Auranna Winters, avocate de Michael Jackson, leader des MoonwalkersJ'avais envie de revoir un sourire sur son visage. Il semblait être brisé depuis très longtemps et je voulais réparé ça, ne serai-ce que pour un court instant. Quoi de mieux que de le provoquer d'une manière tout à fait correct et polie ? Il voulait me déguiser en gosse de riche en m'affublant de robes trop chère à mon goût. Jamais. Et surtout, je n'en avais pas besoin. Je n'étais peut-être pas née dans une famille très aisée mais j'avais une grande-tante qui l'était, elle. Ça me fait l'occasion de revenir la voir – si elle est toujours au manoir familiale – et qu'elle se souvient de moi. J'espère. La revoir serai l'un des plus beaux cadeaux qu'on puisse me faire. Donc pas besoin que Michael m'achète des trucs ! Pour le provoquer, j'avais pris son portable et j'avais effacer son message. Il s'était penché pour le rattraper mais j'avais eu le temps de décaler l'objet.
_Crois-moi, tu ne veux pas jouer à ça, Auranna Winters. M'avertissait-il avec son jolie petit sourire en coin. Rends-le moi.
Je lui tirais la langue comme une enfant provocatrice. Il savait bien que c'était pour plaisanter mais il avait son air autoritaire et ça me faisait rire. Tout à coup, il s'était retrouvé au-dessus de moi mais j'eus le temps de tendre mon bras pour que Michael ne l'atteigne pas. Je me moquais silencieusement de lui et ça le faisait presque rire. Tout à coup, je sentis l'une de ses mains sur ma taille, son coude était juste à côté de ma tête. J'avais rougi.
_À ce que je vois, mademoiselle Winters ne reste pas indifférente. Murmurait-il en commençant à remonter sa main vers ma poitrine. Cela vous plairez-t-il ?
Oui, ça me plaisait. Ça m'en rendait même folle qu'il puisse me faire ressentir ça rien qu'avec son toucher. Je gardais difficilement pour moi quelques gémissements quand je sentais ses doigts sur ma peau. Le bout de son nez venait rencontrer le mien, nous étions si proches. Ses bouclettes me retombaient sur le visage, ça me chatouillait et ça me faisait rire. Je sentais ses lèvres près de mon oreille avant qu'il y dépose un baiser juste en-dessous. Je rougissais à vue d'œil,j'étais cramoisie et très gênée. Puis tout à coup, je sentis le portable quitter mes mains avant qu'il se relève brusquement. Son sourire victorieux me fit rire.
_Je t'avais prévenu. Rit-il en secouant le téléphone en fasse de moi. J'ai gagné !
_Tu m'as piégé ! C'est de la triche ! Riais-je à mon tour en le poussant doucement pour qu'il s'enlève de moi. Mais sérieusement, n'appelle pas ton ... Ne m'achète rien, j'ai une idée.
_Et c'est quoi, ta fameuse idée ?
Je lui expliquais donc l'existence de ma grande-tante Annie. Si je me souvenais bien, elle habitait dans un quartier très chic, près de South Kesington. Sans même demander, Michael assurait de m'accompagner mais que cette fois, nous irions en voiture. Il en avait une qui passait inaperçu dans le garage. J'avais un peu peur quand nous étions sortie de l'appartement, je m'attendais à ce que l'homme à capuche soit partout mais heureusement, il n'y eut rien de fâcheux. Pendant le trajet, je repensais à Michael et moi dans la chambre, la façon dont il avait disposé ses mains sur mon corps, son baiser, je m'en mordais la lèvre et j'avais ressenti quelque chose dans ma poitrine. Cela faisait quoi, quatre jour qu'on se connaissait ? Enfin, techniquement, plus de 15 ans mais on ne s'était jamais parlé. J'étais complètement confuse car je ne savais pas ce que c'était de son côté. Était-ce son côté « coureur de jupon » qui le dominait quand j'étais là ou alors, je ne le laissais pas si indifférent que ça ... Je me torturais l'esprit et ça me déchirait.
Une trentaine de minute plus tard,nous étions arrivé devant la maison où j'avais passé plusieurs années pendant mon enfance. Ce grand manoir qui m'avait fait rêver,rien n'avait changé. Il avait encore la petite table où on prenait le thé, Annie et moi. Je sortais de la voiture puis après avoir fermé la porte, je passais les immenses grilles noires. Michael se tenait quelques mètres plus loin derrière moi. Je frappais à la porte, j'avais la boule au ventre. Si ça se trouve, elle n'habitait même plus ici mais je voulais être sûr. Un homme chauve m'ouvrit, Charles. Je me rappelle de lui comme si c'était hier, je lui faisais beaucoup de farce mais il en rigolait toujours.
_Mademoiselle Winters ? Écarquillait-il les yeux en me reconnaissant. Cela fait une éternité qu'on ne vous a pas vu ici ! C'est Annie qui sera contente!
Je souriais de bonheur, elle était encore là. Michael était toujours derrière moi, je lui fis signe d'entrée après remercier Charles d'un sourire. Nous étions arrivés dans la grande salle de bal. Je tournais sur moi-même, j'entendais à nouveau la musique lors des fêtes qu'organisaient Annie, les buffets garnis et la haute société de Londres. Je me revoyais circuler entre les jambes des invités pour venir me cacher auprès de ma grande-tante quand j'avais peur de certains invités. Charles nous prévint qu'il allait chercher ma grande-tante et nous priait nous rester ici. Je regardais par la baie vitrée.
_C'est donc là que tu as passé une partie de ta vie. Souriait Michael en venant à mes côtés, admirant la vue sur le magnifique jardin. C'est très ... Grand.
_Tu ne trouves que ça à dire ?Riais-je. C'est ici où je me sentais bien pendant mon enfance et une partie de mon adolescence.
_Si tu t'y sentais si bien, pourquoi tu n'es pas rester ici ?
_Parce que ses abrutis de parents sont cons, ingrats et surtout, égoïste en ne pensant qu'à un avenir déjà fait d'étude et d'ennui. Disait une vieille voix depuis l'entrée de la salle. Voilà pourquoi.
Annie. Ma grande-tante. Elle était resplendissante dans une robe mauve. Ses cheveux, désormais blanc, était remonté en un chignon strict, aucune mèche ne dépassait. Elle me regardait de haut en bas avant de m'ouvrir lentement ses bras. Sans attendre, je la serra contre moi, elle m'avait tellement manqué ! Son rire à ma réaction me rendait encore plus heureuse. Annie me tapotait le dos avant de me regarder à nouveau. Même si elle avait pris quelques rides, elle restait magnifique à mes yeux.
_Tu en as mis du temps à revenir, Auranna. Commençait-elle en encadrant mon visage avec ses mains un peu ridée. Tu es devenue magnifique, tu dois sûrement tenir de moi. Les femmes Winters sont toujours magnifique à cet âge-là.
J'avais des larmes de bonheur aux yeux. Je n'en revenais pas. Qu'est-ce que tu m'avais manqué, Annie ...
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Alors, qu'en pensez-vous
L'entrée d'Annie ? 😊
Le p'tit jeu entre nos deux tourtereaux à la relation ambiguë ? 😏
Auranna commence-t-elle a tomber amoureuse ? 😍
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Law - [ Michael Jackson ]
FanficDans la petite ville corrompu de Riverwood, un meurtre sanglant pendant un été fait trembler les habitants. Entre un criminel récidiviste, des enfances brisées, une histoire familiale de gang, une magnifique avocate timide avec un sombre passé, ils...