Un regard, un tir, un but (bis)

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Les gens c'est la finale, je suis actuellement dans le mal. Envie de vomir plus peur d'avoir des faux espoirs, omg aidez moi quoi !

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Les yeux de tous les français étaient rivés sur leurs écrans.

1/1, plus que 5 minutes de jeu.

Les prolongations devenaient de plus en plus envisageable à chaque secondes qui passe.

La pression monte dans les tribunes et sur le terrain.
Des insultes lâchées de temps en temps entre joueur, des pétages de plomb quand une passe est loupée, les coach qui cris à s'en arracher les cordes vocales.

Même Didier qui d'habitude à le visage fermé montre sa colère et son envie de gagner.

Des cartons jaunes et des coups de sifflet à répétition, un arbitre qui doit remettre les joueurs à leur place à chaque fautes.

La tension était palpable.

2 minutes de jeu.

Les bleus ont la balle. Le gars du mégaphone ne suis plus la cadence, tant la balle passe d'un pied à l'autre en quelques secondes.

1 minute de jeu.

Les gradins sont remplis de personnes en colère ou stressés pour l'avenir de leur équipe.

40 secondes.

Le coup de sifflet finale approche à grand pas.

Thomas Sangster se démène sur le terrain, mais 3 défenseur se mettent sur lui à chaque fois que la balle l'approche.

Le blond est énervé. Énervé et frustré. Il ne peut pas donner tout ce qu'il a. Il ne peut pas à cause de l'équipe adverse qui le fait chier.

30 secondes.

La balle est à Griezmann. Il tente une feinte, mais se retrouve coincé.

Thomas aperçoit un trou où passé. Son cerveau bouillonne tellement qu'il en a presque mal à la tête.

Tant pis, il ne reste qu'une action avant les prolongations, autant qu'elle soit loupée, mais tentée.

Il fonce à toute vitesse, enflammant le public et le commentateur.

Antoine l'aperçoit et lui fait une passe.

15 secondes.

Le public arrête de respirer. Le coup de sifflet finale est prêt à être sifflé.

Thomas réceptionne la balle, et cours en direction du but. Du coin de l'oeil, il voit 2 joueurs adverse lui foncer dessus.

C'est maintenant ou jamais. Soit il tire, soit il se retrouve bloqué.

Il relève la tête pour viser, mais au lieu de voir le goal, c'est deux pupilles caramel qu'il croise. Elles le regardent avec espoir depuis mes tribunes.
Elles le fixe avec l'air de dire : Tu peux le faire Tommy. Je le sais, tu peux y arriver.

Son cerveau se coupe à partir de la. Il ne réfléchit plus et tire de toutes ses forces dans le but.

L'action passe au ralentit. Avant d'entendre des exclamations de joie.

Brésiliens ou Français ?

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PDV Thomas :

Une masse humaine me saute dessus en même temps qu'un coup de sifflet retentit dans tout le stade.

Je suis littéralement écrasé sous mes coéquipiers, qui crient leur joie aussi fort qu'ils le peuvent.

Finalement, d'un commun accord, il me soulève au dessus d'eux.

Des drapeaux bleu, blanc et rouge sont levés un peu partout dans le stade.

La musique de la coupe du monde 98 éclate alors dans le stade.

De milliers de personnes chantent à l'unisson, certaines pleurant de joie, d'autres sautant en criant.

J'ai marqué le but de la victoire.
J'ai fait gagner mon équipe.

Des larmes s'échappent de mes yeux, et je cris à mon tour, me laissant bercer par le bonheur qui afflue dans mon corp.

Jamais je n'avais ressentit autant de sensations d'un coup.

Joie, bonheur, victoire, émotions, et ... culpabilité ?

Cette dernière sensation me ramène à la réalité.

Je suis toujours au dessus de mes coéquipiers, tandis que Didier cours vers nous. La coupe est posée sur un podium, et mon équipe me porte jusque là bas.

Mon regard se tourne vers le public. Où est-il ? Où est Dylan ?

Je peux pas le laisser partir comme ça. Il m'a donner tout le courage dont j'avais besoin pour réussir. Sans lui, je n'aurais jamais marqué ...

Mes pupilles le cherchent, sentant des larmes de tristesse cette fois perler au coin de mes yeux.

J'ai le sentiment que si il part, plus jamais je ne le reverrais.

Une chevelure brune et un maillot avec le n°25 écrit dessus me stop dans mes réflexions.

Il est la. Il est en train de partir.

La foule se presse pour nous voir soulever cette fameuse coupe, me gâchant la vue.

Non, non, je refuse de le laisser partir comme ça.

Une idée me vient à l'esprit. Ainsi que les paroles de Blaise. Tu es plutôt doué pour les discours.

Mon équipe est proche du podium, moi toujours sur leurs épaules.

Je saute sur le sol sans les prévenirs. Et fonce sur un journaliste.

-Votre micro, on peut le régler pour qu'on m'entende dans tout le stade ?

5 caméras sont braqués sur moi à cet instant.

Derrière la foule je vois mon brun commencer à sortir.

Je tourne mon regard de nouveau vers la journalistes qui aquiescse lentement de la tête.

-Donnez-moi votre micro.

La journaliste ne réagit pas, surprise par cette demande. Sachant que le temps m'est compté, je m'énerve :

-Vite putain !

Choquée, elle me tend son micro. J'augmente le volume au maximum. Mes coéquipiers arrivent en courant vers moi, chacun une question au bord des lèvres.

Je fonce vers le podium, de sorte à ce que tout le monde puisse me voir.

- Thomas, putain, tu fais quoi, s'énerve Didier.

Je ne réponds pas, et tourne mon regard vers Dylan qui essaye de se sortir de la masse humaine qui bloque le passage.

-DYLAN, j'hurle dans le micro.

Un silence surprit s'installe rapidement dans le stade.
Chaque spectateur à désormais les yeux tournés vers moi. Dylan y comprit.

La puissance du micro me surprend mais je continus :

-J'ai quelque chose d'important à dire.

Un amour de Footballeur {RÉÉCRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant