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« tell her that her lonely nights are over »

anaë


— Ana tout le monde arrive ! Me cri Hugo d'en bas.

— Ça marche ! Fait gaffe à la télé !

— Oui, oui !

Il a invité pleins de monde à la maison et comme Nolane travail encore, je me retrouve la seule fille et franchement, je ne suis pas d'humeur à sortir ou à m'amuser ce soir. Alors j'ai opté pour une seconde option qui consiste à rester dans ma chambre, mon casque sur les oreilles.

Une heure plus tard, même avec mon casque, j'entends bien que mon salon est remplit. Moi je suis concentrée comme jamais devant un interview de michael b jordan. Je joue avec mes cheveux, sur le ventre, mes jambes se balançant au dessus de mes fesses. L'interview se finit et je m'apprêtais à changer quand j'entends un bruit de porte. Je sursaute et me retourne vers la source. J'aperçois la tête de Ken dépasser de l'entre bâillement de la porte. Je ris en voyant sa petite tête et retire mon casque.

— Je peux entrer ? Il demande.

— Viens, je dis en tapotant mon lit.

Il vient s'assoir à côté de moi et me fait la bise. Il regarde mon écran et reporte son regard sur moi.

— Tu regardes quoi ?

— Bah là, rien...

— Pourquoi t'es pas en bas ? Il demande.

— Pas trop la tête à m'amuser, je dis en haussant les épaules.

— Anh, d'accord.

— Vas-y choisis un truc je sais pas quoi mettre, je dis en poussant mon ordi vers lui.

Il tapote sur le clavier en me cachant la barre de recherche. Quelques secondes plus tard la chanson se lance et les premières notes de « Reufs » retentissent. Je souffle du nez en levant les yeux au ciel.

— Tu t'aimes, hein ?

— Trop, il rit.

— C'était quoi cette couleur de pédale ? Je ris en parlant de ses cheveux blonds.

— Critique pas, j'aimais bien moi !

— En revanche, ça, ça a pas bougé !

Je tapote son éternelle casquette. Il rit et la remet bien place, me faisant encore une fois des grimaces. Soudain, quelque chose me trotte dans la tête, et il faut que je lui demande.

— Ken ?

— Mh ?

Il se redresse bien sur ses coudes en me regardant, les sourcils haussés.

— Pourquoi tu te donnes un genre ?

— Qu... Quoi ? Il fronce les sourcils.

— Le premier soir où on a vraiment parlé tu m'as dis que je me donnais un genre. Mais toi aussi, regarde les premières fois où on se parlait comment t'étais. Pourquoi tu fais le mec hautain et sur de lui alors que t'es quasiment le contraire ?

Il ouvre ses yeux en grand et un sourire timide se dessine sur ses lèvres. Il pince ses lèvres entres elles et je le hais pour ce geste bien trop attirant.

— C'est un genre de testeur, il répond. Je peux pas laisser entrer dans ma vie des gens qui m'aimerait comme ça, tu vois ? J'hoche la tête. T'as passé le test, toi.

— T'étais insupportable, je ris doucement.

— J'imagine, il rit avec moi.

Il me regarde droit dans les yeux et je me mord la lèvre inférieur tandis que ma respiration s'accélère, devenant irrégulière. Il replace une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille et je frissonne à son contact. Je sens mes joues chauffer et je baisse aussitôt les yeux.

— Ken ? On entends du couloir.

Ken se redresse rapidement et Theo entre-ouvre ma porte.

— Ouais ?

— On t'cherchait, tu descend quand gros ?

— Vas-y j'arrive t'inquiète ! Il dit.

Theo vient me faire la bise et ressort de ma chambre. Ken embrasse le dos de ma main et je pouffe devant son geste.

— À bientôt, ma douce...

Je ne peut m'empêcher de rire aux éclats. Sa tête en disant ces quelques mots était à mourir de rire. Il rit et me fait un clin d'œil avant de sortir de là pièce, me laissant seule avec mes pensées.

S'il y a bien une chose que je ne peux pas nier, c'est que Ken n'est pas un ami. C'est plus que ça. Je sens très bien la tension entre nous. J'ai l'impression qu'on peut se sauter l'un sur l'autre à tout moment et pour être honnête, je ne sais pas quoi penser. Alors que j'allais remettre mon casque pour regarder un autre interview, je reçois un message de Valentin.

from > val
tu passes ???

Exactement ce qu'il me fallait pour oublier le grec occupant bien trop fréquemment mon esprit ces derniers temps. Je me lève et vérifie tout de même l'état de mes jambes avant de me changer. Je troque mon jogging contre une robe légère rouge et enfile des bottines noires avec. J'attrape une veste en jean noire elle aussi et fourre mon téléphone dans la poche. Je sors de la chambre et dévale les escaliers. J'évite tout les invités et dis seulement bonjour à Math et Ormaz que je remarque dans un coin.

— Tu vas où ? Me demande Ormaz.

— Chez un pote, je réponds simplement.

Je lui souris pour le rassurer et qu'il ne pose pas plus de questions. J'embrasse leurs deux joues et sors de l'appartement. Cinq minutes plus tard je sonne à celui de Valentin. Il m'ouvre et je prend sa tête entre mes mains, plaquant mes lèvres contre les siennes, nous emportant dans l'appartement. Il réussit à attraper la poignet de justesse et claque la porte derrière nous. Il grogne devant mes gestes aussi brusque.

— Bonsoir, mh.

— Bonsoir, je ris entre deux baisers.

Il agrippe sans délicatesse mes cuisses et me soulève pour me plaquer contre le mur. Il embrasse mon cou et descends dans ma poitrine où il suçote le bout de mon sein droit un moment. Je cambre mon dos et gémis doucement à ses gestes. Il me repose et j'enlève aussitôt son pull, ainsi que son t-shirt, passant mes mains sur ses abdominaux parfaitement dessinés.

. . .

hello mes chats! dites-moi moi si vous avez du mal à suivre je ne serais même pas étonnée mdrrr... j'espere que le chap vous a plu!!!

plein d'amour — l e a.

bonnie sans clyde / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant