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« to my lover, i'd never lie. he said be true, i swear i'll try. in the end, it's him and i. »

anaë


— Dis Ana, tu penses qu'un jour t'arriveras te trouver un gars ? Demande Luca.

— Luc lâche ça, souffla ma meilleure amie.

— J'suis bien toute seule pauvre naze ! Je lui lançais en tapant son bras, riant légèrement.

— Tu fais le gars alors que ça fait une semaine que t'es avec ta go, Luc, soupira Hugo à côté de moi.

— Gneu gneu en attendant j'ai quelqu'un. Toi c'est pire qu'Ana de toute façon, toute ta vie tu te tape des meufs qui connaissent tes chansons par cœur ! Sale escrocs ! Renchérît Luca.

— Eh Luc bois de l'eau c'est mieux, intervînt Nolane.

— J'avoue il est sur les nerfs, non ? Je rajoute.

— Je suis trop de bonne humeur pour vous, racontez pas n'importe quoi. C'est votre humeur de célibataire qui est trop triste, il ajouta en haussant les épaules.

On rit tous les trois en cœur avec Hugo et Nolane. Qu'est-ce qu'il pouvait nous sortir des conneries phénoménales des fois. Hugo attrapa son portable et se leva avant d'embrasser ma joue.

— Moi j'y vais, je dois rejoindre les gars au stud', capte moi quand tu rentres Nana !

Il tchequa Luc et Nolane avant de sortir du café où on était installé tout les quatre. Luc continuait de nous vomir sa bonne humeur en pleine face et je commençais à saturer. Alors je me levais quelques minutes après le départ d'Hugo pour rentrer. Je leur fis rapidement la bise et partis de mon côté, à pied, pour rejoindre mon appartement.

. . .

J'arrivais à l'appart une bonne demi-heure plus tard. Mais on était en été, et en pleine journée en plus de ça, alors marcher seule dans Paris n'était pas un problème. Je prenais les escaliers, comme à chaque fois, pour ne croiser personne dans l'ascenseur. Quelle angoisse les ascenseurs. Je sortais ma clé et pénétrais dans mon appartement. Appartement que je partageais avec mon meilleur ami, Hugo. On vivait là depuis deux mois seulement, et on venait à peine de finir de tout aménager. Moi je voulais un plus grand appartement, et Hugo en voulait un tout court. Alors ça c'était fait naturellement et rapidement, aussi. Je payais l'appartement toute seule, enfin, mon père le payait. Mes parents ne vivent pas à Paris, mais à New-York. Mon père est architecte, ma mère tient un grande galerie en pleins centre de Manhattan. Moi je n'ai pas voulu les suivre, alors ils ont attendus mes dix-huit ans pour partir et depuis je vis toute seule à Paris. Enfin, seule, j'abuse. J'ai mes amis, de la famille aussi mais que je vois rarement. Enfin je suis bien ici, pour rien au monde je ne quitterais la ville lumière. À peine avachie sur un canapé, j'entendais déjà des brouhahas venir du couloir. Quelques secondes plus tard les gars envahissaient l'appartement, s'affalant sur les canapés attenants au mien.

— Vous rentrez déjà ? Je demande.

— Ouaip, me dit Hugo en embrassant ma joue.

Mathieu vint me prendre dans ses bras, Adrien embrassa aussi ma joue et Rayane me sauta dessus.

— Bah, il est où Eli ? Et Ormaz ? Et Les, ils sont rentrés ?

— Ils sont pas venus au stud ils avaient des trucs à faire, alors on a décalé ici, m'informa Math.

— Bon... Bah du coup qui veut se faire un fifa ? Je demande.

bonnie sans clyde / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant