❌ Depuis toujours la haine cause la perte de centaines d'âmes. Emplis d'une irrésistible envie de vengeance, de gloire et d'argent, nombreux sont ceux qui chaque année y passent. Les ambitions et désirs d'un tiers n'ont eu de cesse de provoquer la m...
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Mercredi 1er janvier 2014 / 6:00 🕕
Le soleil venait de se lever sur Édimbourg. Les rayons du jour m'avaient sorti de mon lit tôt ce matin. Je me suis brossé les dents et enfilé un bas de jogging avant de descendre au rez-de-chaussée. La cuisine était occupée par une équipe de nettoyage. Gloria avait déjà revêtue une tenue professionnelle, perchée sur ses escarpins Yves Saint-Laurent, elle dirigeait tout le monde d'une main de maître.
« Tiens, tu es déjà réveillé, Adel.
– Ouais, ai-je répondu nonchalamment.
– On ne t'a plus vu de la soirée hier. Thelma non plus d'ailleurs. Tu ne l'aurais pas vu par hasard ?
– Si. Elle dort. »
Je me suis assis sur une des chaises de l'îlot de la cuisine. Gloria me regardait les bras croisés comme si elle attendait quelque chose
« Qu'est-ce qu'il y a ? ai-je demandé en arquant un sourcil.
— Tu tiens à Thelma, pas vrai ?
– Ouais.
– Tu as l'air de beaucoup l'aimer.
– Humm, mais Zeeshan ne l'aime pas, c'est ça ?
– Il a juste peur que tu reproduises les mêmes erreurs que lui.
– On fait ce qu'il faut pour ne pas le faire.
– Je suis contente de l'apprendre.
– Il n'a pas à s'inquiéter. J'ai déjà un plan pour la moitié de mon avenir. Je retournerai à Marseille dans quelques mois et je continuerai à venir ici voir Thelma ou les filles quand j'aurais le temps. Anne, Jam et les autres aussi.
– C'est tout ?
– Je pensais que c'était déjà un bon début.
– Et après, Adel, t'as pensé à ce que tu feras après ?
– Je sais que Zeeshan veut que je reprenne ses parts dans leur entreprise Ayesha Rafah.
– Je ne savais pas que c'était ce qui te passionné.
– Je m'en fiche de ce que j'aime. Il me faut juste un truc solide pour Thel et moi, je la vois mal vivre aux acacias. De toute façon je ne peux plus faire comme si vous n'existiez pas alors autant travailler là-bas. Je pense pas que Zeeshan soit si mauvais que je le pensais, je veux pas l'être non plus.
— Si tu savais combien il a pu t'aimer tout au long de ces années, combien il t'aime encore.
— Peut-être.
— C'est dure de devenir adulte, n'est-ce pas ?
— C'est moins facile que ce que je croyais mais ça va, ça fait déjà 4 ans que l'enfance c'est terminé pour moi. Je veux faire les bons choix maintenant, changer totalement de vie.