♥️68♥️ Parce qu'il faut bien que tout ait une fin

160 12 15
                                    

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

On était le 21 mai aujourd'hui

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


On était le 21 mai aujourd'hui. Déjà deux mois s'étaient écoulés depuis le début du printemps, dix depuis que ma mère a rendu son dernier souffle et seulement neuf jours depuis la disparition de Thelma. Mais plus que ça, le 21 mai était aussi la date de son anniversaire. On aurait eu le même âge l'espace de trois mois.

Je m'étais levé avant les autres ce jour-là juste pour pouvoir me morfondre devant les infos sans que personne n'ait à y redire.

Une marche avait été organisé à Base Castel. Les médias retransmettaient les images en boucle. Des milliers de personnes défilaient dans les rues, tête baissée. Va savoir pourquoi, dans un sens c'était juste une personne de plus qui disparaissait, ce n'est pas comme si des centaines de milliers de personnes ne périssaient pas chaque jour.

Sont-ce ses numéros sur la piste de glace qui avaient suffisamment marqué les gens des environs pour qu'ils lui portent un si grand intérêt ou était-ce juste cette manie qu'ont les Français à faire de toutes les jeunes personnes en danger des martyrs. Comme ce gamin de quatre ans mort en 1984 mais dont on parle encore aujourd'hui. Après tout, qui cala vraiment le patinage artistique ?

Tous ces gens avaient perdu espoir de la retrouver vivante. Thelma devait penser qu'on l'avait abandonné, plus personne ne se donnait encore la peine de chercher. Même les enquêteurs qui autrefois me traquaient jour et nuit avaient arrêté de me convoquer.

Je sais pas si tout ça était censé être une punition pour mon mauvais comportement ou une autre putain d'épreuve accordée par Dieu. Tout ce dont j'étais sûr c'est qu'Allah m'avait donné le coup de couteau de trop cette fois. Je ne sais pas si je me relèverais.

J'ai passé les premières heures de la journée assis au bord de la piscine à fixer l'eau limpide. Le brouillard masquait les environs. La pluie a fini par tomber dans les heures qui ont suivi, d'abord par petites gouttes caressant ma peau, puis par cordes.

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Adel et Thelma : Les mondes inversésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant