« everybody wants to know, all about my directions »
ken
Je me garais devant chez Hakim et Idriss. On devait voir quelques dossiers pour le label. Je sortais de la voiture et mettais ma capuche par dessus ma casquette avant de traverser. Alors que je marchais vers leur immeuble, une petite silhouette me rentrais dedans. Je baissais les yeux pour apercevoir Anaë devant moi.
— Décidément, je dis avec un rictus.
— Ah, salut Ken, elle dit simplement. T'allais chez Hakim ?
— Et Idriss, ouaip.
— Ah, cool.
— Et toi, chez ton pote ?
— Euh, ouais.
Elle semblait gênée et n'osait même pas me regarder dans les yeux. Je fronçais les sourcils devant son attitude.
— Ça va pas ?
— Si, si, elle s'empressa de dire. Mais je suis pressée à vrai dire. Désolée, à plus tard !
Sa petite silhouette s'éloigna rapidement de moi et je restais comme un con, la regardant s'éloigner pour entrer dans l'immeuble voisin. Pourquoi est-ce qu'elle avait été comme ça ? Je trouvais ça bizarre. Je me surprenais à m'inquiéter pour elle. Il y avait quelque chose qui me poussait vers elle, ses yeux si foncés avait le don de maîtriser mes faits et gestes comme ils le voulaient. À première vue elle m'avait semblé... anodine ? Pourtant elle était tout le contraire.
anaë
Je ne me retournais pas une fois et entrais dans l'immeuble de Valentin. J'arrivais à son étage et sonnais. Il ouvrit la porte et agrippa ma taille, me collant à lui, m'attirant dans l'appartement, ne me laissant pas le temps de penser à quoi que ce soit d'autre. Je déposais mes mains sur ses joues et l'embrassais à maintes reprises. On finit rapidement sur le canapé.
Une petite heure plus tard, je me levais pour aller boire quelque chose dans la cuisine. Valentin se leva quelques minutes après et me rejoint.
— Faut que j'te parle d'un truc, il commença.
— Mhmh, dis toujours.
— C'est Antonin, il veut que tu reviennes.
Je manquais de m'étouffer avec mon verre et je lui fis de gros yeux pour m'assurer que j'avais bien entendu. Mais vu sa réaction, c'était bien ce que je pensais.
— Hors de question ! Je m'exclamais.
— Ana... On a besoin de toi.
— Plus mon problème.
— Bien sur que si. Tu nous en dois une, Anto m'a dit de te le rappeler, il dit en haussant un sourcil.
— Sérieux Val ? Tu me fais du chantage maintenant ?
Il soupire bruyamment et s'appuya contre le plan de travail.
— Tu sais que j'ai pas le choix, il dit en soufflant.
— Ouais, mais j'pensais que tu valais mieux que ça, je crache. Pourquoi vous avez besoin de moi ?
— C'est une équipe qui vient de Londres. Ils sont beaucoup trop fort pour nous. On avait une petite chance mais Quentin s'est blessé.
— Donc il peut pas conduire ?
— Non.
— Fais chier, je dis fermement.
Je me lève et inspire un grand coup, essayant de ne pas perdre mon calme.
— Il sait toujours pas pour nous, d'ailleurs ? Anto ? Je lui demande.
— S'il le savait je serais déjà mort, il souffla.
— C'est dégueulasse de me demander ça.
— Je sais. Si c'était moi qui décidais je l'aurais pas fait.
Je retourne dans le salon et renfile mon pantalon ainsi que mes chaussures. Je remet bien mon t-shirt et passe ma main dans mes cheveux. J'attrape mon sac en soupirant.
— Dis lui que je vais y réfléchir.
— C'est dans une semaine Ana...
— Dis lui, je répète fermement.
Il hoche la tête et attrape le bas de mon dos pour m'attirer à lui, me volant un dernier baiser. Je dévale les marches et arrive quelques minutes à notre appartement. Je montes dans ma chambre sans prêter attention au vide dans l'appart. Je m'étale sur mon lit et inspire fortement, en essayant de me calmer.
Ça ne dur que quelques secondes puisque je me relève en furie aussitôt, envoyant valser tout objet se trouvant à proximité. Je hurle de toute mes forces sans laisser la moindre larme couler. Après avoir brisé la quasi totalité de mes cadres je bloque devant un de moi avec les gars au complet. Je m'effondre par terre, la tête entre mes mains, hurlant des dizaines d'injures.
Ce n'est que quand je sens deux mains froides se poser sur mes avant-bras que je relève la tête pour découvrir Hugo, accroupi devant moi. Il me prend dans ses bras er ma respiration devient lentement plus régulière. Il passe sa main dans mon dos en me serrant contre lui.
— C'est bon, calme toi... il chuchote.
En voyant que je me calme enfin, il me fait assoir sur mon lit et hausse un sourcil vers moi.
— Maintenant tu vas me dire ce qui te met dans cet état ?
Je secoue négativement la tête. Il n'acceptera jamais, et si je n'y vais pas, j'aurais encore plus de problèmes. Je dois y aller. Une fois cette course passée, je n'aurais plus aucunes dettes envers Antonin.
— J'ai perdu mon calme, c'est rien... je chuchote à mon tour.
— J'te crois pas.
— Hugo, s'te plait. Je veux pas en parler, t'as pas à t'en faire.
Il relève ma tête à l'aide de ses doigts sous mon menton et fronce les sourcils, cherchant une pointe de mensonge dans mes yeux. Puis il abandonne au bout d'un moment, soupirant bruyamment.
— Tu t'en tires pour cette fois mais si j'apprends que t'as fais une connerie, ça va mal se passer, ok ?
— Ok...
— Maintenant descends j'ai ramené des pizzas.
Il dit ça en sortant de ma chambre. J'inspire fortement, m'étalant sur mon lit. Heureusement pour moi, cette fois, j'avais fermé les fenêtres, baissé les rideaux...
. . .
hello mes chats! vous pensez quoi de ce chapitre hihi? à votre avis qu'est-ce qui se trame?? laissez vos avis en commentaire. aussi j'espère que vous passez de bonnes vacances hihi.
plein d'amour — l e a.
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bonnie sans clyde / nekfeu
Fanfiction« après tout ça j'ai peur qu'un jour tu vienne me voir pour me dire que t'es mieux sans moi » anaë gaultier et ken samaras