Cohabitation

Chapitre 4 : L'arrivé... Mouvementée

Chapitre 4 : L'arrivé... Mouvementée

Les deux places vides devant moi s'étaient remplie de deux vieilles insupportables, qui hurlaient de tous les côtés, prétendant être les reines des Bisounours, et que à ce titre on devait tous se prosterner devant elles. Le voyage fut long, très long.

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Camille était là, devant moi.

-Surprise ! Hurla-t-elle en me montrant sa lettre d'acceptation au lycée Thomas Clément.

-C'EST VRAI ? Hurlai-je en retour ! Non ?! C'est merveilleux Camille !

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Je me réveillai en sursaut. Je soupirai. Ce n'était qu'un rêve...

-Gare de Fréjus ! Arrivé dans 9 minutes ! Terminus, tous les voyageurs descendent de la rame ! Parlait la voie SNCF.

Je commençais à me lever, l'homme à coté dormait toujours. Je devrais le réveiller quand même... C'est le terminus ! Enfin, il dort tellement bien...

J'enjambais une fois encore l'homme qui dormait, ma deuxième jambe se pris dans une couture de mon siège. Je tombai comme une grosse merde sur le gars qui dormait. Bah au moins, il est réveillé !

-Excusez-moi ! Je suis désolée !! M'excusais-je alors qu'il enlevait son masque de sommeil. Je découvris un gars de 16-17 ans, à moitié endormis. Il marmonnait quelque chose d'incompréhensible ; mais je parvins à distinguer quelques mots :

-On est où là ?

-A la gare de Fréjus... Répondis-je, toute gênée.

Il me fixa avec ses yeux endormis, et puis, d'un coup, son visage s'illumina.

Il prit mes deux mains dans les siennes, HEIN ? !!

-Merci de m'avoir réveillé ma jolie. Dit-il d'une voie tellement sensuelle, ses yeux noisettes brillait de mille feu ; il est tellement mignon et sexy...

-C'est normal ! Je n'arrivais pas à quitter ses yeux du regard.

Je me relevai difficilement du sol, et partis en direction de mes valises.

-Arrivé à quai ! Terminus, tout le monde descend ! Répétait la voie insupportable de la SNCF.

Mes sacs et valises en mains, j'attendais l'ouverture des portes.

Quand enfin elles s'ouvrirent, je sortis difficilement, une de mes valises était accrocher à l'anse d'une autre valise.

-De l'aide, ma Jolie ?

-Je... veux... Je veux bien s'il te plait... Chuchotais-je, gênée.

-Au faite je m'appelle Nathan ma Jolie.

-Katharina. Répondis-je.

-C'est originale comme prénom ! Tu es étrangère ?

-Ma mère est Américaine. Mais, je t'en pris, appelle moi Kate ou Katy !

Il me sourie, puis descendis mes valises sur le quai. Je le remerciai, et me dirigeai vers la sortie de la gare. Je remarquai qu'il me suivait, ou qu'il allait dans la même direction que moi. C'est logique : tout le monde va vers la sortie ! Il faut que j'arrête de rêver !

J'arrivai vers une grande route, je posai mes valises auprès de moi sur le trottoir, et attendu un taxi. Quand après 10 minutes, un taxi s'arrêta devant moi, je montai immédiatement et le chauffeur posa mes affaires dans le coffre.

-Bonjour, A l'hôtel Opaline, s'il vous plait ! Je fermai la porte, mais elle se rouvrit ! Je regardai la raison de cette ouverture...

C'était encore une très belle journée pleine de promesses..