Michael Jackson, leader des MoonwalkersJe regardais de loin ces émouvantes retrouvailles. Alors, c'était donc elle, la fameuse grande-tante Annie. Elle me disait quelque chose. J'ai beaucoup d'impression de déjà-vu en ce moment, c'est fou. Auranna était tellement heureuse qu'elle en avait lâcher des larmes de bonheur. Je me sentais de trop, je ne savais même pas ce que je foutais là, en fait. Tout à coup, le regard de la vieille dame se posait sur moi. Qu'est-ce j'étais supposé faire, moi ? Son regard se reposait sur Auranna avec un sourire aux lèvres.
_Ma chérie, qui est ce beau brun que tu viens de me ramener ? Souriait-elle en croisant les bras tandis que j'étais gênée. C'est ton petit-ami ?
Mon estomac s'était retourné à cet instant. Pourquoi la famille était-elle toujours obligé de poser cette question ? J'aurai bien aimé tenté une histoire avec Auranna, c'était même ce que je voulais le plus en ce moment mais la situation était tendu avec toutes ces histoires, je n'osais pas franchir le pas. Et, il restait des chances qu'elle m'envoie balader. En même temps, quand j'ai tenté quelques rapprochements, Auranna ne m'avait pas repoussé. J'étais perdu.
_Annie, je te présente Michael, c'est un ... Ami très proche.
Oh la friendzone, putain. Je venais d'en prendre un coup. J'espérais intérieurement qu'elle dise ça seulement en guise de couverture.
_J'ai besoin de toi, c'est d'une urgence maximale. Disait Auranna en prenant la main de sa grande-tante. Et je sais que tu es très bien placé pour ce genre de situation.
Après m'avoir jeté un dernier coup d'œil, la vieille femme nous embraquait à l'étage, dans une somptueuse chambre au décor victorien. Un gigantesque lit baldaquin en bois vernis se trouvait contre le mur, la tapisserie, un peu vieillotte, s'accordait parfaitement avec le lustre en verre qui se nichait au milieu du plafond. Il y avait aussi cette cheminée en pierre au coin de la pièce. Je trouvais cela magnifique mais le plus magnifique, c'était la jeune femme qui se tenait près de la cheminée, regardant les cadres tandis que sa grande-tante fouillait dans un immense placard aux bordures dorés. Elle les effleurait chacun du bout des doigts avant de prendre celui où figurait plusieurs femmes. Je restais près de la porte, ne sachant que faire, tandis que Charles passait comme si j'étais invisible, apportant des tasses de thé Anglais. Super, comme p'tit-déjeuner, tiens.
_Auranna, quel genre de robe te faut-il pour cette soirée ? Demandait-elle en sortant une dizaine de robe.
_Quelque chose qui attire l'œil tout en restant élégante et distingué. Avait-elle dit en me lançant un petit regard accompagné d'un sourire. Tu crois pouvoir m'aider ?
Je baissais les yeux en essayant de contenir mon petit sourire idiot. Ce petit regard complice me donnait le sourire, je dois vraiment arrêter de me comporter ainsi, c'est ridicule. J'étais ridicule. Après quelques secondes, sa grande-tante avait déniché plusieurs robes qu'Auranna essayait une à une derrière un paravent en bois. Je tentais de me contrôler, les bruits de ses vêtements qui tombaient sur le sol, le rire nerveux qu'elle faisait quand elle n'arrivait pas à enfiler la robe en question. Je m'étais fait petit et je m'étais assis sur le lit. La vieille Annie vint avec une tasse de thé dans sa main s'asseoir à côté de moi. Gênant.
_J'ai bien vu comment vous regardiez ma petite-fille, jeune homme. Chuchotait-elle avec un petit sourire en coin avant de prendre une gorgée de thé. Elle vous plaît, n'est-ce pas ?
Je ne répondais pas, je ne faisais que baisser la tête. Était-ce si flagrant que ça ? Je devrais peut-être cacher un peu plus mes sentiments, ça me conduira à ma perte, sinon. Elle restait me regarder, attendant une réponse. Je faisais des allers-retours du regard entre le paravent et la vieille femme. Qu'est-ce que j'étais censé répondre ? Oui, elle me plaît, putain.
_Je vous comprends, elle est magnifique. Admettait-elle. Et son regard ne trompe personne. Où allez-vous ce soir ?
_Chez un partenaire d'affaire à moi, Antonio Delgrava. Assurais-je en croisant mes doigts.
_C'est un homme de goût et qui a de la classe. Sourit-elle en croisant les jambes. La robe que j'ai donné à Auranna devrait plaire à lui et à son entourage, ils sont tous pareils.
Je la regardais avec de gros yeux. Elle connaissait Antonio ? Je savais bien qu'elle me disait quelque chose ! J'allais répliquer mais mon regard fut attiré par un mouvement au fond de la pièce. Auranna. Elle s'avançait timidement au centre de la chambre. Mon Dieu, qu'elle était rayonnante dans cette robe. Son dos était dénudée, laissant apparaître le trait dans celui-ci. Sur un tissu se mêlant parfaitement à sa peau, il y avait des paillettes argentés qui formaient une spirale le long de ses bras avant de rejoindre le buste tandis que le reste de la robe était d'un gris métallique allant jusqu'au pied. Je ne pouvais plus cesser de l'admirer. Auranna tournait sur elle-même comme une enfant, le sourire aux lèvres. Annie se levait à son tour, des étoiles dans les yeux.
_J'en connais un qui va être heureux. Riait Annie en me regardant. Elle te plaît, ma chérie ?
_Annie, elle est superbe mais ... Tu es sûre que ça ne te dérange pas ? Disait Auranna en mordillant sa lèvre nerveusement. Je ne voudrais pas ...
_Ta ta ta ! La coupait-elle en touchant le bout de son nez. Cette robe t'attendait et elle a bien besoin d'être sortie.
_Elle a raison, Auranna. Avais-je dit en me levant du lit. Elle est parfaite. Garde-là.
Ses joues viraient au rouge. Je ne cachais pas mon sourire cette fois puisque que la vieille m'avait déjà cramer. L'objet de ma convoitise repartit derrière le paravent, à mon plus grand désespoir. Annie vint me prendre le bras et m'éloignait jusqu'à la porte d'entrée, pour être certaine qu'Auranna n'entende rien.
_Si vous connaissez Antonio, c'est sûrement parce que vous traînez dans des affaires louches, jeune homme. Murmurait-elle, ne lâchant pas mon bras.
_Vous le connaissez également, êtes-vous en position de me faire la morale ? Avais-je répliquer, incapable de ne pas tenir ma langue.
_Bien sûr que non mais Auranna ne connaît pas ce monde-là. M'informait-elle en jetant des coups d'œils vers le paravent. Soyez très prudent avec elle. Je viens à peine de retrouver ma petite-fille, ne me la retirer pas. Et surtout, protégez-là. Je ne supporterai pas qu'il lui arrive malheur.
Les mots d'Annie me touchaient. Moi non plus, je ne pourrai pas supporter s'il lui arrivait quelque chose.
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J'trouve Annie protectrice et Tout, c'est chou ❤️ Et Michael qui se prive pas de la vue 😏
Mais comment Annie connaît-elle Antonio ? 🤔
Et Michael qui se fait cramer à la première seconde par Annie ? 😂
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Law - [ Michael Jackson ]
Fiksi PenggemarDans la petite ville corrompu de Riverwood, un meurtre sanglant pendant un été fait trembler les habitants. Entre un criminel récidiviste, des enfances brisées, une histoire familiale de gang, une magnifique avocate timide avec un sombre passé, ils...