« on rêve de briller comme paris la nuit »
ken
deux semaines plus tardAllongé dans le lit, j'ignore les appels incessants des gars depuis une demi-heure. Genre, vraiment. D'accord, je devrais être au studio depuis une heure et demi déjà mais qu'ils se débrouillent sans rire j'ai pas envie de bouger. Je reçois un appel d'Assaf qui m'intrigue, alors je décroche.
« — Allo ?
— Ouais gros c'est Hugo !
— J'sais que c'est toi mec.
— Ouais euh... Ouais. J'ai besoin de toi, faudrait que tu passe à l'appart'.
— Anaë est pas là ?
— Non, non. C'est important, s'te plait.
— Vas-y je suis là dans quinze minutes. »
Je raccroche et enfile mes baskets et un gros pull par dessus mon t-shirt. J'attrape mes clefs et met ma capuche sur ma tête en sortant de l'appartement. Je marche rapidement jusqu'à l'appartement d'Hugo et Anaë. Je toque et c'est Math qui vient m'ouvrir.
— Yo, je dis.
— Bien ?
— Bien et toi ?
Il hoche la tête et on se tape la main avant que j'entre. Il y a Hugo, Adé et Eli dans le salon. Je fronce les sourcils en les voyants tous réunis. C'est quoi le soucis ?
— Vous tirez une sale gueule, je lâche.
On se tchèque tous et je m'assois avec eux sur les canapés.
— Faut qu'on te parle d'un truc et vraiment on voulait pas tu vois parce qu'on est pas vraiment censé le savoir mais bon. Là, on a plus d'autres solutions, commence Hugo.
— Gros tu m'fais stresser balance !
— C'est à propos d'Anaë.
— Quoi Anaë ? Je demande aussitôt.
— Elle est partie de l'appart y'a bientôt trois semaines, askip c'était pas grave bla bla mais elle est jamais partie aussi longtemps et elle donne plus de nouvelle depuis une semaine. On s'inquiète.
— Et qu'est-ce que j'ai à voir là dedans ?
— On sait que vous vous voyez, dit Mathieu.
Je grimace et passe ma main dans ma nuque. Merde, c'était pas prévu ça.
— Ah bah ouais, deuspi...
— T'embête pas à mytho, rit Hugo. Je vous ai cramé plus d'une fois.
— Ah... Bon d'accord c'est vrai mais je comprends pas en quoi je pourrais vous aider. Franchement j'ai pas de nouvelles depuis la soirée d'Adé moi.
— Elle a jamais eu personne dans sa vie, j'veux dire, sentimentale, commence Adrien. Mais toi on voit bien qu'il se passe quelque chose alors s'te plait, va la voir.
— Elle est où ? Je demande.
— Chez ses parents, dit Eli.
— Donnez moi l'adresse.
Hugo a l'air soulagé que je coopère en quelques sortes et m'envoie l'adresse par message.
— Si tu pouvais y aller vite, ce serait cool Nek...
— J'y vais maintenant, je dis en me levant. Je vous tiens au courant.
Je leur dis au revoir et me dirige directement vers la porte. Je cours pratiquement jusqu'à chez moi et je ne prends pas la peine de rentrer un moment, je saute aussitôt dans la voiture. Je vais pas attendre plus longtemps avant d'aller la voir. Je remarque qu'Hugo m'a aussi envoyé un code de portail, visiblement. Je démarre et commence ma route. Je passe au moins une heure dans les bouchons et je commence à m'impatienter. En plus de ça, il pleut.
J'arrive finalement chez elle deux heures plus tard. Je tape le code et rentre dans la grande allée avec ma golf. J'écarquille les yeux devant la grande demeure qui se trouve devant moi. Je sors et vais sonner. Pas de réponse. Une deuxième fois. Pas de réponse. Une troisième... Je vous laisse deviner. Je fais le tour et arrive devant une grande piscine. Il y a des baies vitrées partout et j'en remarque une ouverte.
— Anaë ?! Je cris en entrant.
Pas de réponse. Est-ce qu'elle est là, même ?
— Ana ?! Je cris une seconde fois.
Je repense au garage que j'ai vu dans l'entrée, il me semble qu'il était un peu ouvert. Je sors et me dirige vers celui-ci. Je me glisse à l'intérieur et encore une fois, j'écarquille les yeux devant toute les voitures présentes. Je scrute toute les voitures et remarque qu'il manque l'audi r8 blanche avec laquelle elle était venue me chercher ce fameux soir. Autant l'attendre ici. De toute façon, je ne pars pas avant qu'elle soit arrivée. Je remonte dans ma voiture et sors de la propriété pour la garée plus loin. Si elle voit ma voiture, elle serait capable de faire demi-tour. Je retape le code du portail et vais m'assoir dans le garage, l'attendant.
Et je l'ai attendue des heures, avant de m'endormir. Quatre, cinq, peut-être même six heures, avant de lâcher par fatigue.
. . .
hello mes chats. d'abord, désolée pour la pause d'une semaine vraiment, je n'avais pas le temps d'écrire mais alors vraiment pas. j'espère que ce chapitre vous plait et je suis désolée – encore – de revenir avec un chapitre si court. merci pour toutes vos lectures, sinon. vous êtes les meilleures.
plein d'amour — l e a.
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bonnie sans clyde / nekfeu
Fanfiction« après tout ça j'ai peur qu'un jour tu vienne me voir pour me dire que t'es mieux sans moi » anaë gaultier et ken samaras