Chapitre 56 : Sauve qui peut !
-Mais t'inquiète pas, je suis là moi... Chuchota Mathias en montant sur le lit où je me trouvais, et en s'asseyant à califourchon sur moi.
Je réalisais que je n'étais plus qu'en maillot de bain.
-Tu m'as déshabillé ?! Lui demandais-je, choquée.
-C'est toi qui m'a fait un striptease, tu ne te souviens pas ? Pouffait-il en saisissant mes poignets.
Comment est-ce que j'ai fait pour en arrivé là ? Sur le point de me faire violer par Mathias ? Y'avait quoi avec le coca ? De la vodka ? Du Whisky ? Merde Kate... Qu'est-ce que tu as foutu encore ?!
-Depuis le temps que j'attends ça... Chuchota-t-il dans le creux de mon oreille.
Je retirais rapidement ma tête.
-J'ai pas envie là. Tentais-je.
-Les meufs comme toi ont toujours envies... Il resserra ses mains autours de mes poignets.
Je pris mon air le plus assuré, et retournai la situation :
Je lui saisie les bras, et me retrouvais assise sur lui.
-Plus comme ça déjà... Lui chuchotais-je à mon tour. Il avait l'air perturbé. Bam dans ta gueule. Je m'abaissai et effleurai ses lèvres avec les miennes, et me retirai au dernier moment, le laissant dans cette position. Je descendis du lit, pris ma combi-short qui traînait par terre, et mon sac, et me précipitai vers la porte.
Mathias me suivait, et m'attrapa le bras.
-Je dois rentrée, c'est tard ! Me justifiais-je en allumant mon téléphone pour lui montrer l'heure. J'avais un mal de crâne insoutenable, mais je devais m'en aller.
-Tu ne veux pas t'amuser un peu avant ? Reprit-il.
-Une autre fois, promis, chuchotais-je. Je lui fis un clin d'œil, et essayai de lui faire lâcher mon bras.
Il ne lâcha pas mon bras pour autant.
-Lâche-moi maintenant ! Dis-je le plus calmement possible.
-Une pipe et j'te laisse partir, promis. Proposa-t-il.
-Lâche-moi ! Tentais-je encore. J'vais vomir ! Hurlais-je en mettant ma main devant ma bouche.
Il cru que je mentais et ne me lâcha pas. Grave erreur mon cher. Je lui dégueulai dessus, et par réflexe il se recula, me lâchant enfin le bras.
-Ahhh ! Hurla t-il. Je soufflai un coup, j'allais mieux, plus de haut le cœur. Vomir m'avait un peu soulagé. Mais, il me retourna une droite pile sur mon œil. J'avais tellement mal et était un peu sonné. Du sang coula de mon arcade sourcilière jusqu'au sol. J'avais mal, mais c'était supportable. Je vis qu'il préparait un deuxième coup, qui m'arriva directement sur la bouche. Je fis comme si j'allais vomir à nouveau, et il s'éloigna. Je profitai de son instant de dégoût pour courir vers la porte d'entrée, l'ouvrir et partir en courant.
Je ne savais pas s'il me suivait, mais je continuais de courir, en maillot de bain, mon sac et ma combi dans la main, complètement sonnée. Je m'arrêtais enfin, regardais derrière moi, je ne le voyais pas. Des larmes me coulèrent des yeux, mêlés à des gouttelettes de sang qui perlaient sur ma joue.
Je composais machinalement le numéro de Parker.
-Allo ?
-J'ai merdé. Soufflais-je.
-Putain t'es où ? Paniqua-t-il.
Je regardais autour de moi, cherchant un endroit connue.
-Je... Vers... Enfin, Parker... Y'a un fleuriste, une fontaine, j'me sens pas bien du tout... Je n'arrivais plus rien à faire. Je perdais toutes les forces qu'il me restait.
PDV Parker
-Putain Kate, t'es où ?! Hurlais-je dans le téléphone.
-C'est Katy ?, m'interrompit Nathan.
-Oui, elle dit qu'elle est vers une fontaine et un fleuriste, et la elle ne répond plus.
-Je sais où elle est, fonce. Déclara-t-il en se mettant à courir. Anthony nous suivait. Il avait l'air profondément inquiet.
On arrivait sur une petite place, quasiment déserte à cette heure de la journée. Assise au bord de la fontaine, il y avait une fille blonde de dos.
-Katharina ! criais-je.
Elle ne bougea pas, mais c'était Elle, j'en suis sûr.
On s'approcha, et on recouvrit une Katharina en maillot de bain, le visage en sang.
Elle leva les yeux d'un regard vide, le plus vide que je n'ai jamais vu de ma vie. Elle bougea les lèvres pour dire quelque chose, mais rien qu'on ne pu comprendre. O bordel, p'tite Conne, qu'est ce que t'as foutu ?!
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demanda Anthony, choqué.
Elle haussa les épaules, puisant ses dernières forces. Elle s'écroula dans mes bras, et Nathan appela les pompiers.
Je l'a portais dans mes bras, et sentais son cœur battre très vite. Putain Kate...
PDV Katharina
J'ouvrais doucement les yeux, l'un des deux était extrêmement douloureux, et je voyais tout flou avec. Machinalement, j'essayai de me redresser.
-Katy ! S'exclama Nathan, fou d'inquiétude.
-Ça va, ça va. Le rassurais-je.
-J'étais tellement inquiet ! Dit-il les larmes aux yeux.
Mes poignets étaient bandés, et ils étaient douloureux.
Le médecin et quelques infirmières entrèrent dans la chambre, et Nathan du partir.
PDV Nathan
Parker, Anthony et moi attendions sur les bancs de la salle d'attente le rapport du médecin. Jordan, Maxence et Erwan nous avait rejoint.
Il arriva enfin vers nous, et nous fit signe de le suivre.
-Bien, elle est encore mineure, j'aimerai contacter ses parents, mais elle n'a pas l'air de le vouloir.
-Je crois qu'ils ne vivent pas en France. Répondit Jordan. Mais je vais appeler le directeur de l'école, histoire de savoir si elle ne serait pas émancipée.
-Bien. Approuva le médecin. Jordan quitta la pièce, et revenu quelques minutes plus tard.
-Elle n'est pas sous leur responsabilité directe, elle peut faire ses propres choix apparemment.
-Bien, Mademoiselle Marshall va bien, le test de viole est revenu négatif. Mais ses poignets sont bien amochés et elle devra faire un peu de rééducation. Sinon, d'ici une semaine ou deux, son visage devrait revenir comme avant. Son malaise est du à une force émotion, donc pas de soucis de ce coté. Cependant, on la garde cette nuit en observation, et elle devrait sortir demain dans la journée.
Le médecin s'excusa et partit.
-Bien, je veux des explications maintenant, exigea Jordan en regardant Anthony.
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Cohabitation
RomanceImaginez une seconde la surprise de Katharina, quand elle découvre que le lycée qu'elle rêve d'intégrer depuis toute petite est seulement ouvert aux hommes ? Imaginez encore une seconde la surprise de Katharina quand elle découvre cette nouvelle l...