Law - [ Michael Jackson ]

Chapitre 3 - Spring

Auranna Winters, avocate au cabinet Lewis&Co

La douceur du printemps me faisait du bien. J'adorais cette saison. Les arbres donnaient à nouveau des couleurs verdoyantes, les personnes étaient moins morose et les affaires prospéraient plus facilement. Tout en conduisant, je réfléchissais à l'affaire des meurtres des deux policiers. C'était une affaire compliquée,d'autant plus qu'aucun suspect n'était arrêter, c'était la case départ. Même avec cette vidéo. C'était là que je me posais la question : Pourquoi avoir filmer la scène et surtout, pourquoi l'avoir envoyé aux médias en revendiquant l'acte ? Que voulaient-ils prouver par cet acte ? Qui était derrière tout ça ?Les Moonwalkers étaient d'une discrétion remarquables, presque impossible a coffrer. Ils étaient très doués. Ma curiosité et mon envie de démêler le vrai du faux allait peut-être me tuer mais c'était vitale.

Le centre-ville était bondé mais j'eus la chance de trouver une place en face du cabinet – un miracle – et donc, je m'étais ruée à l'intérieur avec ma paperasse en main. Je passais devant la secrétaire qui me fit un petit sourire puis je montais à toute vitesse vers les bureaux. Le mien était au fond du couloir avec une grande fenêtre qui donnait sur la rue animée. C'était mieux que rien. Je posais mes affaires à terre et chercher les clés de mon bureau quand tout à coup, Jimmy Dawson, collègue mais surtout mon pire ennemi dans ce cabinet, fit irruption près de moi, me prenant par surprise. Je déteste ça.

_Tu arrives trop tard ma petite Winters. Dit-il, un gobelet de café en main. J'ai récupéré l'affaire « Clark VS Moonwalkers ». Le chef de police changera ton nom pour le mien demain.

_Mais Ken m'a appelé pour ...

_Ken est un idiot et c'est un novice dans le domaine. Rit-il en buvant une gorgée de son café. Il n'est là que depuis deux semaines et puis, c'est ma revanche pour l'affaire «Hercule »

J'avais vu rouge dès qu'il m'avait adressé la parole mais là,c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. En plus de cela, c'était deux affaires qu'on ne pouvait pas comparer l'une à l'autre.

_Tes raisons ne sont même pas valable. Dis-je en tentant de garder mon calme.

_Pense comme tu veux mais en tout cas, c'est bibi qui va récoltait le blé. Sourit-il pendant que je tournais la clé dans la serrure.

J'avais une envie addictive de vouloir lui en coller une dès que je le voyais, c'était malgré moi. Je suis même encore surprise de n'avoir encore rien fait. Je le vis s'éloigner avec sa touillette à la main. Petit con.

Quoi qu'il en soit, j'avais les nerfs à bloc. On m'avait fait venir pour rien, un gros dossier venait de me passer sous le nez et je mettais mes méninges a rudes épreuves avec les questions plus tôt dans la voiture. Je devais mener ma propre enquête. Un tueur ne doit pas rester en liberté, je suis d'accord mais étrangement, ce n'était pas ce qui m'importer le plus. Ce que je considérais le plus important, c'était les raisons qui poussaient les tueurs à commettre les actes. J'étais décidée à trouver le pourquoi du comment de la raison.

Sans perdre une minute, j'ai allumé mon ordinateur et me suis mise à étudier la vidéo tout en épluchant quelques autres dossiers pour d'autres clients. Une vraie machine. Sur la vidéo plutôt flou,on ne voit que le dos du tueur mais il semble plutôt grand mais la luminosité n'arrangeait rien à mes analyses.

J'avais travaillé jusqu'à très tard la nuit, si tard que j'étais d'ailleurs la dernière dans les locaux, même la secrétaire était partie depuis longtemps. J'étais si obnubilée par cette vidéo, cette affaire si mystérieuse que je n'avais pas remarqué la nuit tombante. Je rangeais mes affaires et fermer mon bureau. Tout à coup, j'entendis des coups de feu provenant de la rue. J'avais couru aussi vite que possible vers la grande vitre qui donnait sur la rue et j'étais effrayée par ce que je voyais. J'entendais les coups de feu qui ne cessaient pas, les hurlements, les insultes qu'ils se proliféraient entre eux puis des éclats de rires . Une grosse berline noire était garée en plein milieu de la route, entre le bâtiment dans lequel je me trouvais et la gendarmerie juste en face. C'était les Moonwalkers, j'en étais certaine. Ils portaient tous de grands manteaux noirs avec des capuches grises. J'ai vu les vitres qui se brisaient sous les coups de battes des uns et des autres mais j'avais surtout l'hésitation de sortir du bâtiment qui se baladait dans mon ventre. J'avais envie de sortir pour déjà rentrer chez moi mais aussi pour les regarder de plus près.

Les Moonwalkers étaient comme des légendes urbaines maudites, personne ne les croyait jusqu'à ce que ça arrive vraiment. Et ce fut mon cas. Je n'avais jamais vu le gang de mes yeux, c'était seulement des rumeurs mais les voir en chair et en os, cela avait quelque chose ... D'excitant et de terrifiant à la fois. Quand je vous disais que ma curiosité allait me tuer, ce n'était pas une blague ...

Pendant que les autres cassaient quelques vitrines de magasins en riant aux éclats, mon regard restait bloqué sur l'un d'entre eux. Il ne portait pas de capuche, il était même très élégant. Il portait un costume noire avec un brassard rouge foncé. Il était de côté mais la nuit m'empêchait de voir son visage, même avec les réverbères de la rue. Il se dirigeait vers la station de police. Sans perdre une minute, je prenais mon téléphone et commençais à filmer la scène.

    _Allez les enfants, j'ai besoin de rendre visite à ce foutu chef de la police. S'écriait-il en levant son arme. Une simple visite de courtoisie, histoire qu'il paye enfin pour ce qu'il a fait.

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Michael en a après pas mal de monde, Rebecca, le chef de la police, et bah dis-donc, il a pas le temps lui hein !