Galatée (en réécriture)

4.

J'allais répondre quand une brune débarquait dans le salon en petite nuisette. Elle s'installait sur les genoux de Ken et me brûlait du regard:

- T'es qui ? me demanda-t'elle aussi poliment que possible (notez l'ironie).

- Je m'appelle Alba.

- C'est une fille qui va clipé Galatée. Lui dit Ken.

- J'ai pas dit oui. Faudrait que j'écoute le son. Bon je vais y aller j'ai des trucs à faire. C'était cool ...

- Mia.

- Je te tiens au jus Ken. A plus.

Je pris mon sac et dégageait de son appartement. Je marchais dans la rue avec de la musique à fond dans mes écouteurs. Je marchais vite car la pluie commençais à claquer contre les pavés. Quelle idée de vouloir marcher aussi. Ken habitais à au moins 45 minutes de chez moi. Je finis par me mettre sous un abris de bus en attendant que la pluie ce calme.

2 minutes ... 5 minutes ... 10 minutes ... 14 minutes ... peine perdu c'était le déluge.

J'allais pour reprendre la route quand une voiture s'arrêtait devant moi.

- Je te dépose quelque part mademoiselle.

- Putin Rabat tu me sauves.

Je m'engouffrais dans sa voiture et attachais ma ceinture.

- Ça va mieux toi ? Tu nous a fais une petite frayeur hier.

- Ouais comme d'hab j'ai fais une hypo.

- T'as été revoir le médecin ? Et puis tes derniers examens remontes à quand ?

- Rabat ne t'en fais pas. J'avais 6 ans. Je vais voir le médecin tous les 3 mois.

- Je m'inquiète pour toi. Tu crois que je vois pas que t'as mal quand tu danses.

- Je vais bien.

Plus personne ne parlait. Rabat allumait la radio et la musique comblait le vide. Il me déposais devant mon appart après que je lui est glissé un rapide merci. Je m'engouffrais dans mon hall et pris l'ascenseur. J'ouvrais ma porte et trouvais mon père dans le salon assis sur le canapé.

- Papou tu veux vraiment aller la bas ?

- Ma chérie ça serait mieux pour tous le monde. Tu ne peux pas éternellement t'occuper de ton frère et moi.

- Papa je veux pas que tu partes comment je vais faire sans toi ?

- Tu resteras toujours mon petit bébé. Et puis la bas il y a un club de Scrabble c'est génial !

- Ouais papa c'est cool. Mais Terrence ?

- Il est grand il va pouvoir vivre avec toi sans poser de soucis. Tu deviens tellement grande ma fille. Je suis tellement fière de toi. Tu lui ressemble un peu plus chaque jour. Une main de fer dans un gant de velours comme on dit.

- C'était une faible. Elle préfère mourir plutôt que d'affronter la réalité.

- Alba ta mère ...

- PAPA, MAMAN C'EST SUICIDÉE QUAND EST CE QUE TU VAS LE RECONNAÎTRE !

- Alba calme toi.

- Je vais me coucher.

J'allais dans ma chambre me glissais dans mon lit et pris mon livre jusqu'à m'endormir.

Réveil difficile. Dernier jour avant la reprise. Le pessimisme est à son apogée. J'entendais une voix bien trop familière à mon goût : Ludo.
Me m'approchais discrètement derrière la porte du salon et écoutait la conversation: