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« i don't know if we can work this out, but i'm gonna try »

anaë


Je m'assois sur ma valise pour essayer de la fermer. C'est une cata sérieux, j'ai encore cru que je partais un mois, et je vais encore payer une blinde parce que je dépasse le poids autorisé. Nolane est assise sur mon lit, se moquant de moi.

— Je t'avais dis que t'avais pas besoin des trois paires de talons ! Me dit-elle.

— Bien sur que si !

— Je suis sur que tu peux en piquer à ta mère en plus, elle continue.

— En parlant de ma mère, elle est déçue que tu viennes pas, je l'informe.

— Je sais, mais le taf eh...

— T'as le droit de prendre des vacances quand même ! Je m'exclame. Non, dis rien ! Je dis en la voyant ouvrir la bouche. Jordan c'est un énorme con, franchement tu devrais changer de taf, No'.

— J'sais, elle soupire. Mais j'ai rien d'autre.

— T'as pas chercher, te fous pas d'moi.

— Bon tu m'soule, ferme ta valise, on en reparlera plus tard, elle dit s'allongeant.

Je lève les yeux au ciel en essayant tant bien que mal de refermer ma valise. Mathieu entre dans la chambre et mes yeux s'ouvrent exagérément tout seuls. J'ai besoin de son aide, là.

— S'te plait, aide moi Math !

— T'es sérieuse ? T'as encore pris quinze paire de pompes c'est ça ? Il soupire.

— Bingo ! Lance Nolane du lit.

Il rit en secouant la tête de gauche à droite, mais vient tout de même à ma rescousse. Il appui fermement dessus et fais glisser la fermeture.

— T'es mon sauveur ! Je m'écris en lui sautant dans les bras.

— Je la porte pas jusqu'en bas, j'te préviens, il ajoute en quittant la pièce en riant.

— Math... je fais une moue.

Trop tard, il est déjà en bas. Je me tourne vers Nolane et elle souffle en comprenant que c'est elle qui va devoir m'aider. Je prend mon sac à main et le cale sur mon épaule et on descend rejoindre le reste des gars. Nolane et Alad nous accompagnent à l'aéroport et nous quitte quand on embarque. On s'installe tous dans l'avion, sur deux lignes de trois. Hugo, moi, et Math sur une. Rayane, Eli tout seuls devant. Ces enfoirés sont deux pour trois places et peuvent prendre la place qu'ils veulent, alors que moi je suis coincée entre Math et Hugo. Je jette un regard à Math, il a son ordi sur les genoux et son éternel casque Beats sur les oreilles, comme d'habitude, il bosse. Je pose ma tête contre l'épaule d'Hugo, qui est contre la fenêtre et m'endors rapidement, la musique dans les oreilles.

. . .

Notre avion vient d'atterrir et on est tous dehors à attendre ma mère. Elle vient seule parce qu'on est quand même cinq et qu'on va devoir se serrer dans la voiture. On voit le gros Range Rover noir de ma mère arriver et je souris en le voyant sortir, ses grosses lunettes noires sur le nez, une vraie New-Yorkaise.

— Mamoune, je dis en la serrant dans mes bras.

— Vous avez fait bon voyage ? Elle nous demande. Oh Hugo, merde, ce que tu as grandis ! Elle s'exclame en le voyant.

Les gars pouffent en la voyant lui ébouriffer les cheveux tandis qu'il grimace. On s'échange deux trois mots, elle dit bonjour aux garçons et on monte dans la voiture après avoir mit nos valises dans le coffre. Hugo monte à l'avant et je monte à l'arrière, m'asseyant sur les genoux de Rayane. On arrive devant le gros portail de notre supposée maison une bonne heure plus tard. Le portail s'ouvre et j'écarquille les yeux. Mon père s'est donné à fond pour celle-là, c'est vraiment une putain de villa. On descend, les garçons sont tous émerveillés. Ma mère referme le portail et passe les deux grandes portes vitrées déjà ouvertes. J'écarquille deux fois plus les yeux en voyant l'intérieur. Le sol est marbré, il y a des meubles tous blanc, minimalistes, avec des touches argentées. Des plantes, par ci, par là, des tableaux aussi. On arrive dans la cuisine, toujours toute blanche, avec un plan de travail marbré, qui donne sur l'énorme salon.

— Wow, papa s'est donné à fond, je lâche.

— Il s'est vraiment prit la tête, rit ma mère. Il était pire que moi avec les meubles tu te rends compte ?

Je ris à mon tour en faisant le tour de la cuisine, ouvrant tout les tiroirs comme une gamine.

— N'exagère pas Helena.

Je me tourne et vois mon père adossé contre la baie vitrée, qui lève les yeux au ciel en souriant face à la remarque de ma mère.

— Papa !

Il me prend dans ses bras et serre la main de tout les garçons.

— T'as grandis Hugo, t'as presque des muscles ! Se moque mon père.

Les garçons explosent de rire une fois de plus. Rayane, qui est le moins habitué à mes parents est à deux doigts de mourir de rire, il se tient au plan de travail, c'est limite s'il pleure pas.

— Vas-y Zeu arrête de faire ta comedienne, peste Hugo.

— On va quand même pas t'inventer des pecs pour te faire plaisir, rajoute Math.

Et cette fois c'est mon père qui explose de rire. Hugo fait deux fois plus la gueule et je le sert dans mes bras pour ne pas qu'il s'énerve contre Math et Rayane.

— On vous laisse choisir vos chambres, montez, nous dit ma mère.

— Anaë ta chambre est celle tout au fond à gauche, m'informe mon père. Sinon ne vous inquiétez pas notre chambre est en bas donc on entend pas ce qu'il se passe en haut.

— En bref vous pourrez faire le bordel que vous voudrez, sourit ma mère.

Les garçons les remercies et on monte. Je fronce les sourcils, je ne savais pas qu'il m'avait préparé une chambre spéciale où quoi que ce soit. Je vais directement à gauche et ouvre la porte du fond. Ma mâchoire tombe littéralement quand je vois la chambre devant moi. Y'a carrément une baignoire. Oh comment je vais me faire plaisir, on a pas de baignoire dans notre appart avec Hugo. Mon lit c'est clairement un king size et je m'imagine déjà faire des tas de rêves dedans. Sinon, le mur de mon lit et celui à sa gauche sont normaux, les deux autres sont enfaite d'énormes fenêtres vitrées qui donne sur le jardin, la piscine, et Los Angeles en général vu qu'on est un peu en hauteur.

— Les fenêtres sont double vitrées, m'informe mon père en entrant dans la chambre.

— Hein ?

— À l'extérieur c'est miroir, en gros, à moins qu'il y est de la lumière dans ta chambre. Elle te plait ?

— Elle est magnifique, merci paps, je dis en le prenant dans mes bras.

— Je suis content qu'elle te plaise.

On rejoint les garçons pour voir les chambres qu'ils ont choisis. Il y a trois autres chambres d'après ce que m'a dit mon père. Je retrouve Eli et Hugo dans une des chambres et Rayane et Math dans une autre. Ils déposent leurs affaires et on redescend tous dans le salon.

— J'le sens trop bien ce séjour, dit Math.

— C'est ce qu'il nous fallait, ajoute Hugo.

— C'est clair, je souffle.

C'est plus que clair. On avait besoin de fuir Paris. Parfois, même dans la ville lumière, on ne voit que l'obscurité autour de nous.

. . .

hello mes chats. nouveau chapitre! merci mille fois pour les 6k ici, et attendez on est à 90k sur insieme mdr c'est pas ça monte limite de 3k / jour je suis en pls. bref merci beaucoup vraiment jvm

plein d'amour — l e a.

bonnie sans clyde / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant