Chapitre 8 : L'entrée à l'internat.
Fabio me fixait,
-Qu'est ce que tu fais dans le coin ? Finissais-je par lui demander.
-Mon école est juste à coté d'ici. Il me montra de sa main la direction de son école. Et toi ?
-Pareil, je rentre à l'internat ce soir.
-Tu a l'air stressé... Tu veux que je t'accompagne Bella ?
Je serai bien tenté de lui dire oui, mais je ne veux pas le déranger, et puis, je ne le connais pas.
-Non c'est gentil, mais je peux y aller toute seule. D'ailleurs, il faut que je parte. Je posai sur la table un billet de 10€, le saluai et le remerciai une dernière fois, puis partie en direction de l'hôtel récupérer mes bagages.
J'arrivai vers l'hôtel, pris rapidement mes affaires puis repartis vers le lycée. Alors que je comptais encore une fois regarder l'heure sur mon portable, je me rendis compte que je n'avais pas mon sac à main ! MERDE ! J'ai du l'oublier au café !
Aller Katharina calmes-toi ! Je soufflais un bon coup, tentent de reprendre mon calme. Je me dirigeais à grand pas vers le café, pendant le chemin je passai devant une église qui affichait 16H39. IL FAUT QUE JE ME DÉPÊCHE ! J'accélérai le pas, priant pour que mon sac soit toujours là. J'arrivai enfin vers le café, scrutant de mes yeux le dessous de la table où j'étais assise. Pas de sac. Pas de sac. PAS DE SAC ?!
Je sentis les larmes me monter aux yeux. Qu'est ce que je vais faire ?
-Katharina ! C'est ça que tu cherche ?
Je me retournai immédiatement, et vu Fabio balancer doucement mon sac de droite à gauche en souriant.
Je remerciai le ciel, et couru vers lui, l'émotion était-elle que je lui sautai dans les bras en le remerciant.
-Merci beaucoup ! Merci... Je baissai le ton. Si je peux faire quoi que se soit pour toi, n'hésite pas à me le dire...
-De rien Katharina. Répondit-il avec une voix charmeuse. J'y penserai, reprit-il en me regardant de haut en bas, puis descendit ses yeux sur ma poitrine.
Je me dégageai de lui et récupérai mon sac. Regardai l'heure encore une fois : 16H51 !
-Putain je suis vraiment à la bourre ! Hurlais-je presque.
-Oulla, moi aussi ! On va prendre un taxi ! Tu es à quel lycée ? Me demanda-t-il alors que nous nous étions mit à courir.
-Thomas Clément et toi ?
Alors que nous courrions plutôt vite vers la route, il s'arrêta brusquement.
-Tu es sûr ? Dit-il, perplexe.
-Oui ! Aller dépêche toi !
Je me plaçais vers la route, mais aucun taxi en vu.
-Merde ! Il n'y a pas de taxis ! Qu'est ce qu'on va faire ! M'exclamais-je, paniquée.
-Du stop. Il leva son pouce, mais aucunes voitures ne s'arrêtèrent.
Il me regarda de haut en bas, s'arrêta sur ma poitrine, et déclara aussi naturellement que possible :
-Sers toi de tes atouts ma grande ! Il me fit un clin d'œil. Sinon on va arriver en retard.
Je soupirais faisant non de la tête, mais après une demi-seconde de réflexion, je me dis que nous n'avions pas tellement le choix. Je prétextai la chaleur, et déboutant les premiers boutons de ma chemise, dévoilant mon ventre ; puis tira pour dévoiler mon décolleté. On dirait une grosse pute, mais bon ; qui ne tente rien n'a rien.
Immédiatement, une voiture s'arrêta vers nous, je demandai au gars, plutôt mignon d'ailleurs, s'il pouvait me conduire au mon lycée.
-D'ailleurs, tu es dans quel lycée toi ?
-Le même que le tient.
Je lui sourie, contente de connaître déjà quelqu'un.
Le gars de la voiture me répondit aussitôt : J'y vais aussi, montez ! On va être à la bourre sinon !
Super ! Je mis mes bagages dans le coffre, et Fabio fit de même. Le gars m'indiqua la place passager de sa superbe voiture, Fabio, lui dû monter derrière.
-Tu accompagne ton petit ami, il montra Fabio de la tête, au lycée ?
Je rigolai.
-Lui, mon petit-ami ? La blague. Non, en faite je suis à ce lycée aussi.
Il manqua de s'étouffer et me fixa longuement avec cette aire perplexe.
C'est quoi le problème bordel ? C'est si étonnant que ça que j'aille dans ce lycée ou quoi ?!
Je regardai l'heure, oui encore une fois, 16H58.
-Au faite, je m'appelle Lucas.
-Katharina.
Lucas gara sa voiture devant l'école, et je descendis. Il ouvrit le coffre, et sortit tous les bagages, je pris les miens, le remercia et nous courûmes tous les trois vers l'entré. Une sorte de sonnerie, enfin plutôt un « bip bip », retentit. Il devait être exactement 17H00. On arriva à se faufiler entre les portes du grand portail principal qui se refermaient automatiquement.
On était à l'heure !
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Cohabitation
RomanceImaginez une seconde la surprise de Katharina, quand elle découvre que le lycée qu'elle rêve d'intégrer depuis toute petite est seulement ouvert aux hommes ? Imaginez encore une seconde la surprise de Katharina quand elle découvre cette nouvelle l...