« like a river flows, surely to the sea »
anaë
On sonne à la porte et je me lève d'un saut pour aller ouvrir, pensant qu'il s'agit sûrement du livreur de pizza. Quand j'ouvre la porte c'est une toute autre personne qui s'y trouve, et j'ai un mouvement de recule en le voyant.
— Val ? Je fronce les sourcils. Qu'est-ce que tu fous ici ?
— Ça vient pas de moi, il commence en haussant les épaules. Antho veut te voir.
— Bah... nan ?
— T'as pas trop le choix, il dit.
— Comment ça j'ai pas trop le choix ? Je lui dois plus rien alors s'il a un soucis il bouge son cul jusqu'ici et il vient lui même me dire ce que c'est son putain d'problème ! Je m'emporte.
— C'est marrant que tu dises ça parce qu'on se doutait que t'apprécierais pas, j'entends dire une voix familière.
Anthonin apparaît derrière Valentin et je sors en refermant la porte derrière moi pour éviter qu'Hugo n'entende tout puisqu'il m'attend dans le salon.
— C'est quoi le deal ici ? J'hausse un sourcil en croisant les bras.
— On a de nouveau besoin de toi.
— Ah, ah. Très marrant. Non merci, salut, je dis en faisant demi-tour.
Anthonin attrape violemment mon bras en me tirant vers lui et je lance un regard noir à Valentin qui se contente de regarder sans rien faire. C'est quoi ce délire, depuis quand c'est devenu son larbin comme ça ?
— Je crois que t'as mal compris... il continue. C'est moi qui décide quand t'es libre de toute obligation envers nous et là tu vois, j'ai décidé que t'allais nous aider.
— Je t'aiderais pas, vas te faire foutre ! Je lui cri dessus.
Il rit jaune avant de reprendre plus sérieusement sous mon regard mauvais.
— Le café qui fait angle en bas de la rue, demain, dix-huit heure. Si t'y es pas je viendrais te chercher, il dit avant de lâcher mon bras. Bonne soirée ma belle.
Ils descendent tous les deux les escaliers rapidement et je reste comme une conne plantée sur le palier. Au bout d'une minute j'allais me décider à rentrer mais, coup de chance, le livreur de pizza arrive au même moment. Je paye et rentre dans l'appartement avec les deux grands cartons.
— Bah alors, t'en a mis du temps ! Me lance Hugo.
— Laisse tomber il était perché, je dis en lui tendant sa pizza.
Il rit et ouvre son carton, se dépêchant d'entamer sa quatre fromage. J'ouvre la mienne et mange silencieusement en repensant aux paroles d'Anthonin. Je vais devoir y aller, parce que si j'y vais pas, il viendra me chercher et mêlera par la même occasion les gars à ça. Je souffle intérieurement et essaye de trouver une solution quand Hugo me la donne inconsciemment.
— Au faite avec Ken vous vous êtes vus hier non ? Il demande.
Ken. Bien sûr. S'il est là je ne risque pratiquement rien, il ne me laissera pas partir avec eux. Il suffit que je lui dise de me rejoindre là-bas et il comprendra.
— Euh, oui, je dis timidement.
— T'es tellement réservée sur vos bails oh la la, s'exaspère-t-il.
— Mais laissez-nous tranquille aussi, je rétorque en riant légèrement.
Il lève les yeux au ciel mais lâche quand même l'affaire. Je sors mon portable pour envoyer un message à Ken.
to > ken
demain au café valdini ça te dis?from > ken
quelle heure ?to > ken
17h30?from > ken
je serais là :)to > ken
cooool, à demain!Je repose mon portable le sourire au lèvres, quelques peu soulagée de savoir qu'il sera là demain. On regarde peaky blinders avec Hugo et il ne fait que de répéter qu'il a les mêmes yeux que Tommy Shelby. C'est faux, mais j'ose pas le contredire.
— Nolane voulait qu'on mange ensemble demain midi avec Luca, on est d'acc pour dire non, hein ? Je demande.
— J'ai déjà dis que ce serait chaud pour nous, t'inquiète !
— Yes, t'es le meilleur !
— Je sais, il dit en riant et en me tendant son poing que je cogne avec le miens.
On continue de regarder notre série tranquillement quand Nolane m'appelle et je m'éclipse dans ma chambre pour lui répondre.
« — Ouaip ? Je dis en décrochant.
— Comment ça vous pouvez pas demain ? Elle s'empresse de dire.
— Oula, bonjour, déjà.
— Bonjour, elle dit en riant. Donc ?
— Bah on a des bails à faire avec euh... Eli et Adé.
— Waw bande de mytho j'y crois pas.
— C'est vrai ! Je m'exclame.
— Pas à moi Ana, on s'est pas vu depuis que t'es rentré !
— Ça va c'était y'a trois jours y'a le temps !
— Mais tu m'as rien raconté encore ! C'est Hugo qui m'a dit que t'étais rentré et je veux savoir c'est quoi cette histoire de Ken qui vient te chercher bla bla bla, elle dit en soufflant.
— Ah non hein pas toi aussi ! Vous allez pas tous me faire chier avec lui !
— Je veux savoir, moi, elle dit en boudant.
— Dommage. Oh, Hugo m'appelle désolée je dois te laisser-
— Nan, Ana ! Ana, raccroche pas ! »
Je raccroche sans faire attention à ses mots et m'étale sur mon lit. Qu'est-ce qu'elle peut être envahissante sur ma vie privée, on dirait ma mère. Enfin merde quoi c'est comme si c'était un miracle que j'ai « quelqu'un » dans ma vie. En plus de ça y'a vraiment pas de quoi s'affoler.
. . .
hello mes chats. encore un nouveau chapitre! j'ai trop hâte que ça avance, je trouve que je prends le temps et que ça passe pas mal donc c'est cool, dites-moi ce que vous en pensez. sinon j'ai changé toute mes covers, vous en pensez quoi? bref, à votre avis c'est quoi la suite ?
plein d'amour — l e a.
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bonnie sans clyde / nekfeu
Fanfiction« après tout ça j'ai peur qu'un jour tu vienne me voir pour me dire que t'es mieux sans moi » anaë gaultier et ken samaras