Chapitre 31 - London

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Auranna Winters, avocate de Michael Jackson, leader des Moonwalkers.

Londres. Cette ville qui bouge à chaque minute m'avait énormément manqué. Les bus rouges avec un étage m'avait manqué. Les lieux mythiques comme Buckingham Palace, Hyde Park ou encore Big Ben m'avaient manqué. Michael avait réservé un petit appartement près de la gare King Cross, une gare aussi célèbre à cause des livres Harry Potter – aka l'une des meilleurs saga de l'histoire de la littérature et du cinéma – et cette joie de vivre. Ça m'avait manqué. Nous venions d'arriver depuis quelques heures et je ne voulais qu'une chose, c'était sortir. Je n'en pouvais plus d'être enfermée constamment et étrangement, je ne cherchais même pas à m'échapper. Michael m'aurait-il corrompu et amadoué ? J'étais assise au rebord d'une grande fenêtre à regarder la foule grouillante qui se dirigeait vers le centre des affaires, la City. Un Londres à l'intérieur de Londres avec son propre maire ! Cette ville était magique. Mais encore une fois, j'étais spectatrice du bonheur des autres et j'étais cloîtrée à l'intérieur d'un petit appartement. Michael défaisait sa valise dans la chambre et il était convenu que je dorme sur le canapé – j'avais insisté pendant plus de trois quarts d'heure sur ça.

_Michael ? Disais-je en me tenant dans l'encadrement de la porte. Pourquoi m'as-tu amené à Londres ?

_C'était trop dangereux de te laisser là-bas, aux États-Unis. Les choses commencent à se gâter, je te l'ai déjà dit. Répondit-il en plaçant quelques chemises dans un placard. Et pour les affaires, j'ai besoin d'une femme à mon bras.

_Une femme à ton bras ? Haussais-je un sourcil en secouant la tête, croisant les bras. Je ne suis pas un de ces objets qu'on achète et qu'on fait pavaner pour qu'on l'admire.

Il s'était arrêté de bouger et me regardait fixement, puis de haut en bas, avant qu'un petit sourire ne vienne se nicher encore et toujours en coin.

_Pour qu'on t'admire ? Tu peux être sûr que je ne laisserai personne le faire. Assurait-il en me murmurant à l'oreille. Je me réserve ce plaisir.

Je me pinçais les lèvres pour ne pas lui faire voir que j'étais atteinte par ce compliment. Ce petit jeu l'amusait, il aimait bien me voir gênée. Je pouvais peut-être me sentir sereine avec lui, après tout, non ? Il n'était pas tellement méchant et aussi tyrannique que je le présumais. Il était aussi un homme qui aimait jouer avec les femmes, qui savait être doux. Mais j'aurai toujours cette image de lui en train de brûler Rebecca. C'est encore beaucoup trop récent– en même temps, ça c'était passé hier – pour que j'efface cette image. Cette chaire me révulsait et me donner des hauts-le-cœur.

_Je sais que t'as rien comme affaire avec toi. Commençait-il en prenant son téléphone.

_La faute à qui, rappelle-moi ? Souriais-je sarcastiquement. Je m'en souviens pas très bien.

_La mienne et j'en suis pleinement conscient. Avouait-il enlevant les mains, son fameux petit sourire en coin. C'est pour ça que tu vas prendre une douche, tranquillement, pendant que je passe quelques coups de téléphone et après, on sort faire un tour, okay ?

_Qui t'as dit que j'avais envie de sortir, hein ? Levais-je la tête en me redressant.

_Je t'ai vu à la fenêtre, t'en meurt d'envie.

Il se mit derrière moi et il me poussait lentement vers la salle de bain, son téléphone collé à l'oreille. Ses mains étaient délicatement posées sur ma taille et là, j'eus un petit frisson que j'eus la chance de dissimuler sous un petit rire nerveux. Il déposa délicatement ses lèvres à l'arrière de ma nuque et l'effort surhumain que j'avais de ne pas rougir n'avait servi à rien. Pendant un instant, je n'avais qu'une envie, c'était qu'il continue, que je déposais ma tête sur son épaule pour qu'il continue à me faire frissonner ainsi. Il savait comment faire pour me mettre dans ce genre d'état. Un état second de béatitude qui semblait lui plaire. Mais pas à moi. C'était presque dangereux.

Sous le jet d'eau tiède de la douche, je prenais mon temps. Dieu, que cela faisait du bien de se laver ! Deux jours que je n'avais pas eu une hygiène correcte alors j'en profitais pour y rester longuement. J'en profitais aussi pour réfléchir. Quel genre de rendez-vous Michael aurait-il pour avoir besoin d'une femme à ses côtés ? Je m'étais imaginée des scénarios abracadabrantesques comme dans les films de James Bond ou alors, comme dans les livres. C'était ridicule. Et puis au moins, ça me faisait sortir un peu, autant en profiter.

Je prenais une serviette pour mes cheveux ainsi que pour mon corps, je les enroulais autour de moi mais à la sortie de la salle de bain, panique. Ma robe noire avait disparu. C'est une blague ? Je regardais partout dans la chambre de Michael mais aucune trace de ma robe noire. Et j'étais censé sortir en ville comment ? En petite serviette ?

_Les filles et la douche, une grande histoire d'amour, n'est-ce pas ? Entrait Michael en riant avant de s'arrêter d'un coup en me voyant enrouler dans une serviette. Intéressant. C'est la nouvelle mode à Londres ? J'adopte immédiatement.

_Michael. Soupirais-je en tentant de garder mon sourire face à cette situation gênante. Où est-ce que tu as mis ma robe ?

_Je l'ai jeté. Avait-il dit simplement en portant une pomme à sa bouche. Pourquoi ?

Attendez, quoi ? C'était une vaste boutade, hein ? Il a pas jeté ma robe, quand même !

_Michael, sérieusement ?

_Je suis sérieux, elle est à la poubelle. Redisait-il en me regardant dans les yeux. Tu crois que j'ai passé des coups de fils pour rien ?

_T'as appelé des gens pour jeter une simple robe à la poubelle ? Riais-je en n'en revenant pas. Michael, c'était l'une de mes préférés !

_Ah non, je l'ai jeté comme un grand mais tu n'allais pas te trimbaler comme ça dehors, je ne suis pas assez idiot pour ça. Riait-il en posant un chapeau noir sur sa tête. Je t'ai déposé des vêtements sur le canapé, tu n'as qu'à choisir.

  Je soupirais en partant vers le salon. Ce petit con avait osé. Il se croyait tout permis, c'est pas possible. Sur la petite table y trônait un petit carton blanc. Je m'asseyais sur le canapé puis ouvrait la fameuse boîte. Un pantalon noir et un haut rouge avec une veste en cuir noire. La tendance était au noir, apparemment. Au moins, il n'avait pas fait de folie et il était resté basique. Michael les avait-il choisi lui-même ? Si c'est lui, il avait de très bon goût en matière de vêtement. Mais le problème, parce qu'il y en a toujours un, c'était ... plutôt serrée ... voire carrément fait pour montrer ma silhouette que je cachais souvent. Dans quel bourbier m'étais-je encore mise ? Je regrettais déjà ma robe ...

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Michael sans gêne quoi, j'aurai péter un câble ! 😂
Et puis, notre petit Michael aime bien jouer avec son avocate 😏

Mais Bref, qu'en pensez-vous ?
Et pourquoi avoir une femme a son bras ? 😏

Law - [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant