comment je vais m'en sortir cette fois ? Existe t'il un remède pour se poison ?

Je retourne le problème dans tout les sens, mais rien à faire. Pour le moment je suis impuissante.

Ma panthère ne répond pas et une transformation est impossible. Mes blessures me font souffrir, et je suis affamé et assoiffé.

Triste bilan de cette deuxième journée.

- Il y a quelqu'un ?

Je hurle à plein poumons. Mais seul le silence me répond.

Je lance une bordée d'insulte, avant de continuer à appelé.

Il y en a bien un qui en auras marre. Je refuse de croire qu'ils ne prennent pas le risque de laisser personne devant ma porte ou dans le couloir.

Au bout de se qui me semble, un bon moment. Une fracas de  casseroles et une voix grave se fait entendre.

- C'est pas bientôt finis se bordel !
- Je me tairais quand le grand mage sera venu me voir !

- Les prisonniers n'ont pas l'autorisation de demander une entrevue !

- J'en ai rien à faire !

Ma gorge me brûle à force de crier, mais je continue de hurler sur le garde pour qu'il fasse se que je lui demande.

Au bout d'un moment je l'entend partir.

Je hurle de rage avant de finir par me taire. La salive dans ma bouche devenant soudainement précieuse.

......

Pendant ce qui me semble être l'après-midi. La porte s'ouvre sur le fameau grand mage.

- Vous m'avez appelé ma chère ?

Rien qu'à voir son air de fouine je regrette d'avoir voulu le voir.

- J'ai failli attendre vieux chnoque.

Son regard se fait plus perçant et me fixe dans les yeux.
Je ne baisse pas le regard.

- Toujours en pleine possession de ses moyens hein ? Je vais faire le plaisir de t'eclairer d'autres informations. Tu ne pourras plus de transformer ou utiliser ta magie tant que le poison coule dans tes veines. Si tu ne m'obei pas, tu subiras d'atroces souffrance. Aussi, de jour en jour, le poison gagnera du terrain et d'autres marques apparaîtront sur ton corps. Et si tu t'obstine à me désobéir, je ferais en sorte de tuer tes compagnons. Il a été si facile de t'enlever, tu ne te doute pas qu'il le sera encore plus de les tuer ?

Je serre les dents et le fusille du regard.

- Ah aussi.  Te souviens tu de ton pendentif bleu, celui que t'a donné Madame Marie ?

Mon sang se glace dans mes veines.

- Il est un pendentif du pays de l'eau. Ta mère était une deteneuse du pouvoir de l'eau. Une très petite partie coule dans tes veines. Tu l'as d'ailleurs expérimentés pendant une attaque contre votre camp. Tu as sauvé......Raphaël je crois. D'ailleure je crois que tu étais dans son lit l'infirmerie quand mes hommes t'ont prient.

J'ecarquille les yeux de stupeur.

Comment peut- il savoir autant de chose sur moi ? Tout mes proches sont en danger.
La peur me noue les entrailles.

- Sinon, que voulais-tu me dire ?

Ma gorge reste bloqué. Incapable d'émettre le moindre mots.

Métamorphose Où les histoires vivent. Découvrez maintenant