❌ Depuis toujours la haine cause la perte de centaines d'âmes. Emplis d'une irrésistible envie de vengeance, de gloire et d'argent, nombreux sont ceux qui chaque année y passent. Les ambitions et désirs d'un tiers n'ont eu de cesse de provoquer la m...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Samedi 12 Octobre 2013 / 8:00 🕗
Les dernières gouttes des pluies d'automne ont cessé la nuit dernière. Le temps d'une journée, Edinbourg brillait à nouveau. Le sûr plu d'eau avait déserté des sols, si bien que les gens n'avaient plus peur de mettre les pieds dehors. Tout le monde était levé chez Zeeshan mais Taliha était la seule qui faisait la tête comme si travailler ici était un supplice pour elle.
Debout devant la maison, j'ai sorti mon téléphone qui vibrait depuis déjà dix minutes.
« Ouais, Adel, c'est Ayman. Ça fait des plombes que j'essaie de te joindre.
— J'ai répondu là, alors parle.
— Tu reviens à Marseille pour les vacances ? La mère de Zack, tu la connaîs, elle a pitié de toi, elle a accepté que tu crèches chez eux. Tu sais, tout le monde compatit à ce qui t'est arrivé.
— Zack est d'accord ?
— Bah ouais, p'tit con. Ce sera toujours mieux que mon appart. Après y'a Naïm mais avec ce qui s'est passé j'étais pas sûr que tu accepterais.
— Nan, c'est bon, je vais chez Zack.
— Ok. Elle va bien la petite ?
— Elle rentre dimanche.
— Ok... ok... Mais tu viens, hein ? Pas de coups de pute.
— Ouais, ouais. Je veux pas rester enfermé avec eux pendant deux semaines. Je raccroche. Je dois y aller.
— Ouais, ciao. »
J'ai regardé Zeeshan arriver mon sac de voyage sur l'épaule. Il l'a mis dans le coffre et je l'ai suivi.
« Il fait beau.
— Ouais, ai-je répondu avec un désintérêt des plus profonds.
— On a une petite trotte jusqu'au domaine. Tu rentres l'adresse de ton amie dans le GPS ?
— Je l'a connais pas. Trouve juste la rue derrière le lycée. Ton chauffeur m'y avait emmené une fois.
— Ok, on y va. »
Il est monté dans la voiture et j'ai fait de même. Il n'aurait pas eu à m'accompagner si j'avais ma propre voiture mais il semblait préférer parcourir six heures de route plutôt que me la rendre. Il n'avait jamais tenu une punition aussi longtemps c'était à savoir s'il me la rendrait un jour. On est arrivé devant chez Thelma à 08:20. La rue semblait encore plus majestueuse le jour avec ses habitations s'élevant jusqu'au sommet des plus grands arbres.
