♥️10♥️ Quand la douleur vous empêche de respirer

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Affalé sur ma chaise, j'attendais le début des cours avec ennuie

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Affalé sur ma chaise, j'attendais le début des cours avec ennuie. J'avais tenu à mettre le plus de distance possible entre madame Ivanovitch et moi en m'installant au fond de la classe mais fallait avoir une veine de fou pour échapper à cheveux bouclés.

Le sourire aux lèvres il s'était installé sur la table devant moi et toute sa troupe avait suivi derrière.

Ça faisait déjà cinq minutes que je sentais son regard sur moi

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Ça faisait déjà cinq minutes que je sentais son regard sur moi. Il le faisait exprès comme un enfant à la recherche d'attention. J'ai fini par lever la tête en soupirant. Son stupide sourire s'est décuplé. Des gouttes perlaient de ses cheveux, il avait dû se plonger la tête dans l'eau dans l'espoir de paraître moins défoncé mais ses yeux étaient toujours injectés de sang.

« Qu'est-ce que tu veux ? ai-je demandé d'un ton las.

— C'est qu'il s'énerve, Ouss... »

J'ai froncé les sourcils.

« Du calme, toréro, faut pas te fâcher comme ça.

— Fous-moi la paix.

— Ça c'est mal passé avec Thelma, c'est ça ? Je pensais que c'était toi qui avais gagné vu la tête que faisait Jules, tu l'as mis sacrément en rogne. »

Je n'ai pas répondu et reposé ma tête sur mes bras. La dernière chose que je voulais était attirer l'attention sur moi.

« Tu sais que t'es pas doué pour cacher tes sentiments ? On lit en toi comme dans un livre ouvert. Laisse-moi deviner, t'es venu ici contre ta volonté, t'aurais préféré rester vivre à Marseille entouré de tous tes potes délinquants.

— Va te faire foutre.

— J'ai touché une corde sensible ? Tu sais que t'es pas le seul à tomber amoureux de Thelma, hein ?

— Je suis pas amoureux de Thelma. »

Il a souri. Il avait réussi à me faire parler.

Adel et Thelma : Les mondes inversésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant