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« i got her, she got me »

anaë


Je troquais mon jogging contre un jean taille haute noir et enfilais un t-shirt noir avec le petit logo supreme en blanc dessus, le rentrant dans mon jean. J'enfilais mes air jordan 1 blanches et passais un perfecto sur mes épaules. J'attrapais rapidement mon téléphone et ne prenais rien de plus. La seule chose dont j'aurais besoin ce sera mes clefs de voitures. Je sors de l'appartement en embrassant les garçons et me dirige vers le garage un peu plus loin. Je saute dans la série 4 et démarre en faisant le moins de bruit possible. Si Hugo m'entends, il aura des soupçons. Une fois assez loin j'accélère et arrive devant un grand entrepôt une petite heure plus tard. J'attache mes cheveux en une haute queue de cheval et regarde devant moi. Les portes de l'entrepôt s'ouvrent et laissent entrevoir mes anciens coéquipiers. Je sors de la voiture et me dirige vers eux. C'est Valentin qui me prend en premier dans ses bras et je ne peux pas nier que sa présence me rassure quelques peu.

— Ana, ça fait longtemps, dit Julien.

Il me prend dans ses bras à son tour, puis Maya, puis Sofian, pour finir par Quentin, visiblement en béquilles. Je me tourne vers le dernier arrivant, qui n'est autre qu'Antonin.

— Salut Anaë, ça fait plaisir de te revoir, il commence en s'avançant vers moi.

— J'aurais aimé pouvoir dire la même chose, je rétorque sèchement. Pourquoi tu m'as appelé ?

— Viens.

Je croise mes bras sous ma poitrine et le suis jusqu'au bureau au fond de l'entrepôt, passant à travers toutes les voitures présentes. Il s'assoit sur une chaise devant les ordinateurs et je m'adosse sur le bureau de derrière pour avoir une vue d'ensemble.

— Ok donc ils sont six, comme nous. Le problème, c'est qu'ils ont un putain de génie dans leur équipe. Tu vois ce gars là ? Il dit en pointant des photos sur un des écrans, et j'hoche la tête. Il peut tout faire, vraiment. Leur dernier casse, il avait foutu des réservoirs de nitrate tellement puissants, que personne ne les a vu arriver ni repartir. Ils allaient trop vite pour toute caméra.

— Dis moi ce qu'ils veulent, plutôt, je souffle.

— La Ferrari 288 GTO. Celle qu'on a eu lors de notre dernier coup avec toi.

— C'était aussi le premier, je le corrige.

— T'avais ça dans le sang Ana... Ils sont trop rapides, on a besoin de toi pour ce coup là.

— C'est toi qui m'a foutu dans la merde la dernière fois ! Je m'emporte. C'est à cause de toi que tout ça s'est passé, si je t'avais pas rencontré jamais ce serait arrivé ! C'est trop risqué pour moi de reprendre le volant !

Valentin glisse sa main dans la mienne, essayant de me calmer, et il y arrive lentement. Je soupire bruyamment, réalisant que de toute façon, je n'y échapperais pas. Je participerai à cette course, même contre mon grès.

— Explique moi ton plan, je dis en m'asseyant à côté de lui.

Il sourit, satisfait que j'abandonne enfin, et commence ses explications.

. . .

Je dérape en tournant à droite et ouvre le garage à distance. Je rentre rapidement dedans et en ressors aussitôt, lessivée par cette soirée riche en explications. Je traine des pieds jusqu'à la porte de l'immeuble et tape le code. J'hésite à prendre l'ascenseur tellement la fatigue est présente mais je reste sur les escaliers. Arrivée devant notre palier, j'entends des bruits dans l'appartement. Je passe la porte et écarquille les yeux devant la scène qui s'offre à moi.

— Vous m'expliquez ? Je demande, fort.

Les gars se retournent tous vers moi, bouche-bée et j'explose de rire. Ils sont tous devant moi, en chaussettes sur les canapés, des micros dans les mains, se donnant à fond sur un karaoké de teenage dream de katy perry.

— J'attends, je ris de plus belles.

— Vas-y ta gueule pourquoi tu fais zehma tu t'moques alors qu'en vrai tu veux nous rejoindre ? Lâche Hugo.

Je secoue la tête mais j'avoue, la tentation est présente. Je monte me changer pour les rejoindre et remarque un appel de ma mère sur mon ordi, ouvert. Je décroche et aperçois sa tête sur l'écran de mon ordinateur. Je lui fais un signe de la main et elle fait de même.

« — J'avais peur que tu dormes ma puce. Tu vas bien ?

— Oui et toi mamoune ? Je demande.

— Ça va, ça va. Il est tard, qu'est-ce que tu fais encore debout ?

— Oh je reviens d'une petite sortie, c'est tout.

— C'est quoi tout ce bruit ? Les garçons font une soirée ?

— Tu vas rire, je rigole d'avance toute seule. Ils font un karaoké enfaite. »

Elle émet un petit rire, amusée. Ma mère adore les garçons. Bien sur, mention spéciale pour Hugo qu'elle considère comme son propre fils.

« — Ils ont l'air de s'amuser, elle rit. Tu ne veux pas les rejoindres ?

— Plus tard, ça fait longtemps qu'on a pas parlé. Il est où papa ?

— Il arrive, il a finit il y a une dizaine de minutes.

J'hoche la tête en guise de réponse.

— Dit, on voulait te proposer de venir avec les garçons pour la fin des vacances. La maison de Los Angeles vient d'être finie tu sais !

— C'est vrai ? Tu m'avais pas dit ! Je m'exclame.

— Si, il y a la totale ! Tu veux voir des photos de la piscine ?

— Maman, je ris. Tu sais très bien que piscine ou pas je viendrais, essaye pas de m'acheter y'a pas besoin.

— D'accord, d'accord, elle rit à son tour. Ah, ton père me demande de le rejoindre au restaurant, elle dit en regardant son téléphone. Ce sera pour une prochaine fois, fais des bisous à Hugo de ma part !

— T'inquiète pas pour ça. Dis à papa qu'il me manque et que je l'aime !

— D'accord, bisous mon amour, je t'aime !

— Je t'aime aussi mama. »

Elle raccroche et je souris en pensant à Los Angeles. Ce serait dingue qu'on y aille. Les gars vont faire un avc en l'apprenant.

. . .

hello mes chaaats. j'espère que vous êtes pas trop perdus avec la clique d'antonin tout ça, je comprends si vous avez du mal mdr! rassurez vous aussi ils ne seront pas aussi présents toute l'histoire! merci pour les vues aussi vraiment.

plein d'amour — l e a.

bonnie sans clyde / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant