XXIV

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Le jour pointa une nouvelle fois le bout de son nez à Poudlard. Sans perdre de temps, Harry enfila ses vêtements, s'empara de ses livres et sortit du dortoir. Il traversa les couloirs et attendit en haut de l'escalier qui donnait sur la salle commune de Serpentard. Il ne s'écoula pas trop de temps avant que Drago sorte de derrière le grand mur avec Crab et Goyle. Ne pouvant lui parler directement, il se cacha derrière un mur, déchira le coin d'une feuille, y écrivit un mot à l'encre et, à l'aide d'un sortilège, le fit voler jusqu'à lui avant de s'en aller.

***

Le petit papier virevoltant attira son regard ainsi que celui de ses hommes de main. Il vint ensuite se poser délicatement au creux de ses mains. Il le lut dans la plus grande intimité, presque sûr qu'il s'agissait d'un message de Harry. En effet, il y était inscrit "Toilettes des filles" à l'encre noire.

- Qu'est-ce que c'est? Demanda Goyle.

- Rien du tout, répondit Drago, je dois y aller.

- Où vas-tu?

- Cela ne vous regarde pas.

- C'est miss Parkinson, n'est-ce pas?

- Bon, j'avoue, menti-t-il après un temps d'hésitation. Elle veut s'entretenir avec moi. Je vous préviens, pas un mot de tout ça à qui que ce soit, même pas à Parkinson, vous n'êtes pas sensé être au courant.

- D'accord... Obéirent-ils avant de voir Drago s'en aller au pas de course.

Le jeune Serpentard courut à travers les couloirs jusqu'à l'endroit indiqué. Comme convenu, il y trouva Harry qui l'attendait de pied ferme.

- C'était long, j'ai failli attendre, ironisa-t-il pour l'accueillir.

- C'est pas la plus cool des façon que t'as de saluer quelqu'un.

- Tu sais ce qui est pas cool? C'est de se faire engueuler pour une lettre que je n'ai jamais écrite.

- De quoi tu parles?

- Tu as écrit un mot à Hermione, je me trompe?

- Oui, je voulais lui remonter le moral.

- Bravo, champion. Elle l'a lu, est venue me voir et m'a accusé de lui avoir écrite. Je te raconte pas le savon qu'elle ma passé. Qu'est-ce qui t'as pris, bon sang?

- Je voulais l'aider. Si tu savais comme elle me faisait de la peine en cours de métamorphose... Je déteste la voir pleurer. Ca me brise le coeur

- Arrête d'être aussi fleur bleue. Eh puis, ce n'est pas la meilleure solution que d'agir tête baissée en priant pour que ça fonctionne. Dans son esprit, tu es totalement étranger à cette situation, je t'ai créé de toutes pièces.

- Alors il faut faire en sorte d'en changer.

- Comment? Elle ne veut pas m'écouter.

- Toi, non, mais moi...

- Qu'est-ce que tu as en tête?

- Plutôt que de lui écrire des poèmes, je vais lui faire des compliments. Comme ça, je vais semer le doute dans son esprit. Lorsqu'elle sera suffisamment convaincue, tu pourras lui faire tes excuses et lui dire que ce n'est pas toi. Si elle les accepte, bam! On attaque.

- Et comment veux-tu attaquer?

- J'ai déjà ma petite idée, mais, là encore, tu devras m'aider.

- Je t'écoute.

- Tu connais sa date d'anniversaire?

- Le 19 septembre. Autre chose?

- Tu ne connaîtrais pas une salle cachée dans le château? Un endroit où personne ne pourrait nous trouver?

- Aucune idée. Mais, cela ne m'étonnerai pas qu'il y en ait une.

- Il faudrait que tu te charge de chercher pour moi. Je dois déjà chercher un cadeau que je ferais faire pour elle.

- Tu y mets les moyens, dites donc.

- Il faut que tout soit parfait pour qu'elle soit comblée.

- Pourquoi est-ce que tu te donnes autant de mal? Hermione n'est pas le genre de filles à chipoter pour des détails.

- Parce que je l'aime.

My Horcrux; comme une part de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant