Law - [ Michael Jackson ]

Chapitre 41 - A little party never killed nobody

Michael Jackson, leader des Moonwalkers

Annie était une grande actrice, Auranna n'y avait vu que du feu pendant toutes ces années et dans un sens, ça me rendait triste pour elle. Depuis que j'étais rentrée dans sa vie, j'avais l'impression de démolir son monde qu'elle pensait parfait et sans problème. Comme d'habitude.

Nous étions revenu à l'appartement et Antonio n'allait pas tarder à envoyer une voiture pour nous chercher. Auranna était dans la salle de bain entrain de se préparer tandis que je mettais mon costume. Antonio aimait quand les gens étaient bien habillé à ses réceptions et je ne voulais pas être l'exception. J'avais un pantalon noir, une veste de costume blanche avec une chemise blanche. Je ne devais pas attiré l'attention, c'était le rôle d'Auranna. Et Dieu, que ça lui allait bien. Elle avait revêtu la robe argentée de ce matin et ses cheveux châtains étaient ramassés en un élégant chignon. Quelques mèches encadrés son visage et putain, si j'avais pu, je l'aurai prise immédiatement sur le lit. Là. Maintenant. Mais cette réception était plus importante pour l'instant, elle pouvait presque décider de nos vies. C'était donc pourquoi j'avais pris mon arme avec moi que je cachais dans mon dos. Dans le salon, j'étais sur mon portable et je consultais les informations de Karim provenant de Riverwood. Rien ne nous faisait obstacle et l'enquête n'avançait pas. En revanche, il avait vu l'Inspecteur Jerkins qui commençait à rôder vers la forêt. Je l'avais zappé, celui-là. Puis ensuite, je la vis. Auranna descendait les quatre marches séparant le salon de ma chambre.

    _Vous êtes magnifique, mademoiselle Winters. Souris-je en replaçant une mèche derrière son oreille.

    _Vous n'êtes pas mal non plus. Riait-elle doucement avant d'avoir ce fameux rouge aux joues.

Juste à ce moment, nous entendions le klaxon de la voiture. Okay, c'était le moment. Je prenais sa main et nous sortions à l'extérieur. Il y avait une légère brise très agréable, cette soirée s'annonçait bien. Installer sur la banquette arrière, je regardais Auranna qui elle-même observait par la fenêtre le paysage londonien s'effaçait pour la campagne. Le soleil était sur le point de se cachait, ce qui rendait le ciel magnifique.

    _Auranna ? Avais-je dit en prenant sa main. Surtout, il ne faut pas que tu t'éloignes, d'accord ? Je dois toujours avoir dans mon champ de vision.

    _Pourquoi ? Demandait-elle innocemment.

    _Premièrement, je te rappelle que les gens là-bas seront ... des gens comme moi. Je sais comment ils pensent. Deuxièmement, il va falloir que tu te rapproche très rapidement de Lenny, c'est lui que je suspecte du piège à Camden et, si c'est vraiment toi sa cible, je sais ce qu'il fera. Continuais-je.

    _Et qu'est-ce qu'il fera ? Fronçait-elle les sourcils, l'air inquiet. Il ne va pas essayer de me tuer, quand même !

    _Ne t'en fais pas, si tu restes dans mon champs de vision, tu ne risques rien. Souris-je doucement en pressant sa main. Et troisièmement, parce que jamais deux sans trois, ta grande-tante me fera la peau s'il t'arrive quelque chose.

Auranna me rendait un petit sourire reconnaissant en coin. Mon cœur s'était réchauffé à cette vue, rien que son sourire me faisait du bien.

La maison –où plutôt le château – d'Antonio était somptueux, nous passions les grilles de la propriété tranquillement, la plupart des invités étaient déjà arrivés. C'était la première fois que je venais accompagné à une de ses fêtes, il ne pouvait plus me charrier maintenant. Le chauffeur ouvrit la porte de mon côté.

    _Prête ? Demandais-je à Auranna qui sortait de ses pensées.

Elle me fit un petit et timide hochement de tête après avoir pris une grande inspiration. Était-elle stressé, nerveuse ? J'en étais quasiment sûr. C'était là que tout allait se jouer. Je sortais de la voiture suivi d'Auranna. Depuis l'entrée, je voyais déjà les invités qui riaient et qui dansaient en parlant business. Nous étions arrivés bras dessus bras dessous et je me rappellerai toujours du regard des invités quand nous sommes entrés. Certains avaient arrêté de parler ou alors, ils faisaient des messes-basses. Et oui, les filles, j'étais accompagnée. De loin, je repérais Antonio qui me faisait des grands signes pour venir. Toujours dans son impeccable costume trois pièce, cet homme. Autour de lui, il y avait l'une de ses maîtresses, Loriane, une femme qui s'était toujours montrée courtoise et polie avec les invités, puis d'autres businessmans et pour terminer, la grande-tante Annie. Je devais l'avouer, elle était vachement classe dans sa robe vert émeraude.

    _Michael ! S'écriait-il en enlevant son cigare de la bouche en levant les mains. J'ai cru que tu n'allais jamais arrivé ! Riait-il avant d'apercevoir Auranna. Mais que vois-je ? Une jeune femme ? Michael, aurai-tu enfin réussi à soudoyé une fille pour qu'elle t'accompagne ?

Son entourage riait et je fus pris d'un rire également. Je regardais Annie qui me fusillait du regard. Je venais à peine d'arriver, la blague. Antonio fit un baise-main à Auranna qui lâchait un petit sourire. Je passais ma main autour de sa taille, détends-toi, Auranna ...

    _Antonio, c'est la jeune femme dont je te parlais tout à l'heure, ma petite-fille, Auranna. Souriait Annie en buvant une gorgée de champagne.

    _C'est donc toi le petit coquin qui lui a piqué sa petite-fille ? Veinard ! Riait Antonio avant de donner une coupe de champagne à ma cavalière.

Il avait de la musique, un orchestre au fond de la salle, qui jouait une mélodie délicieuse aux oreilles. La musique adoucissait les mœurs mais pas le business. Je balayais la salle du regard, une salle très luxueuse d'ailleurs. Des murs avec de la tapisserie rouge et d'immenses porte-fenêtres qui donnaient une vue sur le jardin verdoyant et illuminé d'Antonio. Il savait se donner en spectacle et mettre en valeur chaque chose. Pour l'instant, aucune trace de Lenny. Étrange. Habituellement, il était à chaque fois aux côtés de son père, c'était louche. Où était-il, ce petit con ? Je prenais une coupe de champagne, moi aussi, je devais me détendre. Je sentais les doigts d'Auranna s'entremêlaient aux miens pendant qu'elle parlait avec certains invités. Retient ton sourire béat, Michael, tu vas passer pour un con sinon ! Je pressais légèrement ses doigts puis tout à coup, Antonio bu d'une traite son verre avant de le poser sur le plateau d'un serveur qui passait là.

    _Michael, puis-je te voler ta cavalière le temps d'une petite promenade ? Demandait-il en s'inclinant devant Auranna. Si ça ne vous dérange pas, mademoiselle.

Celle-ci me lançait un regard interrogateur. Je hochais la tête pour lui dire que c'était bon. Il n'y avait aucun risque avec Antonio, j'avais une totale confiance en lui, nous nous connaissions depuis mon entrée brutale dans ce monde, une sorte de mentor. Je les regardais s'éloigner un peu plus loin. Ce qui me préoccuper le plus, c'était Lenny. Il se cachait parmi les invités, telle une ombre malfaisante pour n'attendre qu'une chose : Me descendre sur place. Tout à coup, une femme blonde accompagnée de ses amis vinrent saluer Annie et moi par la même occasion. À l'époque, je ne savais pas qui était cette femme mais si je l'avais su, vous pouviez être sûr que jamais, je ne l'aurai approché.

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Je sais pas pourquoi Antonio pensait que Michael pouvait pas pécho ... 🙄

Quel est cette mystérieuse blonde ?
Mais où est passé Lenny ?
Auranna a-t-elle du soucis a se faire ? Que veux lui dire Antonio ?