My Horcrux; comme une part de ma vie

LIV

Dans le dortoir des Gryfondors, tous acclamaient Harry porté par les frères Weasley. Il y avait un boucan fou, quand soudain, Seamus lança:

- Taisez-vous! Vas y Harry, dit-il en lui tendant l'oeuf, c'est quoi l'indice?

- Il faut que je l'ouvre? Demanda Harry d'un ton digne d'un présentateur télé.

De cette question sortit un oui à l'unanimité.

- Vous voulez que je l'ouvre? Recommença-t-il.

Même réponse. Il suivit alors les indications du publique et tourna la petite poignée au sommet de l'oeuf. Les trois côtés de l'objet s'ouvrirent et laissèrent s'échapper un cri horrible, aigue et rauque qui arracha les oreilles de tous. Harry s'empressa donc de le refermer pour arrêter ce massacre.

- Mais bordel, c'est quoi ce bruit? Questionna Ron.

Tous tournèrent les yeux vers lui. Il y eut un très court moment de silence avant que l'un des jumeaux n'intervienne.

- Aller, tout le monde retourne à son tricot. Ca risque d'être déjà assez compliqué comme ça, pas besoin d'une bande de crétins à l'affut.

Tous obéirent. Ron s'approcha ensuite de son meilleur ami et lui dit:

- Il faut être complètement barjot pour mettre son nom dans la Coupe de Feu.

- Tu as enfin compris. Tu en as mis du temps.

- Mais j'étais pas le seul à le penser. Tout le monde le disait derrière ton dos.

- Génial, je me sens beaucoup mieux.

- Au moins, je t'ai prévenu pour les dragons.

- Hagrid m'a prévenu pour les dragon.

- Non, tu te souviens pas: j'ai dis que Seamus m'avait dit qu'il a appris par Dean qui avait dit à Parvati que Hagrid te cherchait. Seamus ne m'avais rien dit, en fait. Donc c'est bien moi qui t'ai prévenu pour les dragons. Je pensais que quand tu comprendrais ça, ça irait mieux entre nous.

- Qui peut comprendre une telle chose? C'est totalement délirant.

- Je devais être un peu chamboulé...

- Ah, les garçons, dit Hermione en prenant l'oeuf et en ouvrant la porte de la salle.

Harry la rattrapa.

- Attends! Tu vas où? La soirée ne fait que commencer.

- Ce n'est pas trop mon genre les grosses soirées où tout le monde est entassé dans une pièce. Et puis, j'ai un deuxième champion à féliciter. De plus, dit-elle en regardant l'oeuf, j'ai quelque chose à lui montrer.

- Très bien. Mais ne rentre pas trop tard quand même.

- D'accord, papa, dit-elle pour plaisanter.

- Arrête de m'appeler papa.

- Ca marche tonton, ria-t-elle avant de disparaître.