« m'aimeras-tu encore, si c'est toi le meilleur ? »
anaë
Les pieds dans l'eau de la piscine, mes lunettes sur le nez et un diabolo grenadine dans la main, je profite des dernières heures à Los Angeles. J'ai longuement hésité à rester plus longtemps mais à vrai dire les garçons et Nolane me manquent trop. Math me rejoint et s'assoit à ma droite.
— Ta valise est prête ? Il me demande.
— Ouais, je souffle.
— T'es sûre de pas vouloir rester ?
— Oui oui, t'inquiète.
Il hoche la tête pour toute réponse et c'est Hugo, Rayane et Eli qui nous rejoignent.
— Bon sèche moi ces petits pieds on va faire un tour près de la jetée ! Me dit Hugo.
J'attrape la main qu'il me tend pour me relever et sèche mes pieds avant d'enfiler mes vans. J'attrape mon sac et le pose sur mon épaule et on sort avec les garçons. On est à à peine dix minutes à pieds de la plage.
— He les gars vous imaginez à Paname il pleut et tout ? Dit Rayane.
— Gars j'suis sur il va pleuvoir, souffle Eli.
— Mais arrêtez wesh ! S'exclame Hugo.
Paris. J'ai beaucoup pensé au fait qu'on quitté Los Angeles, mais au fait qu'on rentrait surtout à Paris. C'est bien beaux qu'il y ai les garçons et Nolane, mais c'est pas la seule chose qui m'attend à Paris et je le sais bien. Depuis que ma mère m'a parlé de Ken ça n'a pas quitté ma tête. Je pourrais pas être plus perdue maintenant, c'est du grand n'importe quoi, et j'appréhende tellement de le revoir. Pourtant je sais qu'on a une soirée chez Adé demain soir, et il y sera sûrement. De toute façon, je sais très bien comment ça va se passer, je vais l'ignorer, aussi longtemps que je le pourrais.
On arrive devant la plage et on enlève tous nos chaussures pour les prendre dans nos mains avant de courir sur la plage.
— Dernier à l'eau c'est une salope ! Cri Mathieu.
— Ma mère la pute si j'suis dernier ! Cri Rayane en le rattrapant.
— Mais bande d'abrutis on doit prendre l'avion ! Je leur hurle dessus.
Ils se stoppent net à même pas un mètre de l'eau, et leurs regards se décomposent.
— Vas-y pourquoi tu casses l'ambiance Naë, soupire Zeu.
— Désolée, je ris dans un souffle.
Ils viennent nous rejoindre sur la grande serviette que j'ai étalée avec Eli et Hugo. Il est bientôt vingt-deux heures, notre vol est à vingt-trois heures. On voulait profiter de notre journée alors on a prit un vol super tard. Demain on arrivera vers dix-huit heures à Paris, avec le décalage. Le soleil commence à se coucher et la vue est juste sublime. C'est tellement apaisant la mer. C'est bien la seule chose qui me manque dans la capitale.
— Faudrait qu'on vienne plus souvent ici, dit Eli.
— Tu paye mon billet ? Se moque Math.
— Vous inquiétez pas les gars, bientôt nous aussi on pourra se payer des billets en classe business comme on veut, dit Hugo.
— Franchement j'sais pas frère, soupire Rayane.
— Il a pas tord, dit Eli. 'Fin on en sait rien si ça va marcher à ce point un jour.
— Arrêtez vos conneries, j'interviens.
Ils se tournent tout les quatre vers moi, attendant que je leur explique mes paroles.
— Moi j'en suis sûre qu'un jour vous serez des grands rappeurs. Tout le monde connaîtra vos noms. Individuellement ou ensemble. Et quand vous remplirez Bercy, moi je serais en loges. Vous verrez, c'est qu'une question de temps.
Appuyée sur mes coudes je souris en regardant le coucher de soleil devant moi. Je regarde les gars, et ils se sourient entre eux.
— Peut-être bien que t'as raison, dit Ray.
— Moi je sais qu'elle a raison, dit Hugo.
Ils viennent tout les quatre me prendre dans leurs bras et je les serres avec les miens.
— T'es la meilleur Ana, ajoute Mathieu.
— C'est vous les meilleurs les gars, je souris.
Eli et Hugo s'échangent un regard avant de reprendre la parole.
— Notre vie pour la tienne, commence Eli.
— Ma vie pour le votre, je finis.
Je souris en attrapant son petit doigt qu'il me tend. C'est notre manière à nous de nous faire des promesses. Si c'est pas avec le petit doigt c'est pas pareil.
On regarde le soleil se coucher et quand le ciel devient moins beau à regarder on se lève pour rejoindre la maison. On ramasse la serviette et on remet nos chaussures. Quand on arrive à la maison maman nous attend dans la cuisine.
— Déjà ? Elle soupire.
— On se revoit bientôt mama.
— Je sais ma puce, mais j'ai l'impression que vous êtes arrivés hier.
— Vous venez quand à Paris ?
— Il faut que je pose mes vacances, intervient mon père.
— Bientôt, hein ? Je demande.
— Bientôt, il affirme. Les voitures vont biens ?
— Les voitures vont toujours bien avec moi, je ris.
Il nous aide à prendre nos valises et on se dirige vers la Range Rover. On s'entasse tous comme à l'allée et on dit au revoir à ma mère avant de partir. On court dans l'aéroport pour avoir notre vol une fois que mon père nous a déposé et qu'on lui ai aussi dit au revoir. On arrive de justesse et on monte dans l'avion. Je m'installe sur une place à deux avec Math tandis qu'Eli, Hugo et Rayane sont tout les trois ensemble. Je pose ma tête sur son épaule, mon casque sur les oreilles. C'est parti pour dix heures de vol.
. . .
hello mes chats. eh j'ai paniqué j'avais plus de chapitre d'avance oulala. pas de panique je reprend de l'avance.
plein d'amour — l e a.
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bonnie sans clyde / nekfeu
Fanfiction« après tout ça j'ai peur qu'un jour tu vienne me voir pour me dire que t'es mieux sans moi » anaë gaultier et ken samaras