bonnie sans clyde / nekfeu

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« let me stay with you »

externe

Elle franchissait enfin les portes de l'entrepôt. Ces dernières se refermants derrière elle. Elle sortait de son Audi r8 et rejoignait ses anciens coéquipiers.

— Tu t'es bien débrouillé Ana, déclara Antonin.

— Anaë, elle le corrigea une énième fois.

— On a réussi, sourit Valentin.

Ils semblaient tous fiers et heureux de leur coup. Tous, sauf Anaë, qui elle n'attendait qu'une chose, rentrer.

— On est quitte ? Elle demanda à Antonin.

Ce dernier hocha la tête en esquissant un sourire. Elle souffla de soulagement et ressortie ses clefs de voiture avant de tourner les talons.

— À plus tard, peut-être, elle lâcha avant de remonter dans sa voiture.

Elle repartit aussi vite qu'elle était arrivée. Les musiques à l'intérieur de la voiture défilaient et quand « six feet under » de billie eilish retentît, elle ne pu retenir ses larmes plus longtemps. Elles coulaient si vite sur ses joues qu'elle avait du mal à voir la route devant elle. Elle s'arrêta sur le côté dès qu'elle en eu l'occasion. Elle s'effondra aussitôt contre le volant. Suffoquant tellement elle avait du mal à respirer à travers ses pleurs.

Elle avait eu peur, peur que tout se passe aussi mal que la dernière fois. Peur de perdre. Peur de voir sa vie défiler devant ses yeux, une seconde fois. Elle souleva doucement le tissu de sa robe rouge encore intacte pour passer ses doigts sur la fine cicatrice qui longeait sa cuisse droite. Elle l'effleura un court instant avant d'essayer de sécher ses larmes. « Plus de peur que de mal » elle pensa.

Elle avait eu peur. Mais ce qui la mettait également dans cet état c'était celui qu'elle avait faillit emmener dans sa chute. Tout juste deux mois qu'elle connaissait Ken, et pourtant elle avait l'impression que cela faisait des années qu'ils se connaissaient. Elle s'était sentie bien à ses côtés en début de soirée, elle n'avait pas eu peur, quand elle avait sa main accrochée à son bras.

Perdue, c'est ce qu'elle était. Elle ne comprenait pas comment c'était possible de ressentir de tels émotions envers quelqu'un. Encore quelque chose qui lui faisait peur. Elle savait qu'elle avait développé des sentiments pour Ken. Elle savait qu'elle ne pouvait plus l'éviter, et pourtant. C'était si nouveau pour elle.

Ils avaient commencés à se voir à l'abris des regards. Pour ne pas être embêté. Elle n'avait pas pu faire marche arrière. Elle y avait songé, elle savait qu'elle aurait dû si elle voulait rester comme avant, une jeune femme forte qui n'avait besoin de personne pour vivre. Elle y avait songé, mais elle n'avait pas voulu faire marche arrière, c'était plus fort qu'elle. Un sourire et elle était à sa merci.

Un homme qui avait du pouvoir sur elle, pour la première fois.

. . .

Ken quant à lui, n'avait pas voulu rentrer chez lui. Il s'était dirigé tout droit vers les quais de seine, les longeants pour arriver au lieu de leur premier échange avec Anaë. Lui aussi avait eu peur, lui aussi était perdu.

Il avait eu peur pour elle, parce qu'il n'avait pas su l'arrêter. Il savait très bien pourtant que quelque chose se tramait. Il l'avait senti, il avait remarqué son oreillette aussitôt qu'il était entré dans la voiture. Il avait aussi très rapidement remarqué le couteau dissimulé sous sa robe. Il avait préféré ne rien dire au départ, espérant la distraire pour la voler à ses coéquipiers plus tard dans la soirée. Il s'en voulait de s'y être prit trop tard.

Il pensait à elle. Ses cheveux qui lui arrivaient juste au dessus de la moitié de son dos. Ses prunelles noisettes si claires en général, et si foncées quand elle le décidait. Son nez fin qu'elle avait l'habitude de froncer en même temps que ses sourcils quand elle était contrariée où perdue. Sa bouche pulpeuse, si belle à ses yeux. Il aimait aussi ses mains, et ses doigts fins. Il aimait tout chez elle. De son visage si bien dessine, à son corps parfaitement harmonieux. Jamais il n'avait rencontré une fille aussi belle, pour lui.

Elle le rendait fou. Complètement fou, quand elle souriait, il avait envie de lui décrocher la lune, et toutes les étoiles qui vont avec dans le ciel, parce que la lune, ce n'était pas assez pour ce sourire.

Il avait été prévenu, et pourtant, tout comme elle, il n'avait pas la moindre envie de faire marche arrière.

Alors il restait assit là, espérant que peut-être, ce soir là, elle se montrerait.

. . .

hello mes chats. chapitre plutôt court, un peu une transition. je veux que vous compreniez à quel point ken et anaë tiennent l'un à l'autre, que vous compreniez que c'est comme des aimants. laissez des commentaires je veux vos avis haha.

plein d'amour — l e a.