♠️37♠️ Cercle vicieux

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Lundi 7 Octobre 2013 / 11:50 🕘

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Lundi 7 Octobre 2013 / 11:50 🕘

« C'est ça que tu cherches ? »

—Et merde, dans quoi tu t'es encore fourré, mec, a soupiré Leon.

— Rends-le-moi.

— Rends-lui, Jules, a dit Nelson.

— Et si je refuse ?

— La question ne se pose même pas, rends-lui, a insisté Leon.

— Pour que je puisse te le rendre, encore faudrait-il que ce collier soit à toi.

— Il est à moi. »

Une ronde s'était formée autour de nous. Les gars avaient tous cessé leurs activités dans l'espoir d'assister à une baston à laquelle je ne comptais pas participer.  

« Qu'est-ce qui me le prouve ? On t'a jamais vu avec.

— Je le gardais en dessous de mon pull. Putain, j'ai même pas à me justifier, rends-le-moi avant que je commence à peter les plombs.

— Qui crois-tu effrayer, hein ? Pas moi en tout cas. Comment ce truc pourrait t'appartenir ? T'as pas les moyens d'avoir une chose pareil. T'as peut-être réussi à endormir les autres mais tu ne m'auras pas moi. Quel genre de personne passe d'un lycée pour cas sociaux pauvres et handicapés à un lycée comme St Pierre ?

— T'as bientôt fini, j'ai pas que ça à foutre.

— Je veux juste que tu retiennes que tu restes de la sous-merde peu importe le moyen qui t'a permis d'être là aujourd'hui. Tu cognes quand quelque chose te déplaît, tu parles comme un putain de pauvre, t'arrive même pas à aligner un mot d'anglais, et tu veux nous faire croire l'inverse.

— Et alors, on s'en fout, rends-lui son collier et basta.

— La ferme, Leon. Vous êtes tous trop con. Tout ce qu'il souhaite au fond de lui c'est de faire sauter le bâtiment. Il vous déteste tous autant que vous êtes.

— Arrête ta paranoïa, c'est lui qui m'a aidé quand vous vous êtes barré, lui a répondu Leon.

— Mais on s'en fout, ça revient au même, c'est lui qui a envoyé ces trois mecs.

— Contentes-toi de le laisser tranquille, Jules. Si vous décidez de vous battre j'irai chercher quelqu'un » a déclaré une fille qui menaçait Jules du regard.

Tout le monde avait décidé de se ramener et ce même si le vestiaire n'était destiné qu'aux gars.

« Ok, je suis pauvre et je l'ai toujours été. Je dois être boursier ou quelque chose du genre. En plus de ça je t'aime pas. Ça te va comme ça ?

— Oui si tu décides de foutre le camp par la même occasion.

— Je sais pourquoi je t'énerve. Tu veux que je te frappe c'est ça ? Comme ça on me renverra et je ne serai plus une menace pour toi.

Adel et Thelma : Les mondes inversésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant