La journée avait commencé magnifiquement bien, et elle aurait pu finir de la même façon s'il n'y avait pas eu un... détail. À présent je sais que je ne pourrais plus m'arrêter. De toute façon je suis "trop impliquée" pour rester ainsi. Ce n'est pas moi qui le dit. C'est lui. A., Aaron.
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_______________________________________Le pic-nic était merveilleux. Josef nous a emmenés dans un champ où nous nous sommes posés sur une nappe en étalant le repas devant nous. Il y avait de tout : des jambons, des saucissons, du fromages, du pâté,des terrines, des chips, des salades... et puis des fraises et un gâteau.
On peut dire que nous avons bien mangé ! Et puis comme nous n'avions pas vraiment prévu de programme, nous sommes restés dans le champs presque toute l'après-midi.J'au pu parler à Abigail, Jane et Liam. Ils sont tous les trois géniaux mais ont des personnalités très différentes.
Abigail est douce, timide et très gentille. Pleine de bonté et de charité. Elle est petite, ses cheveux sont d'un blond-roux magnifique qui lui descendent jusqu'aux hanches en formant des petites boucles. Je rêve d'avoir les mêmes. Et elle a les yeux verts.
Jane et très jolie aussi avec ses cheveux bruns et lisses aux épaules et des yeux de la même couleur elle est assez grande et est un vrai garçon manqué. Je sais qu'au fond elle adorerais être une vrai fille qui met des jupes ou des robes de temps en temps, qui se maquille et qui se coiffe bien. Je me promet intérieurement de l'inviter chez moi pour la transformer.
Liam... il est assez grand, des yeux noisette en amande à tomber par terre, des cheveux chatains-blonds et sans vouloir lui jeter des fleurs c'est un de ces garçons qui s'habillent bien au lycée avec des chemises pour remplacer les sweat ou des jogging.
Bon voilà j'ai tout dit...
Enfin plus ou moins...
J'ai parlé avec Aaron. Premièrement parce qu'il avait l'air sympas, mais surtout parce que je voulais savoir s'il était A.. Celui-ci m'avait dit dans sa lettre que nous nous rencontrerions bientôt. Et comme par hasard, je croise un garçon dont le prénom commence par un A, et qui connait tres bien Gabriel...
Cela ne pouvait être que lui. Ou en tous les cas, il y avait de grandes chances. Je suis allée le voir et lui ai parlé. Il est très gentil.
Pendant presque toute la journée, j'ai senti des regards dans mon dos. Josef n'a pas arrêté de me lancer des coups d'oeil, et dès que je regardais dans une direction, je remarquais du coin des yeux que Aaron me fixait lui aussi.
Soupçonneux ? Inquiets ? Je ne saurais le dire, je n'ai pas réussi à déterminer.Toujours est-il que pendant que nous parlions, quelque chose à changé. C'est à la fin de la journée que je l'ai compris. Après avoir salué tout le monde, j'ai marché pour rejoindre l'arrêt de bus afin de rentrer chez moi.
Alors que je cherchais mes écouteurs dans mon sac, ma main à touché quelque chose. Un papier froissé tout au fond. Je l'ai attrapé avec l'intention de le jeter dans la première poubelle que je croiserais sur mon chemin. C'est mon instinct qui m'a empêché de commettre ce geste stupide. Je l'ai pris et l'ai lut. Mon coeur à fait un bond dans ma poitrine.
Très chère Ambre,
Je suis content d'avoir pu passer cette journée avec toi. Ça faisait longtemps que j'avais envie de te rencontrer.
J'ai eu l'impression qu'aujourd'hui tu était... différente. Moins triste. Plus gaie. Mais je me suis rendu compte que même si c'était un peu vrai tu n'avais rien oublié. Et ce masque tu as du le porter toute la journée pour que personne ne le remarque. Mais moi qui le sait ça me fait mal pour toi.
Revenons au problème de base. Premièrement tu as du deviner certainement qui j'étais et sinon maintenant tu l'as compris je sais que tu n'es pas bête.
J'aimerais te parler. Seul à seule. Peux-tu me retrouver au lac demain vers 10h ? J'ai pas mal de choses à te dire. Ou en toi cas j'essaierai tu sais qu'il y a nombre de choses dont je ne peux pas te faire part.Brûle cette lettre quand tu l'auras lue. Ne la jette surtout pas intacte personne ne doit être au courant de ce rendez-vous. N'en parle à personne ! Tu es déjà assez en danger comme ça, je ne pourrais rien faire pour toi.
A.
Je fais ce qu'il m'a demandé. Je ne sais pour quelle raison, un briquet se trouve au fond de mon sac. Je l'attrape et brûle la lettre en vérifiant minutieusement que personne ne m'insère.
Une phrase me revient à l'esprit. Lorsque j'ai dit au revoir à Aaron il m'a dit une chose que je n'ai pas pas compris sur le coup.
《Tu est trop impliquée. C'est trop tard.》
Je me remémore la journée passée aux côtés de mes amis. Mes souvenirs se mélangent et je me rend soudain compte que ceux qui défilent dans ma tête sont en fait le jour de ma rencontre avec Gabriel ainsi que tous les moments où je me rappelle qu'il était présent. Je sens une larme couler sur ma joue.
J'appuie ma tête contre la fenêtre du bus. Les souvenirs me reviennent au rythme de la musique.
Notre rencontre à la librairie.
Notre bataille de boule de neige.
Le trajet de bus où tu n'es pas descendu,
Je me suis réveillé en comprenant que tu m'avais ramenée.
Le message que tu m'as envoyé ce soir là,
Et puis le premier jour où tu m'as ignorée,
Ton regard que je sentais sur moi à ce moment là.
Lorsque j'ai joué du piano pour la première fois depuis la mort de maman,
J'ai levé les yeux et ai croisé ton regard.
Tu me regardais et moi je pleurais.
Quand je suis tombée sur toi le jour où j'ai été suivie dans le parc,
Tu m'a prise dans tes bras pour me rassurer,
Et tu m'as entraînée.
Nous avons courut,
Nous avons rit,
Puis nous nous sommes disputés.
Tu m'as laissée partir.
Mais tu m'as sauvée.
Et moi je t'ai laissé aux mains de cet homme.
Je me rappelle de l'appel du commissariat me disant qu'on t'avait retrouvé presque mort.
Je suis venue en pleine nuit pour te découvrir défiguré.
Mais toi tu m'as sourit,
Et tu m'as de nouveau prise dans t'es bras.
Et enfin,
Tu m'as abandonnée.
Je me souviens de mes larmes coulant sur le seul morceau de papier que tu m'avais laissé.
Pourquoi ?
Pourquoi tout ceux qui m'entourent me laissent ?
Pourquoi est ce qu'on m'abandonne ?
Est ce qu' j'ai fait quelque chose de mal ?Tu me manques. Beaucoup trop.
Et je crois que je t'aime.
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Espoir
Roman pour AdolescentsLa vie n'est qu'un puzzle. Chaque épreuve, chaque obstable, chacune des joies, des peines, des souffrances, des pertes que nous vivons est une pièce qui apparaît. Je n'ai que 16 ans. Et j'en ai perdu une. Lorsqu'une partie du puzzle disparaît, elle...