Chapitre 29 : La glace au melon

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Chapitre 29 : La glace au melon




-Katharina, je peux te parler une seconde ? Dit Jordan, en me voyant entrer dans la chambre. Non, Jordan, je ne veux pas en parler... C'est déjà oublié ! Je ne souhaitais pas revenir sur ce petit incident avec Fabio.

-Je ne faisais que passer, j'ai une machine à aller chercher moi ! Ahah, je me grattais la tête, gênée de mentir de la sorte, et referma la porte et partit aux machines à laver en marchant le plus rapidement possible.



Ma machine ne finissait que dans 50 minutes. Qu'est ce que je vais faire en attendant ?

Je décidais, sur un coup de tête, d'aller me promener au port de Fréjus, voir un peu les bateaux.

Je me rendis, d'un cœur un peu lourd au port. J'espère que Jordan ne m'en veux pas... J'ai peut-être été un peu brusque...


-Katy ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

C'était Nathan.

-Tu nous suis ou quoi ?! S'exclama Parconnard. J'me disais bien que sa gentillesse de l'autre fois n'était que passagère.

-Oui, grâce ton odeur d'autosatisfaction. C'est pratique, j'arrive à savoir où tu es en permanence.

-Je sais que tu voudrais tout le temps être avec moi P'tite, mais je ne suis pas intéressé. Arrête de renifler en permanence pour savoir où je suis, c'est gênant. Il prit un air dégouté.

NAN MAIS JE RÊVE ! JE RETROUVE BIEN LE GARS INSUPPORTABLE DE L'HÔTEL OPALINE !

Alors que j'allais répondre de façon « légèrement violente », Nathan me prit le bras et me dit que Jordan me cherchait tout à l'heure.

-Oh, euh je ne savais pas, Ahah. Mentis-je pour me couvrir. J'irais le voir tout à l'heure.


Nathan, Maxence et Parconnard avait tous un cornet de glace à la main. Je décidais de m'en offrir une également, au melon.

Je me dirigeais vers le vendeur de glace et lui demanda ma glace. Je payais, et rejoint Nathan & les autres.

Avant que je n'ai pu gouter ma fameuse glace, Parker courus vers moi, et la lécha. J'eu un mouvement de recul. QU'EST-CE QU'IL FAIT ENCORE CE CRÉTIN ?

-Si tu manges cette glaces, c'est comme si tu m'embrassais indirectement ! Pouffa-t-il de rire. Fais-le, je sais que tu en rêve !

-Tu te crois drôle ? Je n'ai trouvé que ça à répondre, pitoyable. Je regardais ma glace, impuissante. Je ne voulais pas céder, et passer outre le fait qu'il avait mis sa langue sur ma pauvre glace.

Je serrais mon autre main autour de mon sac, et avait trouvé exactement ce que j'allais faire.

Je m'approchais de Parker, l'air de rien. Il recula par mesure de prudence. Je me pris les pieds dans un caillou [QU'EST-CE QU'IL FOUTAIT LA, CE CAILLOU ?], et tombais à la renverse, en avant. Ma glace au melon était venue s'écraser contre le t-shirt blanc de Parker, et je m'accrochais à ce que je pouvais : en l'occurrence, le pantalon de Parconnard. Merde ! Ce n'était pas prévu ça ! Putain. Je lâchais quasiment immédiatement son pantalon, et m'écrasais par terre. Ma chute fut amortit par quelque chose.

La chute fut très longue. Une fois écrasé par terre, je mis quelque seconde avant de bouger.

-Hé ! Katy ! Hého ! Ça va ?

Je repris mes esprits, et me relevais. Mes mains étaient en sang, et mes genoux éraflés. Mais ça allait, je n'avais pas pris de choc. Ma lèvre inférieure saignait, et du sang coulait sur mon débardeur bleu.

-Ahah, je vais bien ! Et vous ?

Parker n'avait reculé que de quelque centimètre. Ma glace était collée à son t-shirt, mais il n'avait l'air trop fâché contre moi.

-Je suis désolé, j'ai trébuché... Ma maladresse légendaire !

-Tu n'as pas mal ? S'inquiétais Nathan.

-Non, c'est rien, j'ai l'habitude ; Ahah.

Je vus comme un éclair de déduction dans les yeux de Nathan, mais il ne dit rien.

-J'ai l'habitude de tomber hein ! Rajoutais-je, inutilement.


Je repartais vers l'internat, ma machine était bientôt finie. Nathan et Maxence voulait aller voir les prix d'un restaurant non loin de là. Parker voulait également rentrer.

-Ça te va bien, le look glace au melon ! Le charriais-je.

-Oh, tu vas voir toi ! Il me couru gentiment après jusqu'à l'internat. J'avais du mal à comprendre ce gars. Il était tellement différent selon les situations, s'en était même effrayant parfois.

CohabitationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant