Kidnapping

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Janson bougeait ses mains nerveusement. Assis derrière son bureau, le regard dans le vide, il cherchait un nouveau moyen de piéger Thomas Sangster. Il n'avait qu'une seule chance, et s'il la ratait, Antoine Griezmann le tuerait pour de bon.

Le seul moyen de détruire Thomas serait de diffuser la fameuse vidéo de lui et Dylan en train de s'embrasser. De quoi enflammer les médias, et pousser à bout Thomas. Mais, cette vidéo, il ne la détenait pas.

Seul Dylan la possède, et à l'heure qu'il est, elle est sûrement effacée.

Janson grogna un coup, puis tapa sur son clavier à toute vitesse.

Google --> Facebook --> Dylan O'Brien --> Amis de Dylan O'Brien

La recherche commença, durant plusieurs minutes, parmis les centaines d'amis de Dylan. Il faudrait quelqu'un de naïf et de particulièrement influençable.

Janson soupira en cliquant sur différents profils. Mais l'un d'eux attira son œil.

Une jolie rousse aux yeux vert, qui apparament était la patronne de Dylan, commentait certaines photos et laissait quelques like.

Des commentaires tous plus niais les uns que les autres.

Janson pris aussitôt son téléphone, et envoya un texto à Griezmann :

De Moi à Antoine Griezmann :

-Cible repérée.

_oOo_

Hollande ferma sa porte et sortit dans la rue. La nuit enveloppait peu à peu la ville de sa fine couverture noire.

La jolie rousse inspira l'air frais longuement, puis descendit la rue pour rejoindre son bar.

Son bar était tout ce qu'il lui restait de sa famille. Orpheline depuis la naissance, elle avait été recueillis par des personnes stricte et travailleuse qui ne l'avait pas épargnée durant son enfance. Quand ses parents biologiques étaient mort, elle avait reçu une lettre que sa mère biologique avait chargé au notaire de lui envoyer quand elle serait décédée. La lettre expliquait des tas de choses, comme "Pourquoi nous t'avons laissée à un orphelinat". Mais elle disait aussi qu'un bar lui était légué.

Quand Hollande fut majore, elle était directement aller s'occuper du bar, laissant ses parents adoptifs dans leur morne vie.

Son enfance bouleversée l'avait beaucoup rapprochée de Dylan. Lui aussi n'avait pas eu une enfance facile et pleine de joie. Il était pour elle un amis fidèle, et aussi son confident.
Elle savait par exemple que Dylan était lentement en train de tomber amoureux de Thomas. Suite à leur dispute, Dylan était effondré et regrettait le fameux textos qu'il avait envoyé au blond. Alors quand Thomas était venus pour parler avec Dylan, elle avait sauter sur l'occasion, et les avaient laisser seul dans la petite cour.

Hollande sourit en se rappellant des deux garçons qui s'embrassaient amoureusement, à peine éclairé pas la lune. Elle se rappellait aussi du sourire béat de Dylan quand il avait reprit son travail, 1h plus tard. Elle se rappellait aussi du beau blond qui était aller s'assoir au fon du bar, et qui avait regardé Dylan toute la soirée. Ils étaient rentrés ensemble, un grand sourire ornant leur visage, et des étoiles plein les yeux.

La rousse fut tirée de ses pensées par une main qui aggripa son poignet. Elle se retourna et tomba nez à nez avec un homme de grande taille, accompagné de deux gaillards semblable à des macaques. Cagoulés.

Elle voulut crier "a l'aide" mais le premier homme plaqua sa main sur sa bouche, et la tira vers une ruelle sombre.
Hollande se debattit, mais l'homme avait trop de force.

La ruelle était noir, inhabitée depuis des années. Des vieilles poubelles et des cartons remplissait le peu d'espace qu'il y avait. Un gorille poussa une lourde porte en fer, cachée par une benne à ordure. Hollande fut poussée à l'intérieur, et attachée à une chaise, les mains contre son dos. Quelqu'un braqua une lampe sur elle, et la rousse put observer la pièce où elle était.

Petite, sans fenêtres, avec un bureau, des chaises, un pied de biche et un coffre comme mobilier.

-Tu n'as aucune raison de paniquée gamine, dit l'homme qui l'avait attrapée.

Hollande prit une grande respiration, tentant de contrôler sa peur, puis cracha :

-Aucune raison d'avoir peur ? Vous venez de me kidnapper et de m'attacher à une chaise bordel !

L'homme s'avança à la lumière. Il avait un visage fin, semblable à un rat, et des cheveux gris.

-Parle moi sur un autre ton, réplique l'homme rat, menaçant.

-Libérez moi, dit Hollande d'une petite voix en baissant la tête.

- Ce n'est pas si simple que ça gamine, dit l'homme rat, un sourire vicieux prenant place sur son visage.

Si la situation n'avait pas été aussi dangereuse, Hollande aurait rit. Elle avait l'impression d'être au milieu d'une scène de cinéma. La pièce sans fenêtres, la jeune fille attachée, et les mecs qui se la joue kidnappeurs était un cliché typique du cinéma.

-Alors qu'est ce que je fois faire pour être libérée ? Vous voulez que je vous livre mon corps je suppose ?

L'homme rat explosa de rire, très vite suivis par les deux gorilles.

- Tu as vraiment cru qu'on allait baiser une gamine comme toi, qui doit être encore pucelle ? Non, c'est un travail peu dangereux que nous allons te confier. enfin, pas dangereux seulement si tu le réussi.

Même si Hollande était quelque peu rassurée (coucher avec l'homme rat aurait été absolument horrible) elle savait qu'elle aurait quelque chose à accomplir. Quelque chose qui n'allait pas forcément lui plaire.

-Alors qu'elle va être ma "mission" ?

-Je vais d'abord t'exposer les risques si tu refuses, répond l'homme rat, toujours avec le même sourire machiavélique.

Il tendit une main, et quelqu'un lui passa un pistolet.

-Premièrement, nous avons ceci, dit il en passant le flingue sous le nez d'Hollande. Deuxièmement, nous avons un moyen de faire couler ton bar et ta réputation avec. Troisièmement, si tu répètes à quiconque ce que nous sommes en train de dire ici, et que tu nous dénonces, sache que tu tomberas avec nous.

Hollande avait les poils hérissés. Rien de tout ça n'était bon. Et elle n'avait de toute manière pas le droit de refuser. Même si elle essayait, rien de bon lui arriverais.

-Qu'est ce que je vais devoir faire, se risqua-t-elle à demander.

L'homme rat jeta un regard derrière lui, puis reporta son attention sur Hollande. Il chuchota presque :

-Trouvez le code d'un téléphone en particulier, et nous rapporter le téléphone lui même.

-C'est tout ? C'est du gâteau votre truc, dit Hollande en s'autorisant un sourire.

Si elle devait simplement voler un téléphone ainsi que son code, elle serait vite hors de danger. Mais le rire de l'homme rat lui enleva son sourire.

- C'est le téléphone de Dylan O'Brien que nous voulons.



Un amour de Footballeur {RÉÉCRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant