Cohabitation

Chapitre 65 : Nice nous voilà

Chapitre 65 :  Nice nous voilà

-J'ai tellement hâte ! M'exclamais-je en ce matin de départ en voyage scolaire.

Ma valise était prête, et je sautillais de joie dans toute la chambre. Nathan rigolait en me voyant.

-On dirait une enfant, chuchota Maxime.

Seul les seconde et première partaient en voyage d'intégration : Parker, Nathan, Maxence, Maxime, Erwan et moi étions du voyage. Adrien était déçu de ne pas partir avec nous.

-Pas de bêtises les enfants, dit Jordan, l'air protecteur.

L'incident du rat dans mon tiroir n'était pas oublié, mais je m'étais faite une raison : c'était un hasard, un événement isolé. Enfin, peut-être pas tant que ça... Tous les soirs, mon téléphone sonne, et personne ne décroche. La chaise où je m'assoie toujours à la cantine s'est cassée quand je me suis assise dessus : les vis avaient été dévisser.. J'ai retrouvé mon livre oublié à la bibliothèque complètement taché d'encre le lendemain.... Bref plein de petits événements sans aucun rapport qui commençaient, tous rassemblés, à me faire douter. Et si quelqu'un m'en voulait vraiment ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire à cette personne ?

Je n'en avais bien sur parlé à personne. J'ai peur de me faire des idées. Et puis, je dois me débrouillée seule.

Je fis rouler ma valise jusqu'à l'entrée de l'école, où tous les élèves attendaient patiemment de pouvoir monter dans le bus. Ce jour, j'étais vêtu d'un débardeur rose et d'un short bleu avec un peu de dentelles blanches. J'avais mon chapeau de plage, mes lunettes de soleil et une petite veste, au cas où.

La rue se vida au fur et à mesure que les élèves entraient dans le bus. Je restais en retrait, attendant le dernier moment pour monter.

-Tu viens ? Cria Nathan depuis le fond du bus.

J'entrai dans le bus, de riche évidement, et me dirigeais vers ma petite bande, tout au fond du bus. Il restait deux places : une pour moi, et une pour Anthony, qui m'avait prévenu d'un léger retard.

J'étais assise à coté de Parker, qui ne m'avait pas reparlé depuis qu'il m'avait pris dans ses bras la semaine d'avant. En fait, nous avions eu quelques échanges, mais pas aussi naturels qu'avant. Mais j'avais la ferme intention de rétablir nos rapports d'avant durant ce voyage.

-T'écoute quoi ? Dis-je en lui volant un écouteur et en le mettant dans mon oreille. Il fit un moment de recule, comme s'il ne voulait pas que j'écoute. Je fus très surprise en entendant du piano. River Flows in You ? Surprenant, mais j'adore.

Il se détendit instantanément.

-J'aime bien écouter du piano, je l'avoue.

-Tu joues ? Demandais-je, curieuse.

-Oui, depuis que je suis petit.

J'étais ravi de le connaitre un peu plus.

-Moi, je joue de la harpe, et de la flûte traversière.

Il me regardait, visiblement surpris.

-Tu déconnes ? Se moqua-t-il. De la harpe ? Mais t'as quel âge ?