Chapitre 34 : Ses yeux

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Chapitre 33 : Les yeux



Pourquoi avais-je paniqué comme ça ? Je ne sais pas... Je ne le connais même pas ce gars ! Mais c'est ses yeux transperçant, ils m'ont fait perdre tous mes moyens... J'ai du passer pour une grosse idiote ! Enfin plus j'y pense, plus je me dis que je l'ai déjà vu quelque part... Mais où ?


-Salut, moi c'est Erwan Brown. Se présenta-t-il à toute la chambre. Je n'avais jamais entendu une voix aussi parfaite. Je n'avais jamais vu un homme aussi beau. Ses yeux me hantaient. Ils étaient tellement... Hypnotisant.

Les garçons se levèrent un à un pour lui serrer la main. Je ne savais pas quoi faire : est-ce que je devais me lever pour lui faire la bise ? Ou lui serrer la main ? Ou encore attendre qu'il vienne ? Oh lala, c'est trop compliqué !!

Je devais prendre une décision, et vite !

Je me levai d'un bon, et rejoignis le petit groupe qui s'était formé au milieu de la chambre.

-Salut, Katharina, me présentais-je. Ravis de t'avoir dans notre chambre !

-Erwan, ravis d'être là, Katharina. Répondit-il de sa voix translucide. Je fixais ses yeux, desquels je n'arrivais pas à me détacher.



Il posa sa valise vers l'armoire que partageaient Adrien et Fabio, à côté de leur lit.

Je retournais m'asseoir sur mon lit, en face du leur. Je pris mon téléphone, en écrit à Camille.

« Je partage ma chambre avec un Dieu vivant !! Putain il est juste trop trop beau, tu hallucinerais ! J'te jure, j'vais tomber amoureuse je crois Aha ! »

« T'as un nouveau dans ta chambre ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Sinon, envoie moi une photo que je profite moi aussi ! Tu me manque ma puce... »

Je ne pouvais pas le prendre en photo comme ça, je vais devoir trouver un stratagème pour arriver à mes fins, mouhaha.



-T'as raté une méga bataille de polochon, déclara Nathan, assit avec lui sur son lit.

-On pourra se rattraper demain non ? Erwan fit un clin d'œil en ma direction. Je me sentis rougir. Merde ! Reprend tes esprits Kate ! T'as du halluciner, encore.

Nathan se leva du lit d'Erwan et d'Adrien, et vint s'assoir à côté de moi. Il me chuchota doucement « Qu'est ce qu'il s'est passé quand tu es allé lui ouvrir ? »

-Oh, rien, j'ai été un peu surpris de voir un nouveau arrivé aussi vite.

-Mouais, il te plait surtout non ? Répondit-il sur le ton de la confidence.

-Il est... comment dire... Très... enfin, physiquement, oui... Il me plait.

-Trop mignon, j'peux te filer un coup de pouce si tu veux... Il me fit un clin d'œil.

-Non, non, ne t'inquiète pas. J'me débrouille Ahah. Il me donna un coup de coude complice, et retourna vers son lit.

Oui, physiquement, il a un physique de rêve, mais après, je ne le connais pas. Je ne veux rien tenter sans le connaître, normal non ? Et puis, qu'est-ce que je raconte, je ne suis pas venue ici pour me trouver un mec ! Je ne tenterais jamais rien avec lui ! Il a beau être parfait... Enfin, Parker est parfait aussi, enfin à sa manière ! Nan mais pourquoi je pense à Parconnard dans un tel moment ? Nan mais je ne suis pas bien !



Je m'allongeai dans mon lit, bien sur mon côté, tourné vers la fenêtre. Je n'avais pas répondu à Camille. Pas pour la photo, mais pour la raison qui explique le changement de chambre de Fabio. C'était trop compliqué à expliquer non ? Pff, je me cherche des excuses.


Je passai mes jambes sous la couette, et me tournais vers le côté de Parker. Il était allongé, et regardait le plafond d'un air pensif. Vu comme ça, il avait une tête d'enfant, trop mignon. Je restais à le regarder quelques instants, ça m'apaisait. Et là, il se retourna vers moi, surpris.

-Arrête de me fixer, t'es flippante.

-Parce que t'as cru que c'était toi que je regardais ? T'es égocentrique mon petit gars. Répondis-je sur la défensive.

-Tu regardes quoi alors ? Demanda-t-il en levant un sourcil.

-Hum, il y a une drôle de tache sur le mur là-bas. Montrais-je au hasard.

-Arrête de mentir, il n'y a pas de tâche. Je sais que tu me regardais aha ! J'suis trop beau c'est pour ça, je comprends.

-Mouais c'est ça, retourne dans ton temple d'autosatisfaction. Sortis-je, dépité.

Nous continuâmes de nous lancer des piques, jusqu'à que Jordan nous demande gentiment de fermer nos gueules

-C'est pas finis Parconnard !

-Ouais, ce n'est pas fini !

Je me retournais, un peu énervé.


Il a le don de m'énerver ce gars ! Rho ! Je réfléchissais à différentes façon de le faire mourir, avant de m'endormir profondément. 

CohabitationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant