Chapitre 17 : Indiscrétion !

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Chapitre 17 : Indiscrétion !


Titouan me tira à travers la foule de mecs, et là, à cause de la force d'attraction (enfin j'en sais rien XD) je me retrouvai dans ses bras !!!!!!!! OH MY GOD ! Je sentais son torse musclé contre ma tête, j'étais sans aucun doute plus rouge qu'une petite tomate. Je me retirai immédiatement, m'excusant platement.

-Je suis vraiment désolé...

-T'inquiète beauté. Katharina c'est ça ?

Je hochai la tête.

-Titouan Diéma. Je lui souriais. Il n'avait toujours pas lâché ma main. Nous continuâmes à marcher, un silence pesant s'était installé entre nous.

-Hum, je suis dans la chambre 30, en seconde, et toi ? Osais-je enfin demander, histoire de briser le silence.

-Chambre 20, en terminal. Il répondit plutôt sèchement. Je compris qu'il ne voulait pas parler.


-C'est ici. Il me montra une grande porte bleue de la main.

-Merci beaucoup, Titouan. Si je peux faire quelque chose pour toi, n'hésite pas. Je lui sourie, puis frappa doucement à la porte.

-Je n'oublierai pas. A plus. Répondit-il avant de partir.


-Entrez Miss Marshall. Me dit une voix mielleuse à travers la porte.

Comment sait-il que c'est moi ? 

J'ouvris doucement la porte, et regardai l'énorme bureau entouré de livres sur des dizaines d'étagères allant jusqu'au plafond !

-Excusez-moi de vous déranger, mais Jordan Delta m'a dit que vous souhaitiez me voir ?

-Oui, en effet, asseyez-vous. Il me montra du doigt un siège qui a l'air méga confortable. Je m'asseyais prudemment.

-Alors Miss Marshall, pas trop surprise ?

-Si. Je ne comprends pas. Pourquoi moi ?

-Hé bien, se sont vos parents qui vous ont inscrit dans ce lycée ? Prétendant qu'il s'agissait du meilleur de France ?

-En effet, mon père voulait que j'aille dans ce lycée. Il disait que c'était le mieux qu'on puisse trouver. Mais si j'avais su...

-Vous ne seriez pas venus ? Il me regarda droit dans les yeux.

-Hé bien... Je... Si... Enfin, peut-être... Je cherchai désespérément une réponse. Je me serai sans doute préparer psychologiquement avant ; mais je serai quand même venue. Enfin je pense.

Ma réponse paru le satisfaire.

-Avez-vous vu vos parents récemment ?

-Oui, trois jours avant que je prenne le train.

-Miss Marshall, répondez-moi honnêtement. Si vous aviez un problème quelconque avec vos parents, vous me le diriez ?

-Mais, je n'ai aucun problème avec mes parents ! Je ne vois pas ce que je pourrai vous dire !

De quoi il se mêle celui-là ! Je me levai précipitamment. J'étais hors de moi, je déteste les gens qui se mêle de se qui ne les regarde pas ou qui font des allusions déplacées aux gens !

-Je vous souhaite une bonne soirée Monsieur le Directeur.

J'ouvris la porte et sortie précipitamment en prenant le soin de claquer la porte. Pour qui se prend t-il ?! Pour un psy ?! Je marchai bruyamment dans le couloir, essayant de me calmer.

Aller Katharina, Zen. Zen. Souffle, inspire, expire.


Je continuais ma marche, mais impossible de retrouver l'internat. Je n'ai aucune idée de où je peux bien me trouver. Je n'ai vraiment aucun sens de l'orientation...

Ma colère reprit le dessus, et je frappai violemment contre un mur à côté de moi. Le mur blanc resta intact à l'exception de la couleur rouge sang qui l'avait sali. Mon poing ensanglanté me faisait mal, mais j'étais tellement énervé et cette putain de phrases qui passait en boucle dans ma tête : Si vous aviez un problème quelconque avec vos parents, vous me le diriez ? Si vous aviez un problème quelconque avec vos parents, vous me le diriez ? Pourquoi cette question ? Que sait-il au juste ?


Je me plaquai le dos contre le mur devenu rouge, et me laissai glisser doucement au sol. La tête entre mes genoux, je tentai de retenir mes larmes, en vain.

-Qu'es ce que tu fais là ? Assise par terre ?

CohabitationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant