Chapitre 13 : la guerre des placards
Je me retournai vers le voleur de placard, lui jetant un regard des plus noirs.
-Déjà je ne suis pas ton « bébé », de plus, je prends ce placard.
Il eut un mouvement de recul, le reste de la chambre nous regardait avec peur et surprise.
-Ma p'tite chérie, as-tu idée de qui je suis ?! Il prit un air hautain, supérieur. C'est le genre de personne que je déteste le plus au monde.
-Honnêtement ? A part un crétin qui pète plus haut que son cul, non je ne vois pas qui tu es. Et bam dans sa gueule !
Il paru horrifié, comme s'il s'agissait de la première fois que quelqu'un osait lui répondre de cette façon. Je jetai un regard aux autres de la chambre, je fus surprise qu'ils aient tous cet air horrifié.
-Figure-toi que je suis Maxime De La Hais ; fils de Marcus De La Hais, le producteur de nombreux film à succès !
-Et ?
-Je suis milliardaire bébé. Il me fit un clin d'œil « séduisant ».
-C'est bien pour toi. En attendant je prends ce placard. Je le montrai de la main. Et toi, appelles ton papa et demande lui-en un encore plus grand.
Je tournai violement les talons, mes cheveux rassemblés en deux tresses fouettèrent de plein fouet sa tête de merdeux prétentieux.
J'étais, je l'avoue, assez fière de moi. Je trouve ça intolérable de se servir de son statu de « fils à papa très très riche » pour parvenir à ses fins. C'est vraiment nul.
Les gars hurlaient :
-Ouhouuuu. Quelqu'un qui tient tête à Monsieur MieuxQueToutLeMonde, c'est nouveau ça ; en plus c'est une fille !
Je rigolai légèrement, puis partis prendre ma valise. Je passai alors devant Parker et sa petite armoire.
-Tu vois finalement, je n'ai montré aucune résistance pour avoir ce placard merdique. Haha ! Je pouffai de rire en prenant ma première valise.
-Mais, ce n'est pas fini, la guerre ne fait que de commencer...
Je fis genre de ne pas avoir entendu, et ouvris ma valise par terre, et commença à placer stratégiquement mes affaires dans le grand placard, fraichement gagné.
Je repensais à la phrase de Parker, et je pensai alors qu'il préparait un coup contre moi. Je devais alors pouvoir riposter rapidement. Je me plongeais dans de longues réflexions, tendis que je continuais de ranger mes affaires.
-Et les mecs, c'est déjà 18H27 ! Putain on est en retard avec vos conneries d'enfants de deux ans ! S'énerva John en regardant particulièrement moi. Je crois qu'il ne m'aime pas trop...
On lâcha ce qu'on avait entre les mains, et nous partîmes tous en courant derrière John.
Nous passâmes par des endroits qui m'étaient inconnus, dans ces couloirs déserts. Les autres chambres étaient à l'heure ELLES !
On arriva devant une énorme porte, John la poussa doucement et essaya d'être le plus discret possible, mais la grande porte grinçait. Je jetai un rapide coup d'œil à la magnifique montre de Maxime : 18h32. On était en retard.
Nous entrâmes, baissant la tête. Le directeur semblait rire de notre retard, tendis que l'homme sévère à côté de lui, lui semblait nous tuer du regard.
-Bien, maintenant que nos retardataires sont arrivés, nous pouvons commencer.
LA HONTE INTERGALACTIQUE !!!
La foule uniquement masculine se retournait vers nous, et je sentais des regards insistants se poser sur moi.
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Cohabitation
RomantikImaginez une seconde la surprise de Katharina, quand elle découvre que le lycée qu'elle rêve d'intégrer depuis toute petite est seulement ouvert aux hommes ? Imaginez encore une seconde la surprise de Katharina quand elle découvre cette nouvelle l...