Chapitre 61 : Décembre

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Chapitre 61 : Décembre



Je n'arrêtai pas de me demander ce qu'il se serait passé si je n'étais pas intervenu. Il l'aurait tué ? Je n'avais jamais vu autant de rage dans les yeux de personne. Mon cœur était chamboulé. Je ne savais plus quoi penser de Parker. Je ne pourrais jamais être avec quelqu'un de violent... Je connais trop bien ça. Jamais, jamais je ne veux revivre ça. Jamais.



-Kate ? M'appelait Maxence, qui m'avait suivit.

Je ne me retournais pas, ni même ne ralenti. Je n'avais pas trop envie de parler. Je me dirigeais vers la rue piétonne qui était déjà très animée à cette heure ci.



Je marchais depuis une dizaine de minutes, Maxence avait arrêté de me suivre depuis un moment déjà. J'entrai dans un magasin de vêtements, et regardait les pièces proposées. Je craquai pour une jolie robe rouge et noir dans le style danseuse, à seulement 15 €.


-Qu'est-ce que tu fais là ? M'interpella quelqu'un alors que je sortais du magasin. Je tournai la tête, et vue Anthony qui me souriait. Je lui rendis évidement son sourire et m'approchais de lui. On se fit la bise.

-Quelques courses, rien de spéciale. Et toi ?

-Je promène Décembre ! Me dit-il en montrant son magnifique bébé berger allemand qu'il tenait en laisse. Je me baissai immédiatement pour le caresser. Il était tout petit, si mignon !

-Il est vraiment trop chou ! M'exclamais-je en levant la tête pour voir Anthony.

Il souriait, et je me relevai, puis il regarda l'heure sur sa montre.

-Tu as faim ? Je connais un restau pas loin, c'est super bon. Me proposa-t-il en souriant.

-Oui pourquoi pas, répondis-je spontanément. A vrai dire, je n'avais pas trop envie de retourner à l'internat, pas du tout même. Je n'avais envie de voir personne d'autre qu'Anthony en fait.



Sur le chemin du restau, on parlait de tout et de rien, comme ci il ne c'était jamais rien passé. On s'installait en terrasse, et le serveur qui visiblement connaissait Anthony nous apporta la carte. « Tu me présente ? » dit le serveur à Anthony.

-Clément, je te présente Katharina, une camarade de classe. Dit-il le moins gêné du monde. Je souris à son ami, qui me le rendit.

Je regardais les prix, qui étaient plutôt raisonnable pour cet endroit de la ville.

-Dis-moi quand tu as choisis.

-C'est bon, j'ai choisie ! Déclarais-je.

-Ok, alors, je paris 5€ que je trouve !

-J'accepte !

-Alors, je dirais... une salade niçoise, et coca zéro® !

Je rigolais, et lui annonçais fièrement qu'il avait tord.

-Et non ! Je ne mange pas de poisson ! [Il y a du thon et des anchois dans la salade niçoise.] File-moi 5€, encore ! Tu vas me rendre riche à force ahah !

On rigola de bon cœur, quand le serveur arriva. Je commandai une côte de bœuf - frites, avec effectivement, un coca zéro®. De son côté, il prit moule-frite, Fanta orange®.

Nous étions dans un petit restaurant animé, où il y avait une petite piste de danse, où un groupe de musique jouait. Le fond sonore était agréable, et nous passions un excellent moment à rire, discuté, apprendre à se connaitre un peu mieux.

On commanda une glace, qui nous a finalement été offerte par la maison. On remerciait Clément pour le geste.

-Ça fait plaisir de voir des personnes comme vous ici !

-Le plaisir est pour nous, répondis-je en finissant ma glace. Décembre eut soudainement peur d'un bruit, et fit bouger notre table, et le fond de ma glace vint se renverser sur mon haut blanc.

-Merde ! Lâchais-je sans m'en rendre compte.

-Désolé ! S'exclama Anthony en me tendant une serviette.

-Ça va, c'est rien. J'vais me changer, je reviens.

Lorsque je reviens habillée avec la robe rouge et noire que je venais d'acheter (en priant pour que personne ne l'ai essayé avant moi), le soleil commençait à disparaitre, et nous assistions à un magnifique coucher de soleil.



-Waouh ! Lâcha Anthony en me voyant arrivé dans la robe. Je le remerciais, puis je me rassie à la table et caressai Décembre.

Le groupe de musique commençait à jouer les premières notes de 'Señorita' de Shawn Mendes et Camila Cabello, chanson que j'adore, évidement. Je regardai Anthony, les yeux plein de sous-entendu, qu'il comprenait immédiatement.

-Me feriez-vous l'honneur, Mademoiselle ? Dit-il en me tendant gracieusement la main.

-Avec plaisir Monsieur. Répondis-je tout en me levant.

Il m'amena jusqu'à la piste de danse en me tenant la main, et on commença à danser sur le rythme torride de la chanson. Il dansait super bien, et je me laissais entraîner par le rythme très prenant, tout en chantant. Je sautais dans tous les sens, jusqu'à qu'il m'attire vers lui. L'ambiance changea brusquement entre nous, et nous nous mettions à danser à la manière des danses cubaines.


Nous étions à la fois mort de rire, et tellement heureux. Ça faisait tellement longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien, j'avais besoin de cette soirée. Anthony est si sympa et marrant...

Quand la fin de la chanson commençait à arriver, j'espérais vraiment que la suivante serait tout aussi bien, histoire qu'on continue à danser comme ça ; tous les deux... 

CohabitationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant