Toi aussi tu m'as manqué

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2 jours étaient passés depuis le fameux textos de Dylan. Les deux garçons ne s'étaient plus vraiment parler, malgré les aide infructueuse de Kaya et Ki Hong.
D'ailleurs, la belle brun et le Coréen vivait le grand amour. Ils s'étaient mis d'accord pour réconcilier Thomas et Dylan, car on ne pouvait pas compter sur eux pour faire le premier pas.
Mais ce que Kaya et Ki Hong ne savait pas, c'est que les deux garçons n'étaient pas fâchés. Bien au contraire. Ils étaient amoureux l'un de l'autre, trop con et pudique pour se rendre compte que ce n'était pas qu'une simple attirance. Enfin, le brun le savait mais avait encore du mal à se l'avouer.
En bref, c'était les deux jours les plus long et les plus triste qu'avait vécu Thomas et Dylan.

La France avait jouer un autre match, et par miracle, l'avait gagner. Dylan continuait d'aller voir les bleus jouer, mais regarder le blond sourire et courir sur le terrain le rendait encore plus triste qu'il n'y était déjà.
Il regrettait d'avoir envoyé ce foutus texto, mais en était fière aussi, d'avoir osé franchir le pas.

Les bleus était maintenant qualifiés pour les 1/4 de final.

-Déjà ? Mais j'ai l'impression que leur premier match c'était hier, c'était exclamé Ki Hong en entendant la nouvelle.

Dylan non plus n'avait pas vu le temps passé. Était-ce dû au fait que lui et Thomas avait pris du bon temps pendant déjà plus d'un mois ? Que les deux s'entendait comme deux frères ? Qu'ils étaient liés comme les 5 doigts de la main ? Le brun prenait peu à peu conscience de ça, et avait décider du remédier dès le lendemain.

-DYLAN !!!

Le brun sortir de sa torpeur, et posa l'assiette qu'il avait en main. Tous les soirs il noyait son chagrin dans le travail. Ce boulot qu'il avait eu tant de mal à avoir était enfin à lui, et il était bien décidé à le garder. Il c'était lié d'amitié avec la patronne, Hollande. La jolie rousse était dotée d'une gentillesse immense, et ne prenait pas ses employés de haut. Elle connaissait l'histoire de Dylan, et Dylan connaissait la sienne. Jamais elle n'avait haussé le ton avec lui, même quand il faisait des bêtises plus où moins grave. Ce qui arrivait de plus en plus souvent ces temps ci. Alors si Hollande l'appelait d'une telle manière, c'est qu'il avait fait quelque chose de grave.

- Je suis la, qu'est ce qu'il y a ?

-Quelqu'un voudrait te parler, dit elle avec un sourire en coin.

Ce sourire ne plut pas spécialement à Dylan.

Hollande lui désigna la porte de la cour intérieur, la où se réunissait les employés pour fumer une cigarette ou discuter pendant leurs pauses, puis elle s'éclipsa rapidement à l'intérieur du bar.

Dylan poussa la porte de la cour, et fallit avoir une attaque en voyant la perosnne devant lui.

Thomas.

Thomas en chair et en os.

Thomas en chair et en os, après plus de 2 jours sans nouvelles de sa part.

Hollande était au courant pour eux deux, et elle savait même ce que lui avait envoyé Dylan par message au blond. Elle avait donc laisser Thomas rentré dans la cour et était aller chercher Dylan.

C'était donc ça son petit sourire en coin.

-Salut Dyl ,lança Thomas avec un sourie gêné.

Le brun resta abasourdie plusieurs secondes, puis répondit rapidement :

- Salut Tommy !

Dylan se giffla mentalement. Pourquoi venait il de l'appeler par son petit surnom ? Voulant se rattraper, il dit :

- Je ... Que me vaux l'honneur de ta visite ?

- Tu me manquais, avoua Thomas en baissant la tête et en se mordant la lèvre. 

Le coeur de Dylan fit un bond.

- Mais je ... Je croyais que tu voulais qu'on ne soit plus amis ?

- Je sais ce que j'ai dit Dylan, mais c'est pas ce que je veux. Et toi non plus d'ailleurs, si on en croit ton textos.

Il relève la tête et croise le regard honteux et confus de Dylan.

-Tu me manquais, car sans ton rire, ton sourire, ton regard caramel, tes cris de victoire quand tu me bat à Fifa, ta maladresse, tes joues qui rougissent au moindre contact, tes mains qui jouent avec les miennes, ta sincérité et tes blagues, je ne suis plus rien. Je t'en pris, reviens moi Dyl.

Le brun est tellement touché par cette déclaration (d'amitié ? D'amour ?) qu'il reste planté aussi droit qui piquet devant la porte.

-Dis quelque chose au lieu de garder le silence ! Frappe moi, hurle, pleurs, rigole, je t'en pris fait quelque chose au lieu de me regarder comme ça, dit Thomas en plongeant son regard dans celui du brun.

Mais Dylan ne fit aucunes de ces propositions. Il s'avança en deux, trois  enjambées vers Thomas et le sert fort dans ses bras.

-Toi aussi tu m'as manqué, dit le brun.

Et comme si la situation leur échappait, ou qu'ils en avaient envie depuis trop longtemps, leur lèvres se rencontrèrent, se mouvant parfaitement l'une sur l'autre, leur coupant le souffle.

Un baiser de délivrance, se réconciliation, de promesse.

Mais derrière la porte de la cour, quelqu'un jubilait. Hollande regardait les deux tourtereaux, un grand sourire ornant son visage. Thomas et Dylan se reparlait enfin, même si pour le coup ils faisaient plus que parler.

_oOo_

Court chapitre, veuillez m'en excuser.

Un amour de Footballeur {RÉÉCRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant