❌ Depuis toujours la haine cause la perte de centaines d'âmes. Emplis d'une irrésistible envie de vengeance, de gloire et d'argent, nombreux sont ceux qui chaque année y passent. Les ambitions et désirs d'un tiers n'ont eu de cesse de provoquer la m...
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Retour vers le passé
Jeudi 19 Septembre 2013 / 12:20 🕛
« Je... t'as rien à voir avec ce que j'ai pu dire, Thel, c'est tout le contraire même... »
Elle a regardé ses doigts puis m'a regardé moi... J'ai senti dans ses yeux qu'elle était totalement perdue.
« Je ne te comprends pas, je n'ai jamais été méchante avec toi... Pourquoi est-ce que tu continuais à penser que c'est moi la mauvaise dans l'histoire ? Ma mère est morte. J'imagine que c'est ça qui cloche chez moi. Tout le monde pense la même chose ici depuis que c'est arrivé. Mais si ça te dérange tellement que ça, je ne vois pas pourquoi est-ce qu'on devrait continuer à faire semblant. »
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Je l'ai observé sans rien dire essayant de deviner si elle mentait. Mais aucun humain n'est du genre à inventer ce genre d'information. Ses yeux d'un bleu gris terne où se lisait une profonde tristesse disaient vrai. Thelma avait toujours eu les traits super fins. Comme ci elle avait été façonné par un artiste emprunt à des sentiments aléatoires et bancals. Son visage n'avait rien d'impassible et laissait transparaître n'importe laquelle de ses émotions.
« Qu'est-ce-que tu fais là ? Ça fait un bail que je te cherche » a dit Leon qui sortait de nulle part. Puis il a vu Thelma. « Oula mais c'est Thel. »
Elle n'avait aucun mal à me fixer dans les yeux comme si elle cherchait à lire en moi. Quant à moi j'étais tellement perdu. Hier encore j'étais chez moi, assis sur un poteau du terrain de foot à observer Samy se faire prendre des râteaux par toutes les filles qu'il sifflait. Le sort est une pute. Une putain de kherba qui joue avec nous comme si nous n'étions que de simples pions dénoués d'émotion, de sentiments, de vie.
« Pourquoi est-ce-que vous vous regardez comme ça vous deux. Eh oh, je suis là.
- C'est bon, je suis pas sourd, ai-je répondu.
- Ok, je comprends. Tu cherchais un prétexte pour me dire que tu ne voulais plus qu'on se parle, c'est ça ? D'où cette mise en scène de mot sur ton casier. Tu n'as pas besoin de Leon comme excuse pour venir me dire une vérité que tu penses dure à encaisser. Je ne suis pas une enfant, je n'ai pas besoin de toi, je ne te connais même pas. Je ne vois pas où est le problème d'avoir essayé de s'entendre avec toi. À moins que tu imagines plus un travail de groupe se faire en jérémiades et plaintes.
