Chapitre 58 - Black Rose

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Auranna Winters, avocate et amoureuse de Michael Jackson, leader des Moonwalkers

Je tentais de camoufler l'hématome que m'avait fait Billie lors de notre dernière rencontre, il y avait seulement quelques minutes. Il n'était pas très agréable à voir. Un magnifique œil au bord noir à l'œil gauche. Rien que de le toucher me faisait mal. Merde. Pendant l'absence de Janet qui était parti avec Mary faire les repas du soir, j'en avais profitais pour piquer du maquillage et j'avais galéré car nous ne faisions pas du tout la même teinte. Qu'est-ce que j'allais faire pendant l'absence de Michael ? Si l'homme que j'aimais n'était pas là, j'étais mise en constant danger, un danger encore plus grand en son absence. Et cela faisait deux jours qu'il était parti. Janet m'avait donné un double des clés de l'appartement de Michael, je m'enfermais généralement là depuis que je les avais eu. Vous allez peut-être m'en vouloir mais, Michael n'étant pas à mes côtés pour me surveille ou se montrer joueur avec moi, ma curiosité à repris le dessus. C'était un vilain défaut mais j'avais fouillé ... Oui, c'était moche de faire et ça mais je ne l'avais pas fait parce que je n'avais pas confiance en Michael. Non, je cherchais des indices pour comprendre son traumatisme mais malheureusement pour moi, rien. Nada. J'étais désespérée, je m'étais affalée sur le lit. J'allais devoir affronter Rebecca. Merde. Tout à coup, Janet rentrait en trombe en claquant la porte derrière elle.

    _Janet ? Disais-je en me relevant du lit. Qu'est-ce qu'il se passe ?

    _Les prostitutas ! S'écriait-elle en m'emmenant sur le côté du lit. Elles arrivent ! Elles ...Euh ...

    _Janet, de quoi est-ce que tu ...

Soudainement, des coups résonnaient à la porte, comme des gros coups de poing. Janet m'entraînait sous le lit, je me cognais même la tête contre la latte. Mais quelle douée je fais ! La jeune femme me fit signe de me taire, je n'osais presque plus respirer. Dans un claquement sec contre le mur, la porte de la chambre s'était ouverte. J'avais mis ma main sur ma bouche pour éviter le moindre bruit. Avec Janet, nous nous étions regardés, j'étais inquiète. J'en tremblais presque. Puis ensuite, j'entendais les talons claquaient sur le sol de la chambre. Je serrais la main de Janet, dans quel merde étais-je encore mise ?

    _Michael, mon chéri ? Disait une voix fluette. Il y a quelque chose pour toi ! Et c'est plutôt ... Romantique ...

C'était la voix de Billie. Cette garce. Comment osait-elle appeler Michael ainsi ? Voilà que je devenais jalouse, maintenant. Je la revoyais me donner ce coup dans mon œil, disant qu'elle n'avait pas fait exprès. Mon cul, ouais. Les talons hauts et rouges de Billie se trimbalaient dans la pièce. Ensuite, ce fut des talons verts, c'était la voix de Diana.

    _Il est encore à Los Angeles, il ne revient que demain. Répondait Diana en faisant le tour de la pièce. En tout cas, il faut admettre que l'avocate et lui sont ...

    _Ose dire qu'ils sont faits pour être ensemble et je te jure que je te tue ici et maintenant. Interrompait Billie en posant un objet sur la commode, près de la télévision. Michael est à moi et cela depuis presque deux ans, je ne vais pas laisser une petite avocate à la con me le piquer sous prétexte qu'ils ont un passé en commun. De toute manière, quand cette petite conne se sera fait attraper par les Maras, nous serons tranquille.

Les Maras, comment était-elle au courant que j'étais recherchée par les Maras ? Les nouvelles allaient vite ! Tout à coup, j'entendais Billie qui s'affalaient sur le lit, le matelas s'était affaissé, me touchant presque à travers les lattes. Je serrais encore plus fort la main de Janet, je me sentais mal. Vraiment mal. J'avais l'impression que j'allais vomir mes tripes, rien que la présence de Billie me faisait peur.

    _En tout cas, avec ce que Rebecca nous a raconté tout à l'heure, je comprends mieux pourquoi Auranna est une salope. Soufflait-elle tandis que Diana s'asseyait au bout du lit. Se faire prendre dans un jacuzzi par quatre mecs ... Quand je pense que je la prenais pour une sainte-nitouche, j'en ris encore !

Je lâchais la main de Janet pour cacher mon visage. Oh non, Billie était au courant. Cette putain de prostituée savait pour cette soirée-là. Je sentais à nouveau les mains de ses quatre garçons sur mon corps, je voulais lâcher des larmes mais je les retenais. Et si ces deux-là m'entendaient ? J'étais foutue. Quand je pense que Janet entendait ses paroles ... Je voulais m'enfouir sous la terre pendant des milliers d'années. Pourquoi Rebecca avait-elle ouverte sa putain de bouche de merde !

    _Billie, c'est plutôt grave ce qu'il lui est arrivé, tu sais, je pense qu'on ne devrait pas blaguer sur un tel sujet. Murmurait Diana en se levant pour aller près de la porte.

    _Tu es vraiment stupide, Diana. Crachait l'autre prostituée en se levant à son tour. Auranna l'avait cherché, c'est évident ! Attend que la planque soit au courant, ça va être géniale !

Les deux claquaient la porte, j'entendais leurs pas dans le couloir. Je sortais de ma cachette puis je contenais mes larmes. Non ... Non ... Non ... La planque allait être au courant, merde ! Je me cramponnais les cheveux, je ne savais plus quoi faire. Janet sortait à son tour. Elle avait ce regard triste, ne sachant pas non plus quoi dire ou faire.

_Auranna, je suis vraiment désolée ... Avait-elle simplement murmurer en faisant référence à mon passé tumultueux. Est-ce vrai ... Ce qu'elles viennent de dire ?

    _J'aurai aimé que ça soit un mensonge, tu peux en être sûre ...

Je m'approchais de la commode où trônait désormais un vase en cristal avec une rose noire à l'intérieur. Une rose noire ? Ce n'était pas commun, je n'en avait même jamais vu. Qui pourrait envoyé ce genre de cadeau à Michael ? Il y avait un nœud autour de celle-ci où un petit mot écrit à la main était suspendu.

<< Pour ta perte prochaine, Michael. >>

M.

Law - [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant