Auranna Winters, avocate pour Michael Jackson, leader des Moonwalkers.Il faisait nuit maintenant, j'étais allongée sur le canapé avec un plaid sur moi mais impossible de fermer l'œil. Je restais sur mes gardes, j'avais peur que mon assaillant au marché vienne pendant mon sommeil. C'était puéril mais pourtant, j'avais toujours cette appréhension et, même si j'étais avec Michael, ce n'était pas du cent pour cent. En parlant de lui, je ne l'avais pas tellement revue depuis que nous étions revenue à l'appartement. En même temps, je m'étais presque enfui dans mon coin et il avait fait de même. Je l'avais entendu s'enfermait à clé dans la salle de bain et il a dû y rester au moins deux bonnes heures. Ensuite, quand Michael en était sorti, j'avais fait semblant de dormir paisiblement sur le canapé, le dos tourné à lui. J'entendais ces pas dans l'appartement, je pouvais donc suivre son chemin. Le bouclé avait été dans la cuisine, sûrement pour préparer à manger et j'avais même entendu une assiette qui se posait sur la petite table basse. Je n'avais pas le cœur à manger. Cette malicieuse rencontre d'un très mauvais goût me coupait l'appétit. Ensuite, ça avait été le silence car Michael s'était arrêté juste à côté de moi, par terre. Je sentais son souffle et son regard, c'était presque perturbant. Il croyait que j'étais vraiment endormie.
_Je suis tellement désolé, Auranna. Avouait-il doucement. C'est ma faute, vraiment. Si je n'avais pas mal tourné, nous n'en serions pas à ce stade ... J'ai même pas été foutu de garder ta main au marché, tu te rends compte ? Avait-il continué en posant ce qui me semblait ses couverts dans une assiette. Je m'en veux terriblement, si tu savais ...
Non, c'était de ma faute. C'était moi qui avait insisté pour aller dans Camden Market, c'était moi qui attirait les ennuis, j'étais un aimant à malédiction. J'avais mis Michael en danger et je m'en voulais considérablement à mon tour. Il n'avait rien à voir avec ça, je savais juste attiré les ennuis sans les contrôler ensuite.
Tout à coup, me tirant de mes souvenirs, j'entendais des bruits dans l'appartement, des gémissements, des plaintes, des murmures. Je me redressais lentement, l'assiette de spaghetti que Michael m'avait faite était toujours là. Quelqu'un était-il rentré dans l'appartement ? La porte de la chambre de Michael, qui se trouvait à quatre marche de hauteurs, était entrouverte. Les bruits venait de là. Je décidais de me lever prudemment avant de me diriger vers celle-ci. Je poussais lentement la porte. Les stores étaient à moitié fermés mais ils laissaient rentrés la lumière des réverbères de la rue à travers la pièce. C'est là que je le vis. Je vis Michael qui se tortillait dans son lit, le visage crispé. Il semblait faire un cauchemar.
_Non ... Non, je vous en supplie ... en prie ... Arrêtez ! NON ! Disait-il en aillant du mal à reprendre sa respiration. Laissez-moi !
Sans attendre, j'étais venu près de lui. Le pauvre était vêtue d'un tee-shirt blanc et d'un bas de survêtement, son front était en sueur. Je posais ma main sur sa joue, ce qui le réveilla en sursaut. La faible lumière de l'extérieur éclairait son visage. Il était effrayé, paniquée. Il touchait mon visage, se demandant si j'étais bien réel. En le voyant comme ça, mon cœur s'était serré. Faisait-il souvent des cauchemars ? Le jour, il semblait si fort, si sûr de lui, si ... Indépendant de ce monde et insensible. Maintenant, je le voyais sous un nouveau jour.
_Ils arrivent, ils arrivent. Paniquait Michael en me regardant dans les yeux. Rebecca et sa bande, ils arrivent, Auranna, aide-moi, je ...
Rebecca et sa bande ? C'était donc ça, son cauchemar ? Lui aussi avait-il été traumatisé par un membre de la famille Lewis ? Je posais mes deux mains sur ses joues et je le regardais à mon tour, en caressant sa pommette avec mon pouce. Du coin de l'œil, j'avais remarqué des griffures le long de son bras. C'était-il fait du mal volontairement ?
_Michael, il n'y a que nous ici, personne n'arrive. Avais-je doucement dit tandis qu'il tentait de reprendre sa respiration. Tu entends ? Il n'y a que nous.
Je touchais son front, il était brûlant. Son corps tout entier tremblait comme une feuille. Je regardais partout pour trouver quelque chose, n'importe quoi, quand mon regard se posais sur la salle de bain. De l'eau, il lui fallait de l'eau. Je commençais à partir vers celle-ci mais Michael me suppliait de revenir, il s'écriait mon prénom et il recommençait à paniquer. Il regardait partout.
_Auranna ! Auranna ! Reviens ! Je t'en supplie !
Sa voix déraillait et plus je m'éloignais, plus il criait mon prénom. Des larmes avaient commencé à couler sur ses joues. Sans perdre une seconde, j'avais pris un gant de toilette et je l'avais arrosé avec de l'eau froide. Quelques secondes plus tard, j'étais revenue dans la chambre et j'étais de nouveau à ses côtés. Michael me regardait avec des grands yeux, il n'avait plus de repère. Je m'asseyais au bord du lit tandis que je tamponnais son front avec l'eau froide. Il s'était adossé à la tête de lit et j'arrêtais pas de me fixer tout en tenant ma main libre. Son regard. Si vous l'auriez vu, il était brisé. Après qu'il ai repris une respiration correcte, j'avais voulu allé ranger le gant de toilette mais à peine avais-je bougé que sa main m'avait retenu d'un geste vif.
_Auranna, j'ai besoin de toi, reste, je t'en prie. Murmurait-il désespérément en m'agrippant. Ne serai-ce que pour cette nuit, je t'en supplie.
_Je ne vais nulle part, Michael. Avais-je assuré en l'embrassant sur le front. Je te le promets.
Je déposais le gant sur la table de chevet puis il m'obligeait presque à venir dans le lit avec lui. Je soulevais la grosse couverture moelleuse puis je vins près de Michael, m'allongeant à ses côtés. Il plaçait sa tête près de ma poitrine, cramponnant mon haut comme si c'était sa seule bouée de sauvetage. Le souffle tremblant, il passait son autre main autour de ma taille, comme s'il avait peur que je parte ou que je le rejette. Je caressais doucement ses cheveux et il s'était rendormi comme si de rien n'était. Comme si rien n'avait eu lieu. Je pense que ces caresses l'avaient apaisé alors j'avais continué pendant un bon moment.
Cela lui arrivait-il fréquemment ? Qu'est-ce que Rebecca avait commis comme atrocité pour qu'il soit touché à ce point ? Et sa manière de crier mon prénom quand je m'éloignais comme si je l'abandonnais à son triste sort. Je m'étais surprise à le regarder dormir, il n'avait plus cet air crispé avant mon arrivé dans la chambre. Il était, maintenant, comme détendu grâce à moi. J'embrassais sa tempe avant de regarder vers la fenêtre de sa chambre. Les lumières des rues de Londres étaient allumées et l'homme à la capuche rôdait ici, à Londres, et il n'avait pas l'intention de me laisser tranquille. Cette nuit-là, je n'avais presque pas dormi, je luttais contre le sommeil mais cette lutte était impossible à gagner vers cinq heures du matin. J'avais fini par fermer les yeux, me laissant glisser délicatement dans les bras de Morphée, une personne avec une capuche noire et dont le canon du flingue était positionné entre mes deux yeux, prêt à m'exécuter.
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Je sais que vous êtes déçu que ça ne soit pas la suite Du flash-back mais Vous l'aurez un jour, je vous rassure. Cette scene m'a brisé le cœur 💔
Qu'en pensez-vous ? 😘
Et Si le flash-back du chapitre précédent n'était qu'en réalité le cauchemar de Michael et que ses plaintes, c'était ce qu'il a dit pendant cet événement ? 🙄
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Law - [ Michael Jackson ]
Fiksi PenggemarDans la petite ville corrompu de Riverwood, un meurtre sanglant pendant un été fait trembler les habitants. Entre un criminel récidiviste, des enfances brisées, une histoire familiale de gang, une magnifique avocate timide avec un sombre passé, ils...