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« what if i hurt you... i'd make wine from your tears »

anaë


Je rentre dans l'appartement en prenant soins de fermer la porte derrière moi. Je rejoins Hugo qui regardait la télé, allongé sur les canapés. Je m'allonge à côté de lui et embrasse sa joue. Il passe ses mains autour de ma taille et pose sa tête sur mon épaule.

— On sort ce soir, il dit.

— Ah bon ? On va où ? Je demande.

— Soirée chez Theo.

Je n'en demande pas plus, j'aime bien Theo alors, ça me va. On reste allongé devant la télé une bonne demi-heure avant de se lever pour aller se préparer.

— Ah et je conduis ! Je lance en montant les escaliers devant lui.

Il rit mais ne bronche pas. Je monte et retire mes vêtements de sport, puisque je revenais de la salle. Je saute sous la douche et y reste une bonne vingtaine de minutes, exténuée par ma séance. Je sors et me sèche entièrement, sors mon sèche-cheveux et me sèche les cheveux. Je les laisses au naturel et  retourne dans ma chambre après m'être brossé les dents. J'enfile une robe cache-cœur noir légère. J'enfile mes baskets a.wang blanches et attrape juste une écharpe que je fourre dans mon sac. Je met un peu de mascara et redessine mes sourcils avant de rejoindre Hugo en bas.

— T'es prête ?

J'hoche la tête et attrape une de mes clefs de voiture avant de sortir. J'ai enfaite quatre voitures, merci papa et maman, oui. Mais je les conduis toutes et les aimes toutes. On prend ma petite audi A1 grise foncée et on commence à rouler. On arrive devant chez Theo une bonne demi-heure plus tard. Une fois devant sa porte Hugo sonne et il vient nous ouvrir. Hugo le tchèque et je lui fais la bise. Je repère vite Math et Adé et les rejoints. Ils me prennent tout les deux dans leurs bras et je reste dans ceux de Math, écoutant leur conversation.

— Mais Camille tu penses pas qu'il pourrait se passer quelque chose avec elle ? Demande Adé à Math.

— Mais gros t'es fou je suis un gamin pour elle, il dit. Puis qu'est-ce que tu me parle de ça alors que je suis encore avec Salomé ?

— Elle s'est calmée d'ailleurs, elle ?

— Nan, vas-y laisse tomber j'veux pas en parler, il lâche sèchement.

Je resserre mes bras autour de sa taille et fait une moue, jusqu'à ce qu'il esquisse un sourire.

— J'comprend pas en faite, moi j'ai tout ce qui m'arrive qui pourrait me monter à la tête pourtant je reste droit et elle elle se prend pour beyoncé pour deux nouveaux potes ? Flemme c'est bon.

— Ça lui passera sûrement Math... Puis sinon tu t'en remettra.

— On sait tous ton avis la dessus de toute façon Naë, dit Alad.

— Faites comme moi, je soupire. C'est bon qu'à faire souffrir les gens.

Je lâche Mathieu pour aller prendre l'air. En voyant tout le monde sur le balcon je décide de sortir complètement de l'immeuble. J'appellerais Hugo pour rentrer. Je descends les marches et m'apprête à pousser la porte quand je me la prends violemment dans la tête.

— Aïe ! Je cri en grimaçant.

— Merde, désolé, ça va ? Demande mon agresseur.

Je relève la tête en grimaçant, mes sourcils froncés et tombe nez à nez avec Ken. Encore lui.

— Tu fais quoi ici ? Il demande.

— C'est tout ce que t'as à dire ? Je rétorque, ma main posée sur mon front.

— Euh, ouais... nan, désolé vraiment !

Je soupire bruyamment en levant les yeux au ciel en le voyant se gratter la nuque comme un imbécile et sors sans dire un mot. Je m'assois sur les marches et déverrouille mon portable pour demander le code à Hugo. J'allonge mes jambes et joue avec mes doigts en regardant le ciel.

— Tiens.

Je sursaute en entendant la voix de Ken. Je relève la tête vers lui et me surprend à sourire timidement quand je remarque le petit sachet de glaçons qu'il me tend. Il s'assois à côté de moi, étalant lui aussi ses jambes.

— Merci...

— C'est moi qui t'ai éclaté la porte contre le front, c'est normal, il rit.

— Pas faux, je ris avec lui.

Il tourne la tête vers moi et nos regards se croisent un long moment. C'est le bas de mon ventre qui commence rapidement à me chatouiller et je grimaces face à la sensation. Il allume un joint et expire sa fumée en regardant le ciel. Je me met à le détailler tandis qu'il regarde le ciel. Les traits de son visage sont tellement beaux. À vrai dire, il est magnifique, et ses yeux sont sublimes. Quand il pose ses pupilles sur moi et me surprend, je sens rapidement mes joues chauffer. J'ai envie de me claquer de réagir comme ça face à lui. J'ai l'air d'une idiote. Ça ne m'est jamais arrivé. Je baisse les yeux et fixe mes chaussures sans dire un mot.

— Hugo m'a dit que t'étais un peu le genre à faire des ravages autour de toi, il brise le silence.

— Comment ça ? Je fronce les sourcils

— Il m'a dit que t'aimais l'adrénaline, que t'avais un penchant pour les conneries, il avoue.

Un sourire malicieux se dessine sur mon visage et je me lève, lui tendant ma main.

— Tu veux savoir de quoi il parlait ? Je demande.

Il hoche la tête et attrape ma main, souriant lui aussi. Il lit le défis dans mes yeux et je sens déjà l'adrénaline monter en moi. Je sors mes clefs de ma poche et avance vers ma voiture.

— Tu veux conduire ? Je lui demande.

— Sérieux ?

— Je m'ennuie quand je conduis celle là, je lance simplement en m'asseyant côté passager.

Il ouvre la portière côté conducteur et je lui lance les clefs. Il démarre et sort sans problème de ma place. Il suit le gps et on arrive pas loin de l'appart quelques minutes plus tard. J'ouvre la boite à gants et appuie sur la petite télécommande du garage. Le volet roulant se lève et il entre dans le parking, les sourcils froncés. Il écarquille les yeux en voyant les autres voitures présentes dans le parking.

— Gare toi là, je lui pointe une place du doigt.

Il se gare et on sort de la voiture, il me lance les clefs et je la ferme. Il avance vers les autres voitures, toujours autant ébahi.

— Elles sont à toi ? Il demande.

— Ouaip.

— Sans déconner ? Il redemande.

— Sans déconner. Laquelle on prend ?

En vérité il a le choix entre seulement deux voitures, les deux autres sont chez mes parents, parce que j'y tiens encore plus et que j'ai trop peur qu'elles soient ici. D'un côté il y a une bmw série 4 blanche coupée. De l'autre, une mercedes classe E, noire, coupée aussi.

— La benz direct, j'peux conduire ? Il demande.

Je pouffe devant sa demande. Bah bien sur.

— Dans tes rêves, je dis en riant.

J'attrape les clefs et on monte à l'intérieur. Je rouvre le volet du parking et le ferme une fois sortis. Je m'insère doucement dans la rue qui est assez occupée et tourne à la prochaine. En apercevant la rue vide devant moi, j'accélère rapidement et Ken est cloué au siège.

— Putain d'merde ! Il lâche en se tenant à l'accoudoir.

. . .

hello mes chats. premier chapitre avec une vraie altercation entre ken et anaë! j'espère que vous aimez, dites-moi si vous trouvez que ça va trop vite! j'ai trop peur de précipiter les choses mdr:( et merci pour les 1k déjà!!!!! jvm

plein d'amour — l e a.

bonnie sans clyde / nekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant