Treizième partie (Merci Maroöua Kìneëtrìa <3 )
Bismi Llah Al-Rahman Al-Rahim
J'étais dans la cuisine entrain d'aider Fatima à préparer le repas quand tout à coup, on sonna à la porte:
-VAS OUVRIR HMARA ! TU SERS A QUOI ICI ??Comme toujours, j'obéis sans broncher. Je me dirige vers la porte, ça frappe fort et sans arrêt.
<< ANLALA elle est pressée ou quoi ? J'arrive, J'arrive ! >>Je presse le pas et, quelle ne fut pas ma surprise de voir mon père, Adil et moui Hafida derrière la porte. Je sautai dans les bras de mon père:
- PAAAAAAAPAAAAAAAAAA ! MOOUUUI HAFIDA t'es venue me voir j'suis trop contente !!
- Pardon ma fille, pardon !!Pardon de quoi ? Pourquoi mon père me serrait fort et pleurait en même temps ? Ai-je raté un épisode ? Quelqu'un est mort ?
- Ils sont où Kamel, ...
- Ohh quelle belle surprise ! Vous auriez dut nous prévenir qu'on prépare un bon repas.Tout le monde se redressa et regarda Fatima qui arrivait toute souriante les bras grands ouverts. Moui Hafida s'approcha d'elle:
- Qu'est ce que vous avez fait à ma fille toi et ton frère ?
- Khti (ma soeur) Hafida ? Qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce qu'on a fait à votre fille ? On la nourrit, elle va à l'école, elle est logée, j'en prend soin comme de ma fille.
Mon frère Adil me prend par le bas du visage et le relève:
- Et c'est quoi ça hein ? Un logement ? De la nourriture ? Ou alors c'est l'école ??
- Elle s'est cognée sur une porte la nuit dernière.Je suis perdue au milieu de la conversation, mais yeux suivent chaque personne qui prend la parole. Pourquoi ils sont là alors qu'on est même pas en vacances ?
A ce moment là, loin de moi l'idée que Kamel aurait put tout raconter, il sait garder un secret. Moui Hafida s'approcha encore une fois de Fatima et lui dit:
- Espèce de malpropre tu crois qu'on va te laisser comme ça et partir ? Ce serait trop facile ! Viens on va s'expliquer.Il était tard et apparemment ils n'étaient pas venu passer des vacances ou me rendre visite:
- J'ai rien à dire, je vous que vous sortiez de chez moi.
- Moi j'ai pleins de choses à te dire ! Alors tais toi et vas t'asseoir si tu ne veux pas que les voisins nous attendent !
Adil intervint:
- Wallah que t'as de la chance d'être une femme, là je t'aurais égorgée ! Mais j'attend de me charger de ton frère !
- Laissez mon frère tranquille, il a rien fait !
- C'est ce qu'on verra !!Elle fut pousser vers l'intérieur et tout le monde s'assit. Mon père commença:
- Je n'aurais jamais dut faire confiance à quelqu'un, c'est de ma faute avant d'être celle de quelqu'un d'autre.
- Papa tu pouvais pas savoir ! Oh Naïma t'as quoi sur la lèvre ? Dis moi ! Je suis pas ton grand frère chéri moi ?Bien sûr qu'il était mon grand frère chéri, mon deuxième papa. Pourquoi il me fait du chantage lui aussi ? Pourquoi tout le monde me fait chanter ?
Fatima - Je vous ai dit qu'elle s'est cognée à la porte de sa chambre.
Adil - Mais tu te fous de moi ? On se cogne pas la lèvre sur une porte ! Encore la tête, l'épaule je veux bien mais pas la lèvre !
Fatima - Vous insinuez que je la tape ? Que c'est moi ?
Moui Hafida - Allah y nhal cheitane (Qu'Allah maudisse Satan) laisse la répondre et tais toi, tu me donnes envie de t'égorger.Elle, si tendre d'habitude, était prête à tuer Fatima, elle fronçaient les sourcils, serraient les points, parlait fort et le regard qu'elle lançait à Fatima était rempli de haine. Je ne l'avais jamais vu comme ça.
Moi au milieu de tout ça j'étais assise, je regardais mes genoux qui étaient collés et je pensai:
<< Comment ils ont put savoir que Fatima me tape ? Il n'y a que Kamel qui le sait et il ne l'aurait jamais dit. Peut être que les voisins l'ont dit à mes tantes et qu'elles les ont prévenus >>Papa - Naïma benti alors comment tu t'es fait ça ?
Les larmes montent, je ne sais plus quoi faire. Je regardais Adil, puis papa, puis moui Hafida. A eux trois ils pouvaient me sortir de tout ça, ils sont forts. Je prend ma tête entre mes mains et me laisse aller aux pleurs:
Adil - Pleures pas ! Dis moi elle t'a tapée ? Elle t'a fait quelque chose ?
Moui Hafida me prend dans ses bras pour me rassurer:
- C'est fini maintenant, tu peux nous dire, on est là, on est venu te chercher.Ils sont venus me chercher ?? J'ai bien comprit ? Je rentre en France ?
Je séchai mes larmes et dis en hoquetant:
- Ou..ui elle...elle m'a tapée...pée ave...c une casse...casserole.Fatima se leva et tapa sur ses cuisses:
- YA WILI YA RABBI (Mon Dieu) ELLE VEUT ME FAIRE DES PROBLÈMES DEPUIS LE PREMIER JOUR !! YA RABBI REGARDES CE QU'ELLE ME FAIT ! ALLAH EST TÉMOIN ! CHEKWA BIHA LE LLAH (Traduction ? elle pose plainte contre moi à Allah) !Je la regardais entrain de faire sa comédie elle avait l'air pourtant tellement sincère à la voir ainis. Moui Hafida se leva et l'attrapa par les cheveux en criant:
- MA FILLE ELLE NE MENT PAS !!
- WIK WIIIIIK A HIBAD ALLAH ! HATQO ROH ! (Elle cria pour appeler les gens et qu'ils viennent l'aider)Choquée par tant de violence je pleure en suppliant moui Hafida de la lacher, mais elle s'est acharnée sur elle jusqu'à ce que papa et Adil réussissent à la faire lacher prise.
- Tu as de la chance, je t'aurais tuée ! Moi même je n'ai jamais levé la main sur elle ! Moi qui lui ai donné le sein !
Papa - Calmes toi.
Adil - On devrait la laisser te tuer !
Fatima - SORTEZ DE CHEZ MOI ! SORTEZ !! (Tout en se recoiffant)
Papa - Nan on attend ton frère. Naïma vas ranger tes affaires.Je pleurai, ne bougeant pas de ma place, Adil me dit:
- Viens je vais t'aider.Il me fit un gros bisou et dans la chambre il me demanda:
- Dis moi Khalid il t'a fait quoi ?
Je pleure une fois de plus, je ne pouvais pas lui dire:
- J'aurais dut venir te chercher plus tôt, tu aurais dut tout me dire, je suis ton frère putain !
Il me fait un câlin puis me rassure et prend une grosse valise qui était dans un coin de ma chambre et ranges mes affaires dedans. Il reste silencieux le reste du temps, il ne voulait pas plus me faire de mal.Nous retournâmes dans le salon où Fatima pleurait silencieusement, le visage dans les mains, moui Hafida insultait et papa pensait, le regard dans le vide.
Une demi heure, voire une heure plus tard, la porte s'ouvrit. C'était Khalid...
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Chronique d'une vie cramée, mais malgré tout, El Hamdoulillah
General FictionChronique d'une vie cramée, mais malgré tout, El Hamdoulillah