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Alaska hurle à côté de moi, Flame court vers son ami et le rattrape, tandis que Gleb, un rebelle, Harald et Emo tirent sur Quincy.

― Pan ! crie Flame en posant son ami par terre.

Pan respire affreusement. Alaska se dirige vers lui et lui prend les mains.

― Pan, pleure-t-elle.

― On va te soigner, Ok ! dit Flame.

Je m'avance et je m'effondre en larmes, mes pouvoirs n'ont aucun effet sur les blessures infligées par les sentinelles.

― Je sais... que... ça ne servirait à... rien... Flame... tu dois... vous devez rentrer... j'ai... une faveur... ramène Alaska... là-haut...

― Pan... sanglote Alaska.

Il se tourne vers elle et caresse son visage avec son autre main.

― Je crois... que je suis... tombé amoureux de toi... Vis pour moi...

Il commence à suffoquer...

― Flame... toi aussi... Vis...

Ses yeux s'écarquillent, je ne sens plus son cœur battre. Je mets mes mains sur mon visage et je pleure.

― Non, non ! crie Flame les larmes aux yeux.

Alaska lui serre les mains et hurle de douleur.

― Il faut y aller, crie un rebelle. D'autres sentinelles approchent.

― Non, non, je peux pas le laisser, crie Flame.

Elron soulève Flame.

― Flame, faut y aller ! Je suis désolé, mais comme tu me l'as dit quand j'ai perdu Tinala, il faut se battre pour eux maintenant !

Emeraude me soulève et m'emmène avec elle, tandis que Caleb prend Alaska qui hurle.

― Flame ! crie Emeraude, nous devons nous rendre au cerveau, c'est le seul moyen que nous avons pour tout arrêter ! Et comme la mère de Pan est un sang pur, il ne va pas muter ! Nous reviendrons récupérer son corps et vous pourrez lui faire vos adieux comme il se doit ! Nous avons tous, ici, perdu des êtres chers ! Concentre-toi sur ta mission ou nous allons tous y passer !

Je regarde Emeraude qui me prend la main, et je la sens trembler. Je la pensais forte et puissante, mais je me rends contre que malgré cela, nous avons tous la trouille, la trouille de perdre quelqu'un, comme on vient de perdre Pan juste à l'instant. Je lui presse les mains et je renifle.

― Mon pistolet, dis-je, je l'ai oublié...

― Ce n'est pas grave ! Nous serons bientôt arrivés !

― J'ai... une question... fait Alaska le souffle sautillant. Si... Quincy était là... ça veut dire... qu'il y a des étudiants de la zone noire ici... ?

― Oui, fort possible, répond Emeraude. Et ils doivent tous être infectés.

Nous courrons dans le couloir, des sentinelles apparaissent alors. Les tirs reprennent. Mais cette fois, avec plus de colère, plus d'acharnement. Alaska tire partout, même une fois que les sentinelles sont par terre, sa main continue d'appuyer sur la gâchette. Gleb tape sur son épaule.

― C'est fini, lui dit-il.

Elle regarde devant elle et ses larmes recommencent à jaillir. Pan, on a du l'abandonner. Je ressens sa colère et sa peine. Pourtant, nous devons poursuivre.

Nous reprenons notre ascension et arrivons à un grand carrefour. Elle donne lieu sur une fenêtre vitrée.

Flame s'approche le premier de la fenêtre, nous le rejoignons. Elle donne vue sur une grande salle circulaire située un peu plus bas. Des écrans panoramiques volent autour d'un bassin qui abrite en son milieu, une femme portant une combinaison blanche allongée sur un dossier. Un casque relié à des fils est posé sur son crâne rasé lui permettant d'être connectés aux ordinateurs qui se trouvent derrière elle.

Sur les écrans, je vois les prototypes, les traqueurs, les chasseurs qui cherchent leurs proies, ils sont partout. Je vois aussi les sentinelles devant la base où des combats font rages.

― C'est elle le cerveau ? interroge Harald...

― Voici Rubis, la mère de Flame, dit Emeraude. (Elle se tourne vers lui.) Il est temps que tu te montres à elle.

― Euh... je ne comprends plus rien, dit Harald.

Je regarde un écran, je nous vois nous, et derrière, une ombre apparaît. Il est grand, énorme, il porte une armure massive.

― Un prototype arrive ! annoncé-je.

Je regarde dans tous les sens, il n'y a plus aucune issue.

― Elle sait que nous sommes là et pense que nous sommes nuisibles pour elle, c'est pour cela que le prototype est là ! dit Emeraude. Flame brise cette vitre et vas-y ! Nous restons là pour combattre ce prototype.

― Non, je ne peux pas laisser Améthys !

― Flame, crié-je, tu dois y aller ! Ne perds plus une minute ! Il faut que tu sautes avant qu'il n'arrive ! T'es le seul à pouvoir arrêter ça. (Je m'approche de lui, pose ma main sur ses joues et lui donne un baiser.) Je t'aime, je te fais confiance alors fait-moi confiance, on va tous rentrer !

Il prend une profonde respiration et acquiesce. Je m'éloigne de lui et il court placer sa main sur la vitre pour en faire une ouverture. Il saute alors et disparaît. Je me retourne le prototype est là, à la place d'une arme à feu, il porte une énorme hache. Il ouvre sa gueule et hurle.

Le fardeau_ Améthys II (TERMINE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant