Chapitre 59 - Mistakes are made to learn

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Michael Jackson, leader des Moonwalkers et amoureux d'Auranna


   Je n'aurai jamais dû sortir en boîte avec mes frères. Ce fut ma première erreur. J'aurai dû rester avec ma mère qui attendait tant ma visite depuis si longtemps. J'aurai peut-être pu la prévenir au détour d'un sugar cream pie que j'avais rencontré quelqu'un qui me plaisait vraiment et dont j'avais du mal à me passer, même si cela ne faisait qu'un très court instant que ma petite avocate préférée était dans ma vie. Elle m'aurait donné des conseils, peut-être même que je l'aurai vu fière de moi, pour une fois, non ? Mais à la place, j'ai suivi mes frères comme le gros con que j'étais à l'époque. Il y avait l'alcool, il y avait moi et la fille châtain en rouge. Nous étions allés vers les étages, là où se trouvait les ... Chambres pour les clients riches. La danseuse nous avait partiellement déshabillé et comme un con, dans le feu de l'action, j'avais suivi le mouvement. J'étais rentré en elle, je n'ai même pas dû faire trois coups de reins que j'avais eu la tête d'Auranna dans ma tête avec sa robe argentée, j'avais entendu son rire quand elle faisait une bataille de nourriture dans les cuisines avec Mary et Janet, je sentais ses mains dans mes cheveux qui m'apaisaient après mes foutus cauchemars. Je m'étais retiré immédiatement. Je ne voulais pas cette fille, ce n'était pas elle que je désirais ... En deux temps, trois mouvement, j'avais remis mes vêtements et j'étais parti précipitamment, laissant quelques billets sur le lit.

   Qu'est-ce que je venais de faire, putain ! Qu'est-ce que je venais de faire ? Tout à coup, j'entendais un « clic » dans mon dos. Je me retournais mais le couloir était vide, ce n'était qu'un couloir rempli de porte menant sur des hommes qui trompaient leurs femmes et se vidaient la queue. Comme je venais de le faire. Putain, je me sentais si coupable.

   Le restant de la nuit, j'étais rentré à la maison familiale et je n'avais fait que regarder le plafond de la chambre d'ami. Dès que je fermais les yeux, je voyais cette fille châtain en rouge puis j'imaginais que Auranna nous surprenait et qu'elle s'en allait pour de bon, je n'arrivais pas à la rattraper. Je l'entendais me dire que je n'étais qu'un gros con, que je lui avais fait du mal, qu'elle allait me quitter, qu'elle s'en irai à tout jamais. Je me voyais en train de vouloir la rattraper mais il y avait comme une vitre invisible qui m'empêchait d'avancer. Je tapais dessus de toutes mes forces avec cet espoir inutile que la vitre allait céder. Rien. Mon cœur se serrait à chaque fois que j'avais ces pensée. Auranna ... Auranna ... Auranna ...

   Me voilà maintenant dans le bureau de mon père au quartier général des affaires familiales. Le bureau était très sombre et les stores étaient à moitié fermés, les rayons du soleil traversaient doucement la pièce. J'étais restée regarder le bureau de mon paternel, qu'est-ce qui allait m'attendre ? J'avais la boule au ventre, et si Joseph allait vouloir me prendre dans son équipe ?Quels reproches allais-je devoir confronter ? Je regardais l'horloge, quinze minutes de retard.

    _Il est peut-être mon père, cet enfoiré sera toujours en retard. Marmonnais-je en me grattant le nez, les jambes croisées.

   Évidemment, ce fut à ce moment-là que mon père était rentré dans la pièce,toujours son air à la fois dur et neutre. Il avait toujours cette même expression qui, par la plus grande des contradictions,n'exprimait rien. Sa réputation de mettre les gens mal-à-l'aise rien qu'avec son regard, des yeux sombres qui donnaient envie des'enfouir sous terre. Il portait un costume trois pièce noire à rayure, un chapeau sur la tête, une chaîne en or qui pendait depuis la poche de son veston. Mon paternel s'asseyait en face de moi, me regardant droit dans les yeux.

    _T'es vraiment qu'un petit con, tu le sais, Michael ? Disait-il en allumant un cigare.

    _J'ai pas que ça à faire alors abrège mes souffrances le plus vite possible. Soupirais-je en posant mon chapeau blanc sur le bureau.

   Son regard assassin me trucidait sur place et à emporté. Il avait constamment ce genre de regard vis-à-vise de moi.

    _À cause de toi, les Maras s'en prennent à nous car, même si tu as tes propres affaires en dehors de la famille, tu fais toujours PARTI de cette famille. Commençait-il en se levant, faisant le tour de son bureau. À cause de toi, nous perdons nos cargaisons. À cause de toi, nous perdons de l'argent. À cause de toi, nous commençons à perdre des hommes. Continuait-il avant de se mettre devant moi, me plombant par sa taille. Alors, explique-moi à cause de quoi tu t'attires des ennuis ? Ou plutôt de qui ?

   _Comment ça, de qui ?

   _Les rumeurs courent, Michael ! S'écriait-il en écrasant son poing sur la table. Qui est cette foutue nana qui t'attires toutes ces emmerdes, hein ?

   _Joseph, ce sont mes histoires, elles ne te regardent pas. Croisais-je les bras en le regardant dans les yeux.

   _Elles me concernent car ça implique mes affaires, une chose dont j'ai pris soin pendant ...

   _Pendant des années et même plus que tes propres enfants ! M'écriais-je à mon tour en me levant de ma chaise, faisant désormais sa taille.

   Nous étions restés ainsi quelques secondes seulement. Mais pourtant, ces quelques secondes eurent le temps de me rappeler l'absence paternel et la ressemblance de survie dans mon enfance, aidé de mes frères et de ma mère. Joseph écrasait son cigare dans un cendrier avant de revenir à moi. Le bureau empestait cet putain d'odeur de cigare que je détestais.

   _Si tu ne prends pas des initiatives pour remettre les choses en place, je le ferai moi-même.

   _Et qu'est-ce que tu comptes faire ? Rallier tes affaires aux miennes ?

   _J'écarterais ta distraction du moment, tu as intérêt à faire vite avant que je m'en charge. Me menaçait-il avant d'aller se rasseoir à son bureau. Tu sais bien que je ne suis pas tendre, que ce soit avec mes hommes ou les femmes.

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Et voilà ! Que le Dieu de l'inspiration me lance de nouvelles idées, je commence à tomber en panne ... 

Mais que va faire Joseph ? 

Alors, l'acte de Michael ? Et comment Auranna pourrait-elle réagir si elle l'apprenait ?

Law - [ Michael Jackson ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant