Chapitre 8 - Blind

359 28 12
                                    



Michael Jackson, leader des Moonwalkers

    J'avais une forte envie de rire quand je l'ai prise par surprise sur mon épaule. Je l'avais prévenu, elle n'avait qu'à avancer. Elle me donnait des coups de pieds mais je la bloquais avec mon bras. Ma petite chose était tétanisée quand j'avais commencé à caresser sa peau avec mon pouce. Ça marchait tous le temps, comme un tranquillisant pour la gente féminine mais ça n'avait marché que quelques minutes avec elle. J'allais devoir changer mes méthodes pour Auranna Winters. Je ne savais pas comment elle faisait pour tenir face à la froideur de la nuit. Sa peau était glacée mais lisse, je n'arrivais pas à m'arrêter de la toucher. Mais elle était très légère

    _Reposez-moi ! Hurlait-elle en se tortillant dans mon dos. Lâchez-moi tout de suite !

    J'arrivais en face de la porte principale de la planque. J'appuyais sur une sonnette et attendit qu'un de mes hommes vienne ouvrir.

    _Je t'avais prévenu, tu n'avais qu'à avancer. Répondis-je en appuyant une deuxième fois sur la sonnette. J'ai d'autres choses à faire.

    Elle était peut-être indispensable mais j'avais vraiment d'autres choses à faire. Je devais établir un plan pour m'occuper à nouveau de Matt Light et de Rebecca Lewis.

    _Comme quoi ? Tuer ? Quel occupation ! Ironisait-elle en tentant une nouvelle fois de s'extirper de mon emprise.

    Je compressais encore plus ses jambes pour qu'elle comprenne qu'elle venait de dépassé les bornes. Cette fois-ci, elle était vraiment bloqué et je devais avouer que j'avais une jolie vue, si vous voyez ce que je veux dire. Dommage que notre rencontre se soit passé ainsi, j'aurai pu faire quelque chose avec elle dans une de ces réalités parallèle où je n'étais pas l'un des délinquants à abattre sur le champ. Cette idée me fit sourire. Qu'est-ce que je raconte ? Je ne la connais quasiment pas ! J'avais dû la croiser deux fois au lycée et encore ...

    Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit sur Alex qui me laissait rentrer, me regardant d'un air curieux. C'est sûr que je rentrais pas tous les jours avec une fille sur les épaules et il avait eu sûrement la même pensée que moi : La jolie vue sur les jambes de l'avocate. Quand elle bougeait un peu trop, je caressais à nouveau sa peau avec mon pouce et ça la calmait. Je m'en souviendrais la prochaine fois. Je croisais Karim, l'un de mes plus proches associés.

    _Karim, suis-moi. Lui ordonnais-je. Je vais avoir besoin de toi.


    Après avoir tourné dans le couloir des prisonniers, j'ouvrais la porte, j'entrais à l'intérieur puis laissais tomber l'avocate par terre. Je retiens un rire en voyant qu'elle était retombée sur les fesses, je gardais mon air sérieux et refermais la porte derrière Karim. Je croisais son regard. Son putain de regard encore en train de me juger. Elle avait peur, elle était en colère, elle me jugeait et ça, je ne pouvais plus le supporter. Je me dirigeais en quelques enjambées vers le fond de la pièce pour prendre des cordes et un foulard dans le placard. Elle pouvait hurler de toute ses forces, se déchirait les cordes vocales, je m'en fichais tant qu'elle ne me regardait plus.

    _Karim, tiens la bien. Commençais-je en ramenant le matériel avec moi. Parce que j'en ai pas encore fini avec elle. Continuais-je en lui lançant une corde.

    Elle était collée contre le mur, tremblante comme une feuille. J'adorais voir mes victimes ainsi, à ma merci. Karim lui prit les bras et enroula la corde autour de ses petits poignets. Ce type savait faire les nœuds mieux que personne, heureusement que je l'avais croisé. Auranna se débattait et tentait de me donner des coups de pieds, j'attrapais ses chevilles et fit en sorte qu'elles ne bougent plus. Après que Karim ai finit, je déposais le foulard sur les yeux de l'avocate et fis un nœud derrière. Je me relevais et soufflais sur quelques-unes de mes mèches qui étaient retombées sur mon front. Je fis signe à Karim de sortir mais de rester derrière la porte. Enfin tranquille. Je prenais silencieusement une chaise qui se situait à côté de moi et m'y assis à l'envers, le dossier contre ma poitrine. Je regardais Auranna, à terre, qui gigotait ses poignets. Je me rappelle être rester bloqué pendant deux bonnes minutes sur ses lèvres. Quand elle ne les mordait pas, elle les laissait entrouvertes, je pouvais presque voir le bout de ses dents blanches. Intéressant

    _ Je suis ... Désolé de devoir infliger ça mais pour le moment, tu m'es essentielle pour ce que j'ai à accomplir. Dis-je doucement, rompant le silence et les mouvements désespérés d'Auranna. Pour ça, j'ai besoin de ton aide.

    _Pourquoi pensez-vous que je serai utile ? Répondit-elle en déglutissant. Je ne serais pas une complice d'un des meurtriers les plus recherchés, jamais.

    Je me levais de ma chaise et la replaçait près de la porte. Je m'apprêtais à sortir, à fermer la porte quand j'entendais un sanglot derrière moi. Une larme coulait sur sa joue, suivit d'une autre et encore une autre. Je détournais les yeux et fermais la porte une bonne fois pour toute et à clé. Dans les couloirs, Karim était à mes côtés. Je ne disais rien et cela avait dû l'inquiétait.

    _Tu veux en parler, Mike ? Demandait-il en allumant une cigarette.

    La fumée qui se dégageait de la cigarette m'envoûtait. Voyant bien que je lorgnais dessus depuis trente seconde, il me tendit la clope que je pris sans me faire prier. Je tirais une taffe puis je recrachais la fumée. Dieu que c'était bon, la nicotine ... Je lui rendus sa cigarette et je soupirais.

    _La rengaine habituelle. Finissais-je par lâcher, les mains dans les poches. J'ai encore gâcher la vie d'une innocente mais tout rentrera dans l'ordre, je vais m'en assurer.

    Je repartais vers mon bureau au dernier étage, j'avais plusieurs choses à régler. La première était de trouver Matt Light ou Rebecca Lewis et je pense que j'avais réussi un coup de pression en amenant le dossier avec moi. Je devais faire comprendre aux personnes qui m'ont fait du mal toute ma vie, qui n'en avaient rien à foutre de mes problèmes passés, qu'ils seront bientôt morts. Au début, ça sera par des petits éléments comme des casses dans leurs propriétés puis au fur et a mesure, le plan était de les voir dans le blanc des yeux suppliaient pour leur vie.

- - - - - - -

Je suis plutôt inspirée en ce moment, on en profite ! 😊

Law - [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant