« you do as you told »
ken
une semaine plus tardLa tête contre le siège de la ranger de devant, je regarde vers le hublot de l'avion. On arrive dans quelques minutes et j'observe L.A vu d'en haut avant qu'on atterrisse. J'en profite pour admirer Ana, qui dort comme un bébé contre le coin du hublot. Je souris en pensant aux quelques jours qu'on va passer rien que tout les deux ici. On sera dans la maison de ses parents, j'avais pourtant prévu de prendre un airbnb ou une connerie de ce genre mais elle a insisté en disant que ce serait inutile alors qu'elle avait littéralement une maison ici, et bien placée en plus. Quelques jours loin de la capitale française, rien que tout les deux.
On nous informe de mettre nos ceintures pour l'atterrissage et c'est là qu'Anaë décide d'émerger. Elle s'attache en ronchonnant et on atterrit peu de temps après. On sort rapidement de l'aéroport une fois qu'on a récupérer nos valises et on attrape le premier taxi qu'on voit. Une vingtaine de minutes plus tard, on passe des gardes à l'entrée d'un quartier un peu huppé et j'ai l'impression d'être dans un film. Anaë montre ses papiers et récupère quelques clefs avec un des gardes et on nous laisse passer. On nous dépose devant un énorme portail noir mat. On prend nos valises et le taxi s'en va. Ana se tourne vers moi en sautillant sur place.
— T'es prêt à entrer dans ma sublime demeure ?
— Tu m'avais pas dit que t'étais si...
— Si quoi ? Elle demande. Riche ?
— Bah ouais.
— Je le suis pas, mes parents, en revanche...
On entre sans tarder et elle ouvre les portes de la maison, me laissant découvrir l'immense villa de ses parents. C'est étonnement agréable. Tout est sophistiqué et moderne et pourtant, ça reste très personnel, il y des photos un peu partout. Je remarque même une photo d'Anaë avec Hugo et leur parents.
— T'étais mignonne, je dis en pointant la photo.
Elle grimace en remarquant ses bagues et me frappe le bras.
— Je me trouvais atroce ! J'avais treize ans !
— Moi j'aime bien.
Elle lève les yeux au ciel en gardant un léger rictus. On avance et elle me fait découvrir la cuisine, le salon, le jardin avec la piscine... On monte ensuite nos valises et elle me laisse l'immense tache de choisir notre chambre. J'avance dans le couloir et commence par la gauche. J'inspecte tout et finit par choisir la dernière chambre tout à droite. Il y a des vitres partout et elle donne sur le jardin. Il y a un énorme balcon, et je me vois déjà traîner là-bas tout le temps. Alors que je pose mon sac au sol avec ma valise je sens les bras d'Anaë entourer ma taille.
— Celle-là ? Elle dit.
— Ouais, je dis en souriant.
Je me retourne pour la regarder et remarque qu'elle sourit elle aussi, sa tête pointée vers la mienne, du haut de son petit mètre soixante.
— Qu'est-ce qui a ? Je demande.
— C'est la mienne, elle dit.
— En vrai ?
Elle hoche la tête et je ramène mon poing vers moi en lâchant un « yes ». Elle rit et dépose ses affaires près de l'armoire. Elle fait glisser les miroirs qui font office de porte et défait sa valise.
— Tu peux mettre tes affaire en haut, et je te laisserais de la place sur le rail à vêtements aussi si tu veux.
Je me pose à côté d'elle et l'aide à ranger ses affaires avant qu'on ne s'attaque aux miennes. Elle abandonne rapidement, trop petite pour atteindre les étagères du haut. Du coup, au lieu de m'aider, elle s'accroche à mon cou en me faisant des petits bisous partout sur le visage, m'empêchant de voir ce que je fais. Je dépose ma dernière pile de vêtements et l'attrape d'un coup pour la déposer sur le lit et la chatouiller en guise de châtiment.
— Arrête, Ken, arrête ! Elle cri en riant.
Je me stoppe et m'étale alors sur elle. Elle répond en entourant mon cou de ses bras à nouveau, et ma taille de ses jambes. Elle caresse mes cheveux et me regarde dans les yeux. Je souris en la voyant si calme, je remarque bien que quelque chose à changer dans son regard. Elle paraît apaisée, plus calme. Je ne décèle plus aucune douleur dans ses iris, et ça fait de moi l'homme le plus heureux du monde.
— Tu sais, elle commence. Après tout ça j'ai peur qu'un jour tu vienne me voir pour me dire que finalement t'es mieux sans moi...
Elle garde un petit sourire mais moi je fronce les sourcils.
— Ça arrivera pas... je commence mais elle pose son doigt sur ma bouche.
— Peut-être, mais c'est pas là que je voulais en venir. Dans tout les cas t'auras été l'homme qui a rendu ma vie plus belle. Et je te serais éternellement reconnaissante d'avoir fait de moi, même si c'est éphémère, la femme la plus heureuse du monde à ce moment présent.
J'enfouis ma tête dans son cou en la serrant contre moi avant de chuchoter près de son oreille.
— Putain c'que je t'aime Ana.
— Je t'aime encore plus, elle dit en embrassant ma tempe.
. . .
hello mes chats. j'ai vu que beaucoup d'entres vous attendez du calme haha eh bien, vous allez être servi parce que c'est ce qui arrive avant la fin! vous avez pensez quoi de ce chapitre ? vous pensez qu'il va se passer quoi à L.A ?
plein d'amour — l e a.
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bonnie sans clyde / nekfeu
Fanfiction« après tout ça j'ai peur qu'un jour tu vienne me voir pour me dire que t'es mieux sans moi » anaë gaultier et ken samaras