♥️46♥️ Le début d'une relation amoureuse

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Samedi 12 Octobre 2013 / 20:30 🕣

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Samedi 12 Octobre 2013 / 20:30 🕣

Thelma n'avait jamais pleuré à Edinbourg. Pourtant c'était la deuxième fois qu'elle le faisait ici. Jeme demandais si l'avoir emmené avec moi avait vraiment été la meilleure solution. Tout ce que je voulais était qu'elle s'évade de son quotidien mais je gâchais tout.

Je n'étais pas doué pour consoler les gens. Enfant, y'a pas si longtemps donc, je restais là à fixer Sophia en attendant qu'elle se calme. Elle s'énervait toujours et finissait par me pousser. Mais ma mère disait que pleurer faisait du bien aux gens tristes alors je n'avais jamais trouvé l'utilité de les calmer.

J'ai cru que Thelma m'en voudrait pour x raisons. Je n'avais pas cherché à la défendre, je n'avais même pas pris la peine de savoir si venir ici était vraiment ce qu'elle voulait.

Mais le doute a été dissipé, Thelma s'était réfugiée dans ma chambre, ce qui veut dire qu'elle ne me tenait pas rigueur de ce qui était arrivé. Comment aider une personne qui ne voulait pas être aidé après tout ?

La pièce était plongée dans le noir, on entendait Thelma avant de l'avoir vu à cause de ses pleurs. J'ai allumé la lumière. Elle était recroquevillée près du lit, la tête rentrée dans ses bras.

Je voulais commencer à parler mais elle l'a fait avant moi.

« Je suis désolée... Tu n'aurais pas dû m'emmener... C'est moi qui l'ai cherché... Tout est ma faute. (Elle a levé la tête.) Tu m'en veux ?

– Je croyais que c'était toi qui m'en voudrais. »

Elle a secoué la tête.

« Je ne veux pas que tu m'en veuilles. Tu redeviens tout le temps froid quand c'est le cas. Et même si tu m'en veux, je ne sais pas comment rentrer chez moi toute seule et t'es la seule personne qui accepterait que je reste dans sa chambre.

– Ouais, sûrement. Les lits sont géants, y'a assez de place pour deux. T'aurais dû te mettre ici dès le début. »

Thelma a replongé la tête dans ses bras.

« Pourquoi est-ce-que je dois toujours tout gâcher partout où je vais ? Tu aurais été plus heureux si je n'étais pas venue. » Elle a levé la tête vers moi. « Arrête de me regarder... je ne veux pas que tu me voies comme ça.

– Je ne t'en veux pas, Thelma, j'en veux à eux de te faire du mal.

— Huh ? »

Je me suis approché d'elle et me suis accroupi à ses pieds.
Thelma a alors mis ses mains sur son visage. J'ai essayé de les enlever mais elle ne le voulait pas.

« Je suis désolé...

— Laisse-moi tranquille, Adel. Tu ne peux pas comprendre, tu ne comprendras jamais.

Adel et Thelma : Les mondes inversésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant