« me regarde pas détruire ma vie, regarde toi fuir la tienne »
anaë
Je m'éloigne des gars et rejoins Mohamed et Deen qui discutent plus loin avec Mehdi. Au final c'est avec Mehd que j'entame une conversation. Chaque fois qu'on se voit on a cent trucs à se raconter.
— Et la meuf de la dernière fois ?
— Euh... Ah ouais nan elle laisse tomber elle a voulu qu'on couche ensemble direct j'ai freiné sévère, elle est folle elle, il dit en tapant son doigt contre sa tempe.
J'éclate de rire en entendant ses derniers mots. Chaque fois ça me choque que les gars qui m'entourent se respectent plus que certaines filles, c'est vrai, les clichés disent que c'est l'inverse, mais pas chez nous.
— Et toi alors ? On m'a dit qu'il se tramait un truc avec quelqu'un ! Il dit en faisant jouer ses sourcils.
— Hein ? Qui te l'as dit ? Je m'exclame.
— Hugz, mais il a pas voulu balancer de nom c'batard.
— Je te dirais pas non plus Mehd', je dis en riant.
— Vous êtes pas cool... Raconte !
— Il a merder tu peux oublier, je dis en soufflant légèrement du nez.
— Oh... Moi qui pensais enfin te voir avec quelqu'un.
J'hausse les épaules tout en balayant la pièce du regard. Je finis par tomber sur Ken. Ken et une belle blonde avec laquelle il discute. Il n'a d'ailleurs pas l'air ravis. Je la dévisage et je ne met pas plus longtemps à deviner de qui il s'agit. J'espère que c'est une blague ?
— Merde, Nek, en vrai ? Me dit Mehdi en regardant vers Ken.
— Aller tait toi Mehd tu dis n'importe quoi, je dis en me levant.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre et me lève, énervée, pour aller sur le balcon une fois de plus. Une fois sur celui-ci j'inspire un grand coup mais je vois bien que je suis à deux doigts de tout exploser et il faut que je sorte. Je rentre dans l'appartement et reprend ma veste et mon sac avant de sortir en furie de l'appartement, passant devant Ken et sa blonde.
ken
Cléo est venue. Encore une fois je ne sais pas comment elle a fait pour être là mais elle est là. Les gars n'osent pas m'approcher parce qu'ils savent que je vais les tuer de l'avoir laissé entrer, mais du coup c'est elle qui me tient compagnie et je suis à deux doigts de lui fracasser la tête contre un mur. Elle me baratine depuis déjà quinze minutes et je ne l'écoute même pas. Mon regard est constamment pointé vers Anaë. Je regarde une petite seconde Cléo en la suppliant de me lâcher et quand je regarde à nouveau vers Anaë, Mehdi est là tout seul. Quelques secondes plus tard elle passe devant nous en coup de vent et sort de l'appartement. Je me lève d'un bon en attrapant ma veste mais Cléo attrape mon bras.
— Donc enfaite c'est une autre fille c'est ça ? Elle dit.
— Lâche-moi.
— T'es sérieux et après tu me fais des reproches ?
— Je te fais aucun reproche fais ta vie j'men bat les couilles Cléo, rentre toi ça dans la tête putain.
Et je sors aussi vite que possible en dévalant les escaliers. Une fois dehors je regarde à droite et à gauche et heureusement pour moi, je la vois rapidement sur le trottoir d'en face, assise sur les marches d'un immeuble. Je traverse et m'assois calmement à côté d'elle. Je vois en la regardant qu'elle se met à contracter la mâchoire et qu'elle regarde bien trop ses mains.
— Pourquoi t'es partie ? Je lui demande.
— Pourquoi tu m'as suivis ? Elle répond du tac au tac.
Je souffle, en même temps je m'attendais à ce genre de réponses.
— Dis moi.
— Me rend pas folle Ken j'te jure, elle peste.
— C'est quoi le soucis ? Je dis plus froidement.
Je la regarde avec les sourcils froncés, énervé qu'elle soit toujours aussi fermée. Elle hausse ses sourcils vers moi et lâche un petit rire nerveux.
— Tu te fous de ma gueule là ?
— Arrête de dire ça ! Non j'me fous pas de toi !
— Je t'ai dis de pas te foutre de moi, et toi tu continue ?
Je fronce encore plus les sourcils et elle se lève en ramenant ses mains à sa nuque. Ok, elle va exploser d'ici quelques secondes.
— C'était qui avec toi, hein ?
— C'était Cléo, je réponds calmement.
— Et elle foutait quoi là ?
— J'en sais rien.
— T'en sais rien ? Vraiment ?
— Oui, j'en sais rien. Je savais pas plus que toi qu'elle allait être là.
— Tu sais quoi ?! Ça va pas marcher, genre jamais ! Moi qui comptait te laisser une chance en plus ! N'importe quoi ! Tu les baratine toute comme ça ? Hein ?
Je me lève pour me mettre à sa hauteur, maintenant énervé par ses paroles.
— Mais qu'est-ce que tu raconte ? Je t'ai dis au moins dix fois que j'en avais rien à foutre d'elle putain Ana tu veux quoi comme preuve ?! Tu veux quoi de plus ?
— J'te crois pas, elle dit en se calmant. J'te crois plus, garde tes conneries pour quelqu'un d'autre, moi j'abandonne.
Elle lève les bras en l'air et commence à reculer.
— Ana... S'te plait, fais pas ça...
Elle secoue la tête de gauche à droite et se retourne, étant maintenant dos à moi. Je met ma tête entre mes mains un moment avant de retourner dans l'appartement. J'attrape la première bouteille que je trouve. Une heure plus tard, plus rien. Black-out.
. . .
hello mes chats. désolée c'est encore un chapitre nul mdrr mais y'a besoin de ces passages aussi fin :( jsuis soulée. des idées pour la suite? aussi merci merci merci on est à 30k (même plus maintenant haha) c'est ouf merci jvm, et on était 17ème dans la catégorie fanfiction!
plein d'amour — l e a.
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bonnie sans clyde / nekfeu
Fanfiction« après tout ça j'ai peur qu'un jour tu vienne me voir pour me dire que t'es mieux sans moi » anaë gaultier et ken samaras