Un amour de Footballeur {RÉÉCRITURE}

Enfin tranquille

- Il est dans cette salle monsieur. Il dort, ne faites pas trop de bruit et ne le réveillez pas ! Il a besoin de repos, il a reçu un grand coup à l'arrière du crâne.

Dylan acquiesce, fébrile. Son Thomas dort juste derrière cette porte. Il est hors de danger. L'infirmière ouvre la porte et laisse entrer Dylan avant de la refermer. Ses talons claquent dans le couloir dans un bruit assourdissant et elle veut que tout soit silencieux pour laisser les patients se reposer ? Really ?

Dylan reste plusieurs secondes sur le pas de la porte à regarder autour de lui. Des murs bleu claire, un sol blanc, un fauteuil dans un coin, une petite table et une chaise, et un lit. Et dans ce lit, son Tommy.
Il avance doucement, le regard rivé sur l'ange qui dort au milieu des draps blanc. Son blondinet ronfle à poing fermé, la bouche légèrement ouverte, un bandage entourant sa tête et laissant dépasser ses cheveux blonds en désordres. Sans un mot, Dylan s'assoit à ses côtés et passe doucement sa main dans ses boucles blondes.

- Je suis tellement désolé, murmure-t-il.

Il se mord la lèvre et dépose un baiser sur son front avant de s'allonger à ses côtés, prenant soin de ne pas le réveiller. Il se glisse sous la couverture, passe une main autour de la taille de Thomas et se colle contre lui, sa tête dans son cou. Il dépose de petits bisous sur sa peau, tout doucement, juste parce qu'il lui a manqué. Juste parce qu'il a eu vachement peur pour lui. Juste parce que tout ce qui a pu leur arriver c'était de sa faute.

Thomas remue un peu et se tourne lentement vers Dylan. Il ouvre les yeux et les posent sur le brun. Un sourire se forme sur son visage avant d'être remplacé par une grimace de douleur.

- T'as mal, demande aussitôt Dylan en se redressant brusquement, posant sa main sur son front bandé.

- Ouai, à la tête. Ça va passer.

Sa voix, putain qu'elle lui avait manquée. Dylan sourit et caresse sa joue avec un sourire attendris. Ils restent plusieurs minutes dans un silence apaisant, Thomas ronronnant sous les caresses de Dylan. Puis le brun prend un expression plus sérieuse, plus affligé.

- Je suis désolé.

- Arrête.

- Non mais vraiment. C'est de ma faute tout ça. Tu peux pas savoir comment je-

- Arrête je te dis, le coupe Thomas. C'est de la faute de Cheyenne, c'est de la faute de ses gorilles, c'est de la faute de Janson et puis c'est de la faute de ...

Il s'arrête et se mord la lèvre.

- C'est de la faute de mon père, termine Dylan en soupirant. Mais je t'ai quand même quitté Thomas, je suis quand même parti, je t'ai mal parlé, j'ai ... J'ai aucune excuse, je sais même pas quoi te dire putain. J'aurais jamais dû me plier à Cheyenne. J'aurais jamais dû me plier à mon père. Je m'en veux tellement, tu t'es rendu malade à cause de moi et je pourrais jamais me le pardonner.

Thomas se redresse dans une grimace et tire Dylan par le bras pour qu'il s'assoit à côté de lui. Il lui prend la main, sans le regarder, les yeux rivés sur son autre main qui tire légèrement la couverture.